Nullité des medias (enfin, certains!)
Mon ami du site Belgicatho, recevant les alertes Google liées à Benoît XVI, s'interroge sur "L'échelle de nos valeurs humaines" (27/6/2011)
-> Article ici: http://belgicatho.hautetfort.com/...:
Ayant demandé au système Google de m'alerter chaque fois qu'il serait question de Benoît XVI dans l'actualité, j'ai été stupéfait de trouver un nombre important de messages d'alerte dans ma boîte électronique relatifs au pape. Mais de quoi s'agissait-il? De sa visite à Saint-Marin, de son enseignement sur la prière des psaumes, d'une audience importante accordée à un chef d'Etat?
Eh bien, non; l'information la plus fréquente concernait un véhicule hybride fabriqué par Mercedes pour la prochaine visite du pape en Allemagne.
Voilà donc l'intéressant et l'important!
Je fais la même constatation presque chaque jour depuis cinq ans!
Je me suis retrouvée personnellement une seule fois dans les "alertes" Google, pour une raison détestable que je ne crois pas nécessaire de répéter.
Voici par exemple les dernières perles:
Et ce n'est pas qu'en France!
Et ce n'est qu'un extrait!
Il y a aussi la non-information que l'ambassadeur d'Israël près le Saint-Siège n'aurait pas dit ce qu'il avait dit... sur Pie XII. Mais s'il ne l'a pas dit (qui lui avait posé la question?) pourquoi en parler?
[Belgicatho nous donne heureusement dans le même article l'occasion - à ne pas manquer- de relire le discours prononcé à Harvard en 1978 par l'immense Soljénitsyne].
Mais en plus de "l'échelle des valeurs humaines" (sur laquelle il y aurait décidément beaucoup à dire, mais beaucoup de gens, sans être "demandeurs" se contentent de ce qu'on leur offre), et sans parler de l'habileté de certains à "forcer" à leur profit les robots indexant les sites par mots-clés, ne faudrait-il pas aussi s'en prendre à la nullité de certains journalistes (il n'est pas question ici de généraliser, même si ceux-là sont bien trop nombreux, et l'exemple vient parfois de journaux très lus), dont les centres d'intérêt sont décidément affligeants, et surtout au cynisme de ceux qui les font travailler? C'est un sujet qui n'en finit pas de m'étonner.
Sur ce sujet, voir aussi, sur mon site: Le dernier des métiers
