Articles Images La voix du Pape Lecture, DVD Visiteurs Sites reliés Recherche St-Siège
Page d'accueil Articles

Articles


60 ans de sacerdoce Saint-Marin, 19 juin Avec les tsiganes, 11 juin Croatie, 4-5 juin 2011 A bord de la Navette spatiale 7-8 mai: Aquilée et Venise Béatification de JP II Voyages 2011

Les héros du couvent animés par la foi


Ils ont risqué leur vie pour sauver le patrimoine des Clarisses, touché par le tremblement de terre de Lorca. Une belle histoire, traduite par Carlota (17/5/2011)

Carlota

Les actuels « soucis des grands » de ce monde ont sans doute fait oublier très vite, tout au moins en France, le tremblement de terre qui a eu lieu récemment en Espagne, plus exactement à Lorca, dans la région de Murcie (SE – côte méditerranéenne). Si heureusement les pertes humaines, même toujours trop importantes, sont restées limitées, les dégâts matériels sont considérables. Le petit texte ci-joint relate un fait sans doute pour bien des gens dérisoire (original journal ABC ici) mais il montre que l’humanité ne se résume pas à l’homo economicus et aux aspirations de la super classe mondialiste .

Les héros du couvent animés par la foi
Ils ont risqué leur vie pour sauver le patrimoine des Clarisses
------------------------
«Sainte Marie Madeleine, Saint François, Saint Joseph et le Crucifié sont encore sous les gravats. Sainte Claire est seule restée au dessus des décombres et nous avons sauvé Sainte Anne, l’Immaculée Conception, La Petite Sainte Thérèse et le Sacré Cœur de Jésus ». La sœur Isabel Teresa fait le bilan des victimes du tremblement de terre devant les restes du convent des Clarisses de Lorca (ndt Couvent de soeurs contemplatives. Établissement fondé en 1500 selon la règle de l’un des ordres de Saint François d’Assise.).

Les soeurs étaient présentes alors que l’on étayait l’église de leur couvent après le tremblement de terre de cinq heures de l’après-midi, quand de nouveau la terre trembla deux heures plus tard avec encore plus de force. Tout est tombé et certains pensent que ce fut bien un miracle que personne n’ait trouvé la mort dans le couvent. « Seigneur, nous sommes là pour te sortir de là » a dit Ginés Orenes, un voisin de Lorca qui poussé par sa foi et ignorant le danger s’est mis aussitôt à retirer les gravats avec l’aide d’un entrepreneur Pascual Mora. Leur objectif : récupérer le Tabernacle (ndt précision sans doute inutile, pour les catholiques les hosties consacrées sont la présence réelle du Christ d’où la remarque).

Les soeurs étaient toujours préoccupées, raconte Orenes. Il manquait l’Ostensoire. « Le lendemain, je suis revenu, je me suis remis au milieu des pierres et je l’ai trouvé presque intact ». Et l’Immaculée Conception, une œuvre de Roque López, connu comme l’un élève de Salzillo (ndt: l’un des sculpteurs espagnols le plus représentatif du baroque), restait toujours enterrée. Pour Orenes et Mora c’était une entreprise impossible. « Seigneur, envoie-moi tes anges car là je ne peux rien faire. Et les pompiers arrivèrent ».

La sœur Isabel Teresa qui caresse avec affection les doigts mutilés de Sainte Claire, rappelle comme l’un des pompiers n'était pas rassuré face au danger que supposait le sauvetage de l’Immaculée Conception, mais finalement avec quelques égratignures, ils l’ont sortie.

Aucune des dix clarisses n’a été blessée, mais l’édifice a souffert de dommages irréparables. Les cinq sœurs les plus âgées ont été transportées au couvent de Santomera, également situé dans la région de Murcie, et les restantes se sont installées dans un édifice adjacent servant à l’accueil et inauguré deux semaines avant le séisme. Là dans une salle installée comme oratoire, l’évêque de Murcie-Cartagène, José Manuel Lorca (*) a dit la première messe dominicale. L’évêque a déjà informé le Vatican du désastre que le séisme suppose pour les églises. Il y a différents comptes ouverts sur le site internet du diocèse (http://www.diocesisdecartagena.org/... ) .

Une cinquantaine de fidèles, parmi eux Ginés Orenes et Pascual Mora, ont assisté ce jour à la messe, puis à son issue ont partagé quelques gâteaux. L’Immaculée Conception, Sainte Anne, le Tabernacle et l’Ostensoir étaient heureusement présents lors de la cérémonie. La Petite Sainte Thérèse était restée à la cuisine.

Note de la traductrice


(*) Monseigneur Lorca, dès le jour du tremblement de terre, qu’il a ressenti également dans son palais épiscopal de Murcie où il se trouvait, a téléphoné à Lorca puis s’est déplacé sur les lieux du sinistre.
Il a notamment dit le jour même du tremblement de terre : « On m’a appelé du Saint Siège m’interrogeant sur ce qui se passait et très ému je leur ai demandé de remercier le Saint Père pour son intérêt » (Source http://www.religionenlibertad.com/... )

Affaire DSK: je ne voulais pas en parler (bis) L'Eglise contre la pédophilie des clercs