Christian Estrosi chez le Pape
Le député-maire de Nice assistait hier à l'audience générale, à l'issue de laquelle il a pu s'entretenir quelques instants avec le Saint-Père (24/2/2011)
Tout ce que je connais de Christian Estrosi, on peut le lire sur sa notice Wikipedia.
Il fait peut-être partie de ces hommes politiques qui n'ont pas le courage de mettre leurs convictions au service de leurs actes... Ou peut-être n'a-t-il pas le choix?
Mais qu'un homme politique demande à rencontrer le Saint-Père, c'est déjà quelque chose. En France, c'est presque inespéré. L'argument de l'opportunisme électoraliste ne tient pas debout, car sinon, qu'est-ce qui empêcherait tous ses confrères, au moins ceux qui se classent "à droite" de demander une audience au Pape?
Je me réjouis donc sans arrière-pensée de cette information parue dans la presse régionale (contrairement à ce que laisse supposer l'article, il ne s'agit pas d'une audience privée, mais d'une simple rencontre informelle à la fin de l'Audience générale du mercredi...)
Christian Estrosi reçu par le pape Benoît XVI au Vatican
jeudi 24 février 2011
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Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, était hier matin au Vatican où, à sa demande, une audience lui a été accordée par le pape Benoît XVI (*). L’occasion d’évoquer combien la religion chrétienne et le catholicisme comptent dans l’histoire de Nice dont la dimension religieuse possède des racines lointaines. Comme en témoignent, sur la colline du château, les vestiges récemment découverts de la première église, datant du Ve siècle, et de son baptistère.
- Comment s’est déroulée la rencontre ?
- Elle a tout d’abord été un moment d’émotion, car la personnalité de Benoît XVI est fascinante. Sa voix compte et je la respecte beaucoup, parce qu’être pape en 2011 requiert un esprit d’ouverture à la mesure des problèmes de notre temps. La rencontre a été chaleureuse. Je souhaitais rencontrer Benoît XVI par conviction, et aussi parce qu’il est toujours intéressant pour un homme politique d’avoir un échange avec la personnalité universelle qu’il incarne. Je m’étais déjà entretenu ainsi avec Jean-Paul II en 1995.
- Sur quoi a porté cet échange ?
- J’ai d’abord tenu à témoigner au pape tout mon respect et lui dire combien à Nice et dans mon département, j’étais attaché en tant que président d’Alpes-Maritimes-Fraternité, à une relation apaisée entre les religions. Nous avons été l’un des premiers territoires de la Méditerranée à être christianisé, d’où un profond attachement pour les grands principes de la religion chrétienne autour desquels notre civilisation s’est développée. J’ai tenu à souligner combien l’évêque du diocèse de Nice Mgr Sankalé, à la tête du clergé des A.-M., joue aujourd’hui un rôle majeur dans la vie humaine et sociale. Le pape m’a pour sa part confié son admiration pour Nice, sa beauté, sa dimension culturelle et son histoire. Il a eu des mots très chaleureux et bienveillants en me demandant de les transmettre à l’ensemble de la cité.
*Christian Estrosi était accompagné d’une petite délégation de ses collaborateurs et d’un représentant de la communauté franco-italienne de Nice, M. Paolo Celi.
