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La lettre de Jeannine (I)

Retour du Pape à Rome, visite à Palerme, concert de l'ENI, et quelques commentaires désabusés mais tristement réalistes sur les medias et l'"opinion" (7/10/2010)

Je réinitialise la numérotation, dans cette rubrique désormais bien installée, et très appréciée.
Les lettre précédentes sont ici: http://tinyurl.com/287ssx8
Voir aussi le récit du voyage en Grande-Bretagne: http://tinyurl.com/265mfuy

Je suis attentivement les informations qui alimentent votre site et je vous en remercie. Plus le temps passe plus je constate que la France s'éloigne de l'excellence qui fut sa caractéristique pendant de longues années pour plonger dans une décrépitude effrayante. Certains de nos médias, et malheureusement les plus écoutés et appréciés du public, brillent par leur nullité doublée d'un parti-pris hostile, véhément, haineux à l'égard de notre Pape. Je trouve désolant et peu gratifiant de suivre servilement tout ce que les pages écrites et les émissions de radios présentent comme avéré donc comme paroles d'Evangile. Il faudrait réfléchir oui mais c'est trop fatigant et demande du temps.Le temps est une denrée rarissime alors pourquoi le gaspiller quand des médias, soucieux de votre bien-être disent-ils, vous dictent ce que vous devez penser, dire, croire, pour être en accord avec la société dans laquelle vous vivez. Que tant de personnes acceptent cette dictature, ce formatage, me laisse perplexe et révoltée à la fois. Pour moi les journalistes étaient des vecteurs de la transmission de l'information; que j'étais naïve!! Beaucoup transmettent de la désinformation, des mensonges, une accumulation de faits et paroles pris dans des messages volontairement tronqués. Dans les périodes de grande agitation, de "tsunami" on passe à la vitesse supérieure: calomnie, diffamation. Pour un journaliste qui écrit un jour un article vrai, combien d'autres paroles lancées dans les blogs par la même plume viennent démolir la même cible. Quand sont-ils sincères? que pensent-ils vraiment? Les personnes sont libres mais, pour moi, il est impensable d'être une girouette .



Compte-tenu des conseils avisés donnés à Benoît XVI avant ses voyages à risques et le pourcentage de déconvenues enregistrées par les mêmes organismes au retour, je crois que même avec une intelligence ordinaire on devrait être amené à changer sa ligne directrice d'action.
La Belgique au centre d'un profond malaise se manifeste comme elle peut et confond le ministère pétrinien de Benoît XVI avec la charge bien éphémère d'un ministre politique. Je pense que certains catholiques progressistes, prêts à tout balayer, apprécieraient de pouvoir changer de pape comme on change de gouvernement en cas de crise. Un vote, pourquoi pas un référendum et le tour serait joué!! ,pas si sûr car la formation d'un gouvernement s'avère particulièrement périlleuse parfois.



Benoît XVI a quitté Castel Gandolfo et a réintégré les hauts murs du Vatican. Pour ses voyages il ne choisit pas les destinations au hasard. La raison est toujours la même : renforcer les fidèles dans la foi mais ce qui le détermine en faveur de tel ou tel pays correspond à un désir, à une connaissance bien étudiée de ce qu'il va trouver et qui le pousse à s'y rendre. Pourquoi visiter des populations qui sont sans importance sur le plan du nombre d'habitants?, il y a bien sûr des catholiques mais ont-ils autant de valeur que les grandes villes qui permettent des rassemblements plus télévisuels?ce genre d'argument nous a été servi . Notre Saint-Père ne part pas avec des objectifs à remplir sous peine de voir la prime de fin d'année diminuée; ceux vers lesquels il va sont ses enfants et il est un formidable pasteur.



Avant son départ de sa résidence d'été et malgré un emploi du temps chargé il a su consacrer des moments précieux aux habitants et aux enfants pour leur dire, leur redire sa profonde reconnaissance son sincère attachement à cette jolie ville dans laquelle il se sent "à la maison". Aux enfants il a confié des souvenirs d'enfance en toute simplicité, très spontanément; je pense qu'il n'y avait pas de photographe officiel puisque photovat.com n'a pas ouvert une rubrique pour cette brève rencontre. Les autorités n'ont pas été oubliées mais l' au revoir aux personnels qui ont travaillé plus spécialement pour lui, et regroupant les parents, les enfants, et tous les salariés a donné lieu à un rassemblement familial. Dans un cadre de verdure, la grande image regroupant le photographe, tous les participants, évoque pour moi, la grande place d'un village, un jour de fête avec des tables, des lots et à la place des autorités une silhouette blanche qui lit un discours, serre des mains, embrasse des enfants, caresse des visages, le tout avec douceur, avec un sourire apaisant. Benoît XVI a près de lui ses deux secrétaires et un autre prélat bien connu mais il n'y a aucune sophistication, rien de racoleur.



Au concert offert par l'ENI notre Pape a serré de nombreuses mains et il a eu la délicate attention de convier des pauvres amenés par la Caritas à cette fête;Il se trouvait donc dans une assemblée plus simple mais dans laquelle il évoluait avec facilité car les petits sont chers à son cœur de père.



La visite à Palerme a été un vrai succès. Les Siciliens se sont surpassés.Notre Saint-Père était très souriant, heureux de retrouver ceux qui l'attendaient. Le message qu'il voulait transmettre a été dit d'une voix ferme, sans effets de manches, sans grandiloquence, impressionnant dans sa sobriété, dans sa lucidité, son souci de la Vérité. Il avait son fidèle secrétaire qui, bien que n'étant pas collé à sa personne et fort souvent invisible, apparaît toujours au moment opportun en toute discrétion, suit sans cesse du regard les déplacements de son patron et veille à tout ce qui peut lui faciliter la fonction; j'ai apprécié qu'un grand parapluie blanc ait été ouvert pour abriter notre Benoît. Dès qu'il y a foule il se rapproche évidemment et cela m'a fait me souvenir de la façon prévenante dont il avait entouré Benoît XVI qui,à la sortie de la messe du 15 août à Castelgandolfo avait décidé d'aller vers les participants ravis qui n'attendaient que cela. Je crois que parfois il n'est pas très rassuré de le voir aussi sollicité avec affection par les fidèles. Pendant un court instant, sur une image, perdu au milieu des séminaristes, des religieux et religieuses dans une ambiance exubérante, j'avais perdu notre Benoît et ne l'ai retrouvé que grâce à une main fine dépassant d'une manche blanche et saluant ses admirateurs. Impossible de croire que certains en sont encore à lui reprocher son manque de charisme, toujours la même bouillie insipide pour les chats resservie par les mêmes nostalgiques ou incapables de réviser leur jugement. Notre Saint-Père a fait comme le bon vin, paraît-il. Il s'est bonifié non pas sur les plans intellectuel et spirituel, là il est au top, mais sur le plan relationnel. Le débutant figé dans ses vêtements d'apparat, qui ne savait trop quelle attitude prendre, avec un secrétaire lui aussi novice dans la fonction ( pas de répétitions ni de générale avant de se lancer sur le devant de la scène) font partie des images que je garde en mémoire et qui loin de m'énerver m'ont séduites et j'avais bien raison. Dès le lendemain, en simple tenue blanche, quittant son ancien appartement, le "jeune" Pape Benoît XVI retrouvait sourire et aisance. C'est d'ailleurs dans cette tenue ordinaire avec une mèche folle que je le préfère; j'ai un jugement très féminin. Ceci me permet de passer facilement à la rencontre avec les familles et les jeunes. 20000 présents, dans une ambiance JMJ, un pape souriant, saluant de tous côtés, la main gauche retenue par les fidèles et lui, le visage tourné vers la droite et saluant ceux qui ne voulaient pas être oubliés, qui a été la cause de nombreux manquements au protocole. De plus en plus souvent on l'applaudit pendant ses prises de parole et et il attend en souriant. mais surtout Il a été beaucoup embrassé et l'élan de ces baisers au Pape, ses mains qui se posaient sur celui ou celle penchée vers lui, tout cela montrait bien que le pasteur vivait avec ses enfants ce moment de foi, de joie. Les jeunes l'ont accompagné alors qu'il quittait le podium et j'aimerais bien savoir ce qu'ils ont montré à notre Benoît qui s'est penché pour regarder, c'était la dernière image de KTO, pourquoi pas une surprise pour le Pape et faire concurrence aux Anglais? Merci pour les belles images de Benoît XVI avec le beau chat noir en Angleterre. J'ignore comment se passaient les rencontres du temps de son prédécesseur mais depuis quelques années Benoît XVI, peut-être à cause de sa silhouette fragile, de sa simplicité, de son humilité, de sa bienveillance naturelle, est l'objet de gestes prévenants qu'il accepte avec simplicité.Je revois encore notre Pape visitant la Mosquée Bleue, ceux qui l'entouraient ne lui étaient pas spécialement acquis mais leur attitude était respectueuse, naturellement souriante. Lorsque notre Saint-Père redevient un simple pasteur il y a en lui une classe, une distinction innée qui font que le personnage reste au-dessus de la mêlée, et c'est très bien ainsi, j'ai horreur de la familiarité, des gestes enveloppants qui manquent de sobriété.



En repartant à l'aéroport, le Saint-Père a déposé une gerbe au monument du souvenir destiné aux victimes de la Mafia. Inattendu, cela fait partie des initiatives personnelles qu'il espérait pouvoir préserver et conserver et dont il avait parlé au début de son pontificat. Pour le coup les médias ont perdu une belle occasion de se taire. Ils parlent d'un voyage qu'ils ont crée de toutes pièces, qui n'a rien à voir la réalité mais qui leur permet de déverser leur bile, leur hargne. Je me demande comment ils peuvent se regarder dans une glace mais cela ne doit pas les déranger. Comment voulez-vous qu'ils aiment un homme qui par un geste imprévisible met à mal toutes les assertions qu'ils débitaient avec un sang-froid imperturbable. On falsifie les nombres de participants de façon drastique, on tronque les paroles prononcées en passant aux oubliettes celles concernant la Mafia et ses influences pernicieuses, on crée une polémique ayant pour base les anti-Mafia, on reçoit une gifle à la fin de chaque voyage soi-disant catastrophe et on pousse l'outrecuidance jusqu'à continuer à donner des conseils au Saint-Père en priant le Ciel que les prévisions les plus pessimistes se réalisent et permettent ainsi de le discréditer définitivement. Ceci est une interprétation toute personnelle de la mesquinerie que je leur attribue et de mon jugement totalement négatif à leur égard mais je suis persuadée de ne pas me tromper.



Grande chaleur ce matin à Rome et notre Saint-Père portait ce chapeau rouge, plus élégant que le précédent et qui lui va si bien, son secrétaire avait des lunettes de soleil et c'est la première fois que je le vois avec. Par grand soleil il est utile de protéger les yeux. A longueur d'année je porte des verres qui foncent à la lumière ce qui m'oblige à éclairer avec les phares de ma voiture les parkings trop sombres; on ne peut pas tout avoir.



Continuez à nous faire vivre au rythme de Benoît XVI avec des images heureuses et plein d'anecdotes craquantes qui montrent si bien l'humanité de cet homme que nous avons la grâce d'avoir pour Pape. En jetant un œil sur vos derniers ajouts J'ai trouvé la réponse à la question que je me posais au sujet du départ de la Place Politeama. François d'Assise parlait à la nature, aux animaux et Benoît XVI se sent proche de tout ce qui est simple, puisque création de Dieu. La décision de Mgr Gänswein montre bien, s'il en était besoin, la délicate attention qu'il porte à cet homme dont il partage la vie. Il est bien conscient de la lourdeur de la tâche et s'ingénie dans la mesure du possible à lui procurer des joies très simples qui touchent, peut-être bien plus qu'on ne le croit ou que Benoît XVI ne le laisse voir, cette personnalité attachante par sa luminosité et sa vaste intelligence.

Le Pape et le condom: une rigolade Une interviewe du Cardinal Ratzinger (I)