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Les indignés et les fascinés

Riccardo Cascioli met en perspective, dans son éditorial de la Bussola deux évènements survenus en même temps à Rome, ayant eu tous les deux des jeunes comme protagonistes. (17/10/2011)

Sur les violences à Rome:
"Gentils" indignés, à Rome
Violences à Rome: un refuge à l'église!!!

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Les indignés et les fascinés
http://www.labussolaquotidiana.it/
Riccardo Cascioli
17/10/2011
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On ne peut s'empêcher de remarquer l'étrange coïncidence qui s'est produite ce samedi 15 Octobre à Rome. Au moment même ou environ 2000 jeunes mettaient la capitale à feu et à sang, quelques autres millier de jeunes dans la même capitale, se trouvaient non loin d'eux pour répondre à l'appel pour une nouvelle évangélisation: faisant la fête, écoutant des témoignages de religieux et de laïcs et enfin accueillant avec une très grande chaleur les paroles du Pape Benoît XVI (cf. Nouvelle évangélisation).
Bien sûr, ce sont les premiers qui ont fini sur les journaux et à la télévision, mais on ne doit pas s'en formaliser: nous savons depuis toujours qu'un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse. Et pourtant cette coïncidence est déjà un jugement sans appel.

L'indignation peut être, en soi, provoquée de façon compréhensible, par l'injustice, mais à la fin elle ne génère que la colère et la violence. Et les distinguo entre les manifestants pacifiques et les violents ne trompent pas. Même sans les incidents graves qui se sont produits, la manifestation des soi-disant «indignados» aurait été violente, même sans l'être physiquement. Parce que l'indignation fait violence au cœur de l'homme, qui exige le bonheur, la recherche du sens de soi et la réalité, qui est fait pour construire, pour marcher vers un but. L'indignation nie la réalité, décharge sur un autre ou sur le système la responsabilité de son propre malheur, du manque de sens. Elle prend pour alibi les responsabilités des autres excuses pour justifier son propre désengagement de la réalité.

L'homme est vraiment pacifique quand il a un but clair, quand il entrevoit le sens de son propre chemin. Et il avance, parce qu'il est fasciné par une beauté, comme cela apparaissait évident dans la Salle Paul VI en observant les milliers de jeunes et de moins jeunes, appartenant aux multiples mouvements et groupes ecclésiaux, qui ont participé à la rencontre sur la nouvelle évangélisation.

Seuls ces jeunes peuvent être une réponse exhaustive à la violence des premiers? Comme l'a dit le Pape: «L'homme contemporain est souvent confus et ne réussit pas à trouver les réponses aux nombreuses questions qui agitent son esprit sur le sens de la vie et les problèmes qui se posent au plus profond de son cœur. L'homme ne peut pas éluder ces questions qui touchent à la signification de soi et de la réalité, il ne peut pas vivre dans une seule dimension! Au lieu de cela, souvent, il est éloigné de la recherche de l'essentiel dans la vie, tandis qu'on lui propose un bonheur éphémère, qui satisfait pour un instant, mais laisse très vite tristesse et insatisfaction" (cf. Nouvelle évangélisation).

Grandir dans la foi, la vivre et l'annoncer est alors décisif pour tous ceux qui cherchent une réponse à leurs désirs les plus profonds, et à éradiquer du cœur de l'homme cette violence dont l'indignation n'est que la première manifestation.

Notes sur les indignés



(extraits)
Les “indignés” ressemblent très peu à leurs parents soixante-huitards. Ils sont souvent chômeurs ou intermittents. Leur stabilité dans la vie est aléatoire, qu’il s’agisse des sentiments ou de la profession. Ils ont peu de projets à long terme, peu d’ambition. Ils ne rêvent pas de s’enrichir, car ils ont eu dans leur enfance à peu près tout ce que l’on peut désirer.

(...) dans l’ensemble, ils sont terriblement les fils de leur temps, et si politiquement corrects que peu de médias les désavoueraient.
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Au fond, les “indignés” ne sont qu’un nouveau nom de l’extrême gauche. Nationaliser les banques, instaurer la taxe Tobin, supprimer le nucléaire et la guerre, effacer la culture de l’argent et de l’individualisme : voici un programme de “socialisme réel” bien compris, qui aboutirait tranquillement à tout le contraire de ce qu’il veut instaurer et au totalitarisme en prime, comme le XXe siècle nous y a habitués.

Violences à Rome: un refuge à l'église!!! La démocratie et les principes non négociables.