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Bref résumé de "Jésus de Nazareth"

C'est sur le site de Radio Vatican, un excellent guide le lecture, sans aucun parti-pris idéologique. (11/3/2011)

Texte en italien: Raffaella.
Ma traduction.
J'ai, dans la mesure du possible, indiqué les références dans l'édition en français.


Le Pape a voulu écrire cet ouvrage "afin qu'il puisse être utile à tous les lecteurs qui veulent rencontrer Jésus et croire en lui".
Le livre commence avec l'entrée de Jésus à Jérusalem comme "roi de la paix". Ce n'est pas un révolutionnaire politique, "il ne se fonde pas sur la violence". La violence est "un instrument préféré de l'Antichrist." (page 28)

- Dans le discours eschatologique (ch2) , Jésus parle de la destruction du temple et de Jérusalem, du Jugement dernier et de la fin du monde. "Dieu - affirme le Pape - laisse un large espace - et, selon notre impression, dominant - de liberté au mal, aux méchants; cependant, l'histoire ne lui échappe pas des mains" (p.48). Avec Jésus "a été dépassée l'époque du temple de pierre". "Quelque chose de nouveau a commencé". "Jésus lui-même a pris la place du temple, il est le nouveau temple", en Lui "Dieu et le monde sont en contact".

- Avec le lavement des pieds (ch3), Jésus est dépouillé de sa splendeur divine pour nous purifier de nos souillures. Il opère "un tournant radical" dans l'histoire de la religion: devant Dieu "ce ne sont pas les actes rituels qui purifient", mais c'est "la foi qui purifie le cœur". Selon l'exégèse libérale, "Jésus aurait remplacé la conception rituelle de la pureté par une conception morale", mais "alors - note le pape - le christianisme serait essentiellement une morale (p.78). "La nouvelle loi - au contraire - est la grâce de l'Esprit Saint, ce n'est pas une nouvelle règle, mais l'intériorité nouvelle donnée par l'Esprit même de Dieu". Etre chrétien est un don qui "se développe dans la dynamique de vivre et agir avec ce don".

- Pierre et Judas sont deux façons différentes de réagir à ce don. Tous deux l'acceptent, mais ensuite, l'un renie, et l'autre trahit. Pierre, s'étant repenti, croit au pardon. Judas aussi se repent, mais "il ne parvient plus à croire au pardon. Son repentir devient désespoir". "Avec Judas, nous rencontrons le danger qui menace tous les temps", (p.90) le danger que même ceux qui ont été une fois éclairés, "à travers une série de formes en apparence minimes d'infidélité, déclinent spirituellement ... ne sont plus capable de conversion". Avec Judas, la rupture de l'amitié avec Jésus "atteint jusqu'à la communauté sacramentelle de l'Église, où à nouveau il y a toujours des gens qui prennent "son pain" et le trahissent" (p.88)

- Commentant la prière sacerdotale (ch4) de Jésus, le Pape affirme que l'élévation du Seigneur sur la croix constitue "le Jour de l'Expiation du monde" dans lequel toute l'histoire "trouve son sens": se réconcilier avec Dieu

- Le pape aborde ensuite la question des différentes datations de la Dernière Cène (ch5) chez les synoptiques et chez Jean, en optant pour la version de Jean: La Cène se situe l'avant-veille de Pâques et Jésus n'est pas crucifié le jour de la fête, mais la veille. "Cela signifie que Jésus est mort à l'heure où, dans le temple les agneaux pascals étaient sacrifiés (p.136): Jésus, dans ce repas, se donne lui-même "comme le véritable Agneau, instituant ainsi sa Pâque" (p.137).

- A Gethsémani (ch6), Jésus vit «l'abîme du péché. Il se confie à la volonté du Père. Pierre s'oppose à la croix: une attitude - écrit le Pape - qui reflète «la tentation permanente des chrétiens, voire même de l'Église: réussir sans la croix" (p.177). Jésus demande aux disciples de veiller, mais en vain. "La somnolence des disciples au cours des siècles demeure une occasion favorable pour les puissances du mal" (p.178)

- Parlant du procès de Jésus (ch7), le Pape souligne que ce n'est pas «le peuple» juif en tant que tel qui a voulu sa mort, ne serait-ce que parce que Jésus et les disciples eux-mêmes étaient juifs. C'est l'aristocratie du temple qui l'a accusé (p.213).

- Au cours du procès, Pilate demande: "Qu'est-ce que la vérité?" (p.219). Et comme Pilate, beaucoup aujourd'hui rejettent la question de la vérité comme "insoluble" ou "qui provoque une certaine gêne". Mais sans la vérité - rappelle Benoît XVI - l'homme ne saisit pas le sens de la vie, il laisse le champ libre au plus fort ... " comme le démontre l'histoire de toutes les dictatures. La vérité est reconnaissable en Jésus-Christ".

- Jésus est crucifié (ch8): Ses premières paroles sont des paroles de pardon pour ceux qui l'ont crucifié, parce que "ils ne savent pas ce qu'ils font" (p.237). Cette demande du Seigneur "est une consolation pour tous les temps et pour tous les hommes" (p.239), même si l'ignorance révèle pafois une étroitesse du cœur et d'autres fois, se mêle à l'érudition et aux connaissances matérielles.

- Le bon larron "justement, sur la croix, vient de réaliser que cet homme sans pouvoir est le vrai roi". "Le bon larron est ... la certitude réconfortante que la miséricorde de Dieu peut aussi nous rejoindre au dernier moment; la certitude, même, qu'après une vie mauvaise, la prière qui implore sa bonté n'est pas en vain." (p.243)

- "Dans la passion de Jésus , toute la souillure du monde entre en contact avec l'immensément pur ... Si, en général, la chose impure à travers le contact, infecte et pollue la chose pure, ici, nous avons l'inverse ... la saleté du monde est effectivement absorbée, annulée, transformée par la douleur de l'amour infini". Ainsi, le Pape peut affirmer que "le bien est toujours infiniment plus grand que toute la masse du mal, aussi terrible qu'elle soit".

- Jésus est ressuscité (ch9). Sans la foi en la résurrection "la foi chrétienne est morte". "Seulement si Jésus est ressuscité, quelque chose de véritablement nouveau s'est produit qui change le monde et la situation de l'homme". Ce n'était pas le miracle d'un cadavre revenu à la vie. "la résurrection de Jésus est une sorte de « mutation décisive », un saut de qualité.. une possibilité qui concerne tout le monde et ouvre un avenir, un nouveau type d'avenir pour l'humanité". Les disciples, témoins de la résurrection, furent submergés par une réalité que jusque-là ils n'avaient tout simplement pas envisagé (p.280). Et "avec un courage absolument nouveau ils se présentèrent devant le monde pour proclamer: le Christ est vraiment ressuscité". Dans la résurrection - écrit le Pape - "il ne peut y avoir aucun conflit avec ce qui est une donnée scientifiques claire". Il nous est simplement dit qu'"il existe une dimension au-delà de ce que nous savons jusqu'à présent". Et ceci n'est pas en conflit avec la science.

- Avec Judas (p.310) le pape se demande pourquoi Jésus s'est manifesté seulement à quelques-uns et ne s'oppose pas avec toute sa force aux ennemis qui l'ont crucifié. "C'est le mystère de Dieu d'agir humblement. C'est seulement petit à petit qu'il construit dans la grande histoire de de l'humanité, son histoire ... Continuellement, il frappe doucement à la porte de nos cœurs, et si nous lui ouvrons, lentement, il nous permet de «voir» (p.311)". C'est cela le "style divin": ne pas submerger par la puissance extérieure, mais donner la liberté, donner et susciter l'amour".

- Dans le dernier chapitre , le Pape décrit la joie des disciples qui, malgré l'ascension de Jésus "ne se sentent pas abandonnés (p. 317-18) ... Ils sont sûrs que le Ressuscité ... est désormais présent parmi eux d'une manière nouvelle et puissante". Et pourtant, souvent, les disciples de Jésus continuent à avoir peur, comme les Apôtres sur la mer de Galilée au cours d'une tempête (p.321): «Aujourd'hui encore - dit le Pape - la barque de l'Eglise, avec les vents contraires de l'histoire, navigue à travers l'océan agité du temps. Souvent on a l'impression qu'elle va csombrer. Mais le Seigneur est présent et vient au bon moment ... c'est cela - conclut Benoît XVI - la confiance des chrétiens, la raison de notre joie, "dans l'attente de Jésus qui reviendra dans la gloire.

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