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Nous avons besoin de rêver

La seconde journée en Afrique de "Papa Benedetto" dans le récit de Giacomo Galeazzi, pour V.I. Et de belles photos, grâce au Benedetto XVI Forum. (20/11/2011)

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Nous avons besoin de rêver
Giacom Galeazzi, La Stampa
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Benoît XVI a accepté avec joie de rencontrer les groupes de fidèles qui en avaient fait la demande. Entre hier et aujourd'hui, en général à la nonciature, il a vu les missionnaires engagés dans la santé, et un groupe de bénévoles de Sant'Egidio. «Nous avons besoin de rêver», leur a-t-il dit, en bénissant la plaque de la "Maison du Rêve" (en français), où la communauté accueille et aide environ 150 enfants des rues.
«Merci pour l'accueil chaleureux, je dirais simplement 'l'accueil africain' que vous m'avez réservé. Telles sont les paroles par lesquelles le pape a conclu sa rencontre avec les évêques du Bénin, à la nonciature de Cotonou, au terme d'une journée dense en engagements, rencontres , paroles et actes, et surtout pour la chaleur des gens et des personnalités qui l'ont rencontré. Les gens dans les rues, à pied, en fauteuil roulant, en moto, ont montré leur affection d'une manière simple et spontanée. Les autorités l'ont fait avec des discours publics. Dans le palais présidentiel de Cotonou, où Benoît XVI a prononcé un discours fort, entre autres choses, en faisant appel aux décideurs politiques, afin qu'ils ne manipulent pas leur peuple, des paroles chaleureuses pour le rôle de paix du pape ont été prononcées par le président de la jeune République, Thomas Boni Yayi, et par la Chancelière, musulmane, Mme Koubourath Ossen. Celle-ci a en particulier souligné combien la présence du pape au Bénin confirme «une nouvelle fois l'attention particulière qu'il porte à la personne humaine, sans distinction de race, religion, profession ou rang», et a rendu hommage à l'évêque catholique Isidore de Souza, qui en 1990 coduisait la Conférence nationale qui a donné naissance à la jeune démocratie du Bénin.

Faisant la navette entre Cotonou, la plus grande ville de ce petit pays d'Afrique, et Ouidah, l'ancienne cité des esclaves, d'où au XVIe siècle, sont partis entre 15 et 20 mille êtres humains enchaînés, exportant ainsi leur religion, le vaudou, Benoît XVI a rempli la deuxième journée de son voyage en Afrique de rencontres significatives.
Après le discours au palais présidentiel, il est allé à Ouidah, où il a rendu hommage à la tombe du Cardinal Bernardin Gantin, son ami, «évêque africain courageux», héros national du Bénin, et où, dans la cathédrale dédiée à Notre-Dame, il a signé l'Exhortation Apostolique «Africae munus ».

A Ouidah, Papa Ratzinger a également rencontré les séminaristes à qui il a «avoué» qu'après 60 ans de sacerdoce, il ne regrettait pas d'avoir «accumulé au cours de sa formation des trésors intellectuels, spirituels et pastoraux».
A Ouidah, il a également évoqué la «Porte des esclaves», par laquelle passaient des hommes et des femmes enchaînés avant d'être embarqués sur les navires des négriers .
Entre l'après-midi et le soir, à Cotonou, Benoît XVI a rencontré les hôtes du Foyer des Sœurs de Mère Teresa qui l'ont accueilli en dansant, et dans la paroisse voisine de Sainte-Rita, un groupe d'environ huit cents enfants.
Un salut spécial à Benedikta, une petite fille enveloppée de langes blancs, née il y a deux semaines.
«Je me souviens du jour de ma première communion», leur a-t-il dit, après l'accueil, alors que les petits visages bouclés s'appuyaient avec confiance sur la blanche soutane du Pape venu de Rome .

Benoît XVI appelle l'Afrique à se lever Africae munus: vivre ensemble