Les lobbies catholiques!
Selon le professeur Frydman, l'un des "pères" (!!) du bébé-médicament, ce sont eux qui freinent la recherche médicale dans le domaine de la génétique. Heureusement! (9/2/2011).
La station de radio Europe 1 a été particulièrement en pointe dans la défense du "bébé-médicament", allant jusqu'à tenir des propos carrément cathophobes.
Mardi matin, l'éminent Fogiel, grand spécialiste de morale, de médecine et de biologie, invitait un "inquiet" professeur Olivennes pour dénoncer le rôle "néfaste" des "lobbies catholiques".
(écouter ici)
Le soir, rebelote, avec le professeur Frydman, dans le journal de Nicolas Demorand (à écouter en entier ici, vers 8'), qui s'en prend de façon totalement hors de propos à certains hommes politiques "qui ne font pas mystère de leur religion".
J'ai découpé le passage où le Pr. Frydman dérape (c'est un mot que cette radio aime bien): frydman.mp3 [750 KB]
Le blog "Padreblog", décidément très bon, relève avec courage "les mensonges du Professeur Frydman":
On ne parle que de cette dernière prouesse scientifique, le jour même de l'ouverture des débats parlementaires sur la bioéthique : la naissance du premier "bébé médicament".
Le Professeur Frydman est venu défendre sur les ondes son exploit technique et scientifique, qui aurait dû enthousiasmer tout le monde à l'écouter.
...
Le Professeur Frydman est d'ailleurs bien conscient que le terme "bébé médicament" sonne mal. Cette expression laisse en effet transparaître le problème : ce bébé est le fruit d'une double sélection : on a choisi un embryon sain, puis parmi les embryons sains, un embryon compatible. Pourquoi vient-il à la vie, lui et pas un autre ? Parce qu'il est compatible. Parce qu'il va pouvoir servir. Être utile. Un médicament. C'est en tout cas un des critères de tri.
Alors le professeur Frydman demande au journaliste, sur Europe 1, ce soir, d'appeler ça autrement. "Bébé du double espoir" nous dit-il. Comment ne pas être pour, du coup ? Quand on commence à changer les mots, on veut faire oublier la réalité moins lumineuse qui se cache derrière.
La ligne rouge est franchie : on sélectionne des embryons, pour éliminer ceux qui ne sont pas sains et même ceux qui ne sont pas compatibles. Cela porte un nom, terrible : eugénisme.
Le Professeur Frydman développe un argumentaire indigne de ses fonctions, s'en prenant avec violence à l'Eglise, l'accusant de ne pas aimer les enfants, ni de comprendre la détresse des parents. Il ne peut s'empêcher de faire une allusion à peine voilée aux scandales pédophiles, laissant imaginer que l'Eglise n'aime les enfants que pour abuser d'eux. C'est ignoble, odieux, mais ça laisse juste entrevoir la haine de cet homme pour ceux qui l'empêchent de trafiquer la vie tranquillement.
