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Sur tous les fronts (2)

La liste de ceux qui critiquent le Saint-Père s'allonge, au point de devenir pénible (6/2/2011)

--> Voir ici:
Sur tous les fronts

S'ajoutent, à ceux précédemment évoqués (liste non exhaustive, et constamment en évolution)

- Une certaine Lucrèce Rego, sur un important portail catholique hispanophone (cf. A propos de Marcial Maciel)

- Le clergé allemand qui a initié via le journal gauchiste SZ une pétition , précédée d'un chantage (cf. Benoît XVI et le célibat des prêtres, et aussi Voyage en Allemagne, c'est parti), faisant pression sur lui avec des prétentions exhorbitantes: outre la fin du célibat sacerdotal obligé, rien moins que "l'ordination des femmes, la participation des fidèles à la nomination des évêques, la fin du rigorisme moral et l'acceptation par l'Eglise de partenariats homosexuels"!!! (rien ne les oblige à rester, l'Eglise n'étant pas une secte. Qu'ils s'adressent ailleurs, et bon vent!)

- Certains "conservateurs" de l'Eglise: de leur côté, il est de plus en plus clair que la "lune de miel" est finie. Ils attendaient "autre chose", ils sont "déçus", ils parlent de "tournant" dans le Pontificat; ils ne veulent à aucun prix ni d'Assise, ni de la "Cour des Gentils". Ils récitent encore machinalement "Oremus pro pontifice nostro", mais du bout des lèvres, le coeur n'y est plus. Au moment où toute une région du monde est près de s'embraser (et ses ressortissants déjà largement présents chez nous), ils refusent de comprendre l'appel pressant et pourtant indispensable: "nous sommes tous les membres d'une même famille" (et Dieu sait si dans une famille, on se tape dessus! mais l'espoir d'un père, c'est qu'on finisse par se réconcilier. Je crois que cette idée d'une unique famille humaine est l'un des "murs porteurs" de son pontificat, même si ce n'est pas facile à admettre, et même si sa mise en oeuvre peut s'avérer vaine).

Oui, il y a un tournant, dans le pontificat. Mais pas de son fait. Il l'est de ceux qui le tirent par la soutane depuis le début, espérant pouvoir le manoeuvrer, dans un sens ou l'autre, et qui réalisent qu'ils n'y parviennent pas.
Déjà quand il était cardinal, il n'appartenait à aucun groupe, à aucun courant, à aucune faction. Rien n'a changé depuis qu'il est Pape. Au contraire.

A cela s'ajoute la nullité absolue des "nouvelles du Vatican" relayées par la presse, oscillant entre macabre, grotesque, dérisoire, ou malveillant.
Je lis aujourd'hui avec consternation:

1. Le Pape n'est plus donateur (tiens! je croyais qu'on disait "donneur") de ses organes depuis le 19 avril 2005 (via l'AFP, le Figaro, le Nouvel Obs...). Je vois bien que depuis, le secrétaire personnel du Pape, Mgr Gänswein, a fait une mise au point, et que l'argument est devenu d'importance, y compris sur les sites "pro-vie"; cela n'enlève rien au fait qu'il a été obligé de réagir à une rumeur aussi malveillante que déplacée (et macabre) diffusée par les medias allemands, dont on connaît la "bienveillance" envers le Saint-Père.
2. Des disques du groupe Prêtres offerts à Benoît XVI (Le Parisien)
3. Quand les colombes de la Paix refusent de s'envoler (TF1).
4. L'aide au développement britannique a financé le voyage du pape (Le Monde)

Certes, le Pape n'a pas besoin d'être "défendu". Mais il ne faut pas oublier que cette information caricaturale est la seule, ou presque, qui atteindra l'"opinion".
Il est permis de s'en irriter.

Appel pour un "wikipedia" catholique Le parvis des gentils à Paris