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Béatification de JP II, vue par JL Restan

"La joie du peuple et la mesquinerie de ceux que l'on dit sages". Encore un texte à savourer, une formidable bouffée d'air pur (2/5/2011)

Texte original en espagnol ici: http://www.paginasdigital.es/...
Traduction par Carlota, qui mécrit justement: Cet homme a la capacité rare d'écrire des choses positives.

Et c'est vrai qu'il est parmi les rares (j'excepte mes italiens préférés) qui ne cherchent en aucune façon à opposer les deux papes. Une démarche absurde, qui m'a toujours blessée. Même si humainement, on peut préférer celui-ci ou celui-là (et chacun peut deviner de quel côté mon coeur penche, mais je ne prétend représenter que moi), ils sont tous deux "Pierre".
Aujourd'hui encore, Raffaella se plaint sur son site que la chaîne de télévision publique RAI 3 n'ait rien trouvé de mieux, hier, que d'organiser un débat, dont l'invité-vedette, Marco Politi, est l'ennemi juré des Papes "vivants", comme l'a très clairement expliqué Massimo Introvigne (cf. Le bon Pape, c'est toujours celui qui est mort ), et donc aujourd'hui, de Benoît XVI dont il a opposé la "petitesse" à son "immense prédécesseur".

La joie du peuple et la mesquinerie de ceux que l’on dit sages.
José Luis Restán
29/04/2011
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Des hommes et des femmes de toutes races et de toutes conditions parcourent déjà les rues de la Ville Éternelle. Ils arrivent pour faire mémoire d’un homme qui leur a fait comprendre et sentir que le Christ n’était pas un souvenir du passé mais une présence qui agit aujourd’hui, qui change la vie, qui a une influence dans l’histoire. Un jour, il y a déjà six ans, ils avaient les yeux brillants de larmes. Aujourd’hui ils viennent avec un visage tout sourire parce que l’Église, après un examen minutieux, a reconnu que cet homme a vécu la foi, l’espérance et la charité au plus haut niveau, et à partir de maintenant peut être invoqué avec certitude comme l’intercesseur de leurs plus profondes attentes. Karol Wojtyla a été pour beaucoup un père, dans le sens le plus exact du terme: il les a engendrés dans la foi, il les a soutenu dans les épreuves, il les aidé à cheminer.

Ils viennent donc joyeux et la joie simple est un signe éloquent de la vraie foi.
Ils viennent joyeux aussi parce que cette histoire, la même histoire, continue. La barque de l’Église fend les mers agitées de notre temps, maintenant avec un autre timonier du nom de Benoît, lucide et doux, libre et indomptable. Mais il est toujours Pierre, le pêcheur, il est toujours l’homme pauvre et vulnérable, qui a travers la douleur, s’est converti au Christ pour dire : « Oui, Seigneur, Tu sais que je t’aime ». Et c’est pour cela que la traversée est sûre, parce le Ressuscité l’a chargé de confirmer ses frères et lui a fait savoir que jamais il n’abandonnerait son Église.

…Et les gens sont contents. Des familles, des jeunes, des vieux, des intellectuels et des ouvriers. Contents, oui, se sentant peuple, se sachant de l’Église de Rome, qui comme disait Newman, « pacifie toujours le cœur ».
Ils sont ce peuple au nom duquel osent parler tant de ceux qui n’en ont pas les titres, ceux qui humilient et sèment la zizanie, y compris à l’entrée de la noce. Ceux qui dérangent avec leur trop tôt ou trop tard, ceux qui accusent à droite ou à gauche ; les porte-parole d’une orthodoxie en dehors du corps vivant de l’Église, et ceux qui ont cherché de toutes les façons la rupture avec la grande Tradition ecclésiale pour faire leur révolution, marxiste ou bourgeoise. Les désenchantés d’hier et d’aujourd’hui, les rancuniers, ceux qui essaient de manipuler le peuple alors qu’ils sont un non-peuple. Ceux qui prétendent être des dominateurs de notre foi à nous au lieu d’être des collaborateurs de notre joie.

Mais les gens, non, les vrais gens, les bons gens savent que, polémiques à part (qui empoisonnent le cœur), Pierre est le lieu de la paix ultime pour tout fidèle chrétien, d’autant plus quand il se trouve plus vulnérable et avec moins de pouvoir encore. C’est pour cela qu’ils sont contents, avec Jean-Paul et avec Benoît. Et ils rendent grâce à Dieu qui ne laisse pas tromper son Église, malgré la mesquinerie et la bassesse de quelques uns qui ont grandi à sa chaleur. Quelques uns qui se proclament sages et responsables. Des guides aveugles comme dirait l’Évangile. Mais le peuple est content à Rome et dans les cinq continents foulés par les sandales du pêcheur de Cracovie, d’ici peu au livre d’or de l’Église.





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300 000 personnes silencieuses Tea Parties en Allemagne (pourquoi pas en France?)