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Entrée dans l'Avent

La veillée "pour la vie naissante" du 26 novembre, et l'Angelus du 27, où le Saint-Père médite sur "l'attente". Deux beaux collages de Gloria (27/11/2010)





Méditation d'Angelus
(Source)
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Aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent, l'Église commence une nouvelle année liturgique, un nouveau chemin de foi, qui, d'un côté, fait mémoire de l'événement de Jésus-Christ et, de l'autre, s'ouvre à son accomplissement final. C'est précisément de cette double perspective que vit le temps de l'Avent, en regardant à la fois à la première venue du Fils de Dieu, quand il est né de la Vierge Marie et à son retour glorieux, quand il viendra "juger les vivants et les morts", comme nous le disons dans le Credo.

Sur ce thème suggestif de "l'attente" je voudrais maintenant m'arrêter brièvement, parce que c'est un aspect profondément humain, où la foi devient, en quelque sorte, un tout, avec notre chair et notre cœur.

L'attente, le fait d'attendre, est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale. L'attente est présente dans mille situations, de la plus petite et la plus banale à la plus importante, qui nous implique complètement et profondément.

Pensons, parmi celles-ci, à l'attente d'un enfant de la part de deux époux; à celle d'un parent ou d'un ami qui vient de loin nous rendre visite; pensons, pour un jeune, à l'attente du résultat d'un examen décisif, ou un entretien d'embauche; dans les relations affectives, à l'attente de la rencontre avec l'être aimé, à la réponse à une lettre, ou à l'accueil d'un pardon ...

On pourrait dire que l'homme est vivant aussi longtemps qu'il attend, aussi longtemps que dans son cœur l'espérance est vivante. Et on reconnaît l'homme à ses attentes: notre "stature" morale et spirituelle peut être mesurée par ce que nous attendons, ce que nous espérons.

Chacun de nous, donc, surtout en cette période qui nous prépare à Noël, peut se demander: et moi, qu'est-ce que j'attends? Vers quoi, à ce point de ma vie, mon cœur est-il tendu?
Et cette même question, on peut se la poser au niveau de la famille, de la communauté, de la nation. Qu'attendons-nous, ensemble? Qu'est-ce qui unit nos aspirations?
Dans la période précédant la naissance de Jésus, en Israël, l'attente était très forte du Messie, c'est-à-dire de l' "oint", descendant du roi David, qui aurait enfin libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le royaume de Dieu. Mais personne n'aurait jamais imaginé que le Messie naîtrait d'une humble jeune fille comme Marie, fiancée à Joseph le juste. Même elle ne l'aurait jamais pensé, et pourtant dans son cœur, l'attente pour le Sauveur était si grande, sa foi et son espérance étaient si ardents que Lui put trouver en elle une mère digne. Du reste, Dieu lui-même l'avait préparée avant tous les siècles. Il existe une correspondance mystérieuse entre l'attente de Dieu et celle de Marie, la créature "pleine de grâce" totalement transparente au dessein d'amour du Très-Haut. Apprenons d'Elle, Femme de l'Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment profond de l'attente que seule la venue de Dieu peut combler.

Un Pape qui parle au coeur de l'homme Voyages 2011