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Lybie: la ligne "no comment" du Vatican

... selon Sandro Magister très critique. Pourquoi je ne suis pas d'accord (24/3/2011)

Le dernier billet de Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it/...), violemment polémique dans sa première partie sur la "guerre" en Lybie, commence ainsi:




Je suis d'accord (à titre personnel!) avec Sandro Magister, quand il écrit:
"(..) ce qui a lieu actuellement en Libye, plus que l’extermination d’une population désarmée et innocente par le régime de Kadhafi, c’est une véritable guerre civile contre des insurgés qui sont eux aussi armés. Une guerre civile que l'intervention militaire de certains pays occidentaux paraît loin de résoudre avec succès".
"Dans cette confusion babélienne - écrit-il encore - il y a un élément de plus. C’est le silence des autorités de l’Église catholique".

J'ai parlé de cette mise en cause du "silence" du "Vatican" - on sait bien que c'est une façon indirecte de s'en prendre au Saint-Père - déjà avant-hier (Lybie (2)).

A mon très petit niveau, je pense, et je peux le dire sans trop de risque, que Khadafi n'est pas plus horrible que nombre de dictateurs avérés ou potentiels qui peuplent le monde.
Je peux même ajouter avec conviction que le témoignage du Vicaire Apostolique en Lybie (recueilli avant Sandro Magister par la Bussola, j'ai cru important de le traduire dès parution) est digne de foi .

Mais tout reste pour le moment, faute d'information définitive, "opinion personnelle", "intime conviction", et je n'accepte pas qu'on fasse pression sur le Pape pour lui dicter sa conduite. Si le "Vatican" garde le silence, il a ses raisons.

Je cite le cardinal Ouellet, entendu à l'instant sur un beau documentaire diffusé par KTO, "Benoît XVI, le Pontificat de la raison".
Il dit, parlant de Benoît XVI:
"Le mot qui renferme son Pontificat est la sagesse. A son âge, avec son expérience, c'est un homme de sagesse, dans ce qu'il communique, et aussi dans sa manière de réagir aux évènements politiques".
Tout est dit.

Pour conclure, je rappelle encore une fois les deux allusions de Benoît XVI (un homme de prière, et pas un pape politique, si tant est que ce dernier qualificatif ait un sens) au cours de ses deux dernières interventions publiques. Personnellement, je m'y tiens:
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Dimanche, à l'Angelus:
Ces derniers jours, les nouvelles préoccupantes qui arrivent de Libye ont fait naître aussi en moi une vive inquiétude et des craintes. J'ai prié le Seigneur particulièrement pour cela pendant cette semaine des Exercices spirituels.
Je suis à présent les derniers événements avec une grande appréhension, je prie pour ceux qui sont touchés par la situation dramatique de ce pays et j'adresse un appel pressant à ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires, afin qu'ils aient avant tout à coeur l'intégrité physique et la sécurité des citoyens et qu'ils garantissent l'accès aux secours humanitaires. Je désire assurer à la population ma proximité ému et je demande à Dieu qu'un horizon de paix et de concorde se lève au plus vite sur la Libye et sur toute la région d'Afrique du nord.

Mercrdedi, dans la catéchèse sur Laurent de Brindisi:
Aujourd'hui, comme au temps de Saint-Laurent, le monde a tant besoin de paix, il a besoin d'hommes et de femmes pacifiques et pacificateurs. Tous ceux qui croient en Dieu doivent toujours être sources et artisans de paix.

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