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Benoît XVI: au début d'un long pontificat

C'est Mgr Fisichella, récemment nommé à la tête du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation, qui le dit. (3/2/2011)

Benoît XVI en route pour un long règne
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Lors d'une conférence de presse hier, à Rome, pour la présentation d'un livre assez critique sur le Saint-Siège "C’era una Volta un Vaticano" (“Il était une fois le Vatican”) par Massimo Franco, (le Vatican y est décrit comme la fabrique de gaffes!) Mgr Fisichella, président récemment nommé du Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation a tenu des propos qui ont surpris son auditoire.
N'en déplaise à ceux qui commencent à dresser la liste des papabili en vue d'un prochain conclave, rien dans l'attitude du Saint-Père ne peut offrir la moindre prise à leur conjectures.

«Nous sommes au début d'un pontificat»


Source: http://cnsblog.wordpress.com/...
"Nous sommes encore au début d'un pontificat, et à mon avis, il est toujours difficile de porter un jugement ou d'offrir une analyse de grande portée au début."

Ces simples mots de l'archevêque Rino Fisichella, hier soir, en ont pris quelques uns par surprise. Il commentait un nouveau livre quelque peu critique à l'égard du pontificat de Benoît XVI, qui atteindra son sixième anniversaire en avril (C'era una volta il Vaticano de Massimo Franco).

L'idée que le pape Benoît pourrait jouir d'un long règne n'est pas nouvelle. Les journalistes ont remarqué que le pape allemand semble délibérément se ménager, un peu comme un coureur de longue distance le ferait. À 83 ans, il semble en bonne santé et son esprit est vif.

Mais Mgr Fisichella est le premier dignitaire de la Curie romaine à suggérer que les controverses, les scandales et les erreurs des six premières années du Pape Benoît pourraient à l'avenir ne plus être un tel sujet de préoccupation. À tout le moins, dit-il, "un certain sens de l'histoire pourrait nous rendre plus prudent de ce point de vue."

Il a rappelé que les premières années du Pape Jean-Paul II ont également été troublées par des désaccords et des dissensions internes, en faisant "les plus terribles et les plus longues années" de son pontificat. Le Pape Paul VI dans ses six premières années a été ignoré, un véritable "voix qui crie dans le désert", et il n'a acquis une stature en Italie que plus tard, avec des actes comme son appel direct aux terroristes des Brigades rouges, a déclaré Mgr Fisichella.

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