Des nouvelles d'Espagne
A une semaine des deux grands jours, Carlota fait le point (29/10/2010)
Nouvelles d’Espagne en attendant les 2 grands jours.
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L’antipapisme habituel avec quelques réactions saines comme celle de Jiménez Godoy (voir le texte sur le site http://www.religionenlibertad.com/ ): un imprimeur de Murcie (Sud-Est de l’Espagne) a refusé d’éditer le numéro de la revue satirique en langue galicienne Retranca qui parlait en mal du Pape. Evidemment l’affaire n’en est pas restée là, le client criant au scandale - séquestre des numéros, rupture de contrat - et grâce à la presse toujours avide de polémique. Le porte-parole de l’imprimeur a dit par la suite que son entreprise aurait de la même façon rejeté la commande si elle avait eu un contenu pornographique ou fait l’apologie du terrorisme. Cette revue qui se vend dans les kiosques a reçu le Prix du Public du Salon de la BD à Barcelone (c’est déjà une information qui n’est pas anodine). Sur sa couverture, l’on voit une très laide caricature du Pape qui dit « pas de miracle des pains et des poissons, pas d’hostie, si je n’ai pas une pluie de billets », sous le titre Le voyage du Pape coûtera trois millions d’Euros.
Il est évident que c’est un bouc émissaire facile quand Caritas Espagne (organisme de l’action caritative et sociale de l’Église catholique en Espagne) communique que 20% des Espagnols sont à classer dans la catégorie des pauvres (France 8%), même si la pauvreté n’est pas venue dans le pays par l’opération du Saint Esprit et que l’Église catholique se donne sans compter pour essayer d’aider au mieux les victimes de l’irresponsabilité très humaine de certains politiques. Un article du journal « El País » qui est loin d’être un fan de l’église catholique, a repris des informations des autorités catalanes qui ont néanmoins reconnu que si l’accueil du Pape avait un coût, les retombées économiques étaient par contre bien plus importantes (de l’ordre de 20 à 30 fois plus, notamment pour le secteur hôtellerie-restauration).
Et tandis que les syndicats préparent à Barcelone une grève des autobus pour protester contre sa visite, sans oublier les embrassades à pleine bouche des paires d’homosexuels et autres inventions pavloviennes du même acabit, prévues sur le chemin du passage du Saint Père (1) , des associations très efficaces et sympathiques s’activent comme celle de la Croix de Saint André, comme le montre sa belle affiche (Organisation d’un rassemblement le 4 novembre pour montrer que le Pape est attendu à Barcelone).
Voir aussi: http://www.cruzdesanandres.org/alertas.php .
Son action pro-vie, pro-défense de l’enfance, tout au long de l’année, mérite l’admiration. Ne laissons pas les médias faire croire que l’information qu’elles véhiculent reflète l’âme de tout un peuple…
Note
(1) Voici un article issu du site en français La Clau, qui s'intitule lui-même "Actualité et société en Catalogne nord et sud".
Ils appellent cela "opposition joyeuse": ah bon, parce qu'ils se trouvent drôles?
Moi, je les trouve plutôt navrants.
En passant on voit bien qui est à l'origine de ces grotesques mascarades; destinées à faire "flop", comme d'habitude!
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Opposition joyeuse à la visite du Pape Benoît XVI à Barcelone
Samedi 23.10.2010
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La visite du Pape Benoît XVI à Barcelone, le 7 novembre, suscite un large expectative chez les croyants, dont plusieurs centaines d'habitants des Pyrénées-Orientales qui emprunteront des autocars mobilisés par l'évêché de Perpignan-Elne. Mais du côté des opposants à cette venue papale, qui comportera un tour en ville puis la consécration de la Sagrada Família, la protestation s'organise. Internet, et surtout Facebook, sont déterminants dans ce mouvement, qui comprend une « besada » homosexuelle, lors de laquelle les amoureux d'un même sexe sont invités à s'embrasser sur la voie publique. Une autre mobilisation, photogénique (??) à souhait, invite les citoyens les plus critiques à sortir nus, tandis qu'une autre encore consistera à la construction d'un préservatif géant sur le parcours emprunté par Benoît XVI. Cette panoplie comporte encore une variante, qui pourrait faire mouche. En effet, les partisans d'une laïcité stricte ont présenté ce samedi une campagne dénommée « Jo no t'espero » (Moi, je ne t'attends pas). Sous forme d'autocollants et d'images diffusées sur Internet, les opposants à l'archevêché de Barcelone prévoient de faire parler d'eux, en s'appuyant également sur une manifestation, le 4 novembre.
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