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Le vicaire apostolique en Lybie croit au dialogue

Un article paru sur le site en espagnol <infocatolica.com>, traduit par Carlota (8/3/2011)

Carlota:


L’Église est toujours en première ligne, en Libye comme ailleurs. Bien évidemment je n’ai jamais eu aucune sympathie pour Khadafi, dirigeant dont les méthodes dans son pays et à l’extérieur s’apparentent à celles des dictateurs marxistes et leurs exportations de leurs idéologies de la terreur par tous les moyens; néanmoins je constate qu’il y a en Libye des « communautés » religieuses et un vicaire apostolique, ce n’est pas le cas en Arabie saoudite où un prêtre français a été arrêté il y a quelques mois pour avoir dit une messe dans un hôtel.

Article ici: http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=8594


«Je suis peut-être un idéaliste»
Le vicaire apostolique à Trípoli fait le pari du dialogue pour trouver une issue à la crise en Libye.
(Fides/InfoCatólica)
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Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, vicaire apostolique à Tripoli, en Libye, assure que la situation dans le pays « est très incertaine et qu’actuellement tout est possible ». À son avis, « le blocus et les menaces internationales convaincront difficilement les autorités libyennes de se rendre. Je suis peut-être un idéaliste mais je continue à croire à la possibilité du dialogue pour trouver une issue. Je me rends compte que ce n’est pas facile dans ce contexte parce que nous sommes allés au delà des limites de la violence ».

Mgr Martinelli décrit ainsi la situation de la communauté catholique: « Tous les vendredis nous célébrons 3 ou 4 messes dans différentes langues: anglais, tagalo (ndt langue des Philippines), coréen. Vendredi dernier comme mesure de précaution, nous en avons célébré une seule, pour une centaine de fidèles, surtout des Africains et des Philippins. Nous avons célébré la Messe pour donner l’espoir à ces personnes qui se voient obligées de rester ici de force, spécialement les employées philippines qui travaillent dans les hôpitaux et sont vraiment très courageuses. De la messe elles obtiennent une nouvelle énergie pour continuer à accomplir leur devoir, de même que les Africains qui travaillent dans des postes manuels et sont très fidèles à l’Église ».

En outre signale le prêtre, « tous les jours nous célébrons une messe dans l’un des centres où travaillent des soeurs de l’une des quatre communauté religieuses qui opèrent à Tripoli. Nous célébrons la Messe, également dans un centre de Santé où travaillent des dames philippines qui ne peuvent bouger de leur lieu de travail du fait des tours de service rigides », continue le vicaire apostolique à Tripoli.

« Le père Sandro, qui depuis longtemps se charge du suivi des réfugiés d’Érythrée, a pu revenir à Tripoli, avec une certaine chance, grâce à un avion de ligne en provenance de Malte. Nous sommes ainsi en train d’enregistrer ces personnes, pour pouvoir disposer de documents concrets qui puissent être présentés aux organismes compétents. Nous espérons qu’un pays pourra prendre en charge le destin de ces personnes » conclut Mgr Martinelli.

Le Jésus de Benoît XVI Le Pape à la télévision, Vendredi Saint