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Mgr Reig a déclenché une belle tempête - selon le procédé classique, deux phrases ont été extraites des trois denses homélies de la Semaine Sainte. La meute médiatique se déchaîne, mais c'est le prix à payer pour que la voix de la vérité puisse être entendue. Longue défense sur Infocatolicà, traduite par Carlota (13/4/2012)

Curieusement, la rumeur n'a pas encore franchi les Pyrennées...

-> Voir ici:
Un évêque espagnol courageux...


Photo ici: http://www.obispadoalcala.org/obispo.html

Carlota

« Crucifie-le » : l’affaire Reig-Pla
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L’affaire de Msg Reig Pla n’a pas eu lieu à Cuba pour son premier Vendredi saint férié depuis cinquante ans, mais en Espagne! Elle aurait sans doute pu avoir lieu en France. Elle a été « provoquée » par quelques mots prononcés lors de la très belle et très longue homélie de l’évêque d’Alcalá de Henares, Monseigneur Juan Antonio Reig Pla qui a proclamé la doctrine de l’Église catholique en sa cathédrale conformément à la mission qu’il a reçue (voir l’original ici à partir de la minute 29mn, qui était encore en ligne le 9 avril ). Cette homélie comme celles du Jeudi Saint et du Samedi Saint était disponible sur le site internet de la Télévision Espagnole (RTVE à la carte) et méritait vraiment d’être écoutée. L’on y comprenait tout l’amour et toute la sincérité de son auteur.

Mais la petite phrase qui a tout déclenchée n’a pas été du goût des habituels groupuscules de pression particulièrement agissants. Et c’est là que l’on peut se rendre compte que si, peut-être à Cuba, certains sujets sont interdits, dans le très démocratique Occident d’autres le sont aussi et plus encore. Des nouveaux tabous ont été érigés, dans le sens presque original du mot tahitien « Tapu », ce qui est sacré, ce à quoi on doit tout sacrifier, comme dans l’expression « ta’ata tapu » qui désignait la victime choisie pour le sacrifice humain ! Certains sujets sont devenus des dogmes qui ne doivent pas être abordés et encore moins contestés.

Depuis cette homélie cet excellent prélat fait l’objet d’un déchainement médiatique quasiment hystérique de la part de certaines associations qui ont manifesté notamment devant la cathédrale de Madrid, et de certains hommes politiques. Le conseil d’administration de la chaîne devait également se réunir pour statuer sur la diffusion de l’émission religieuse. Et ne parlons pas du triste sire qu’est devenu le journaliste, écrivain et académicien espagnol Arturo Pérez Reverte (notamment auteur des aventures du Capitaine Alatriste, vieux combattant des « Tercios » espagnols en Flandres à l’époque des derniers Habsbourg d’Espagne) qui a osé écrire sur son compte « twitter » en parlant des évêques et de celui d’Alcalá de Henares en particulier (oubliant ce qui aurait pu être une maxime de son héros, « à vaincre sans péril, l’on triomphe sans gloire »): « Des tarés fanatiques, stupides et arrogants parce qu’ils croient avoir Dieu assis sur l’épaule, comme le perroquet d’un pirate », et « je me demande … N’y a-t-il pas une forme légale pour mettre en prison ou jeter hors d’Espagne cet imbécile dangereux ? » (cf Religion en libertad). Oui, triste sire que ce Pérez-Reverte à qui l’orgueil et la gloire ont fait perdre toute mesure. Et pourtant, comme il a eu du talent et comme son style d’écriture et ses romans ont pu avoir du panache et le sens de l’honneur… C’est lui qui aurait bien besoin d’écouter les homélies de Mgr Reig Pla !

Luis Fernando Pérez Bustamante, directeur du portail de réinformation « Infocatolica » (original complet ici en vo http://infocatolica.com/) a pris vigoureusement la défense du prélat en replaçant la phrase qui a provoqué le « lynchage » dans son contexte c'est-à-dire les trois homélies prononcées le Jeudi, Vendredi et Samedi de la Semaine Sainte, et qui parlent d’abord de l’Amour de Dieu pour nous les hommes, en opposition à la tromperie du Péché qui veut nous faire croire que le bonheur est là, et enfin de la rédemption toujours possible pour tous y compris les plus grands pécheurs.


     



Nous fidèles catholiques, nous devons être au côté de Mons. Reig Pla
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L’Espagne non catholique, et une partie de l’Espagne catholique qui vit dans la tiédeur que le Seigneur dénonce dans le livre de l’Apocalypse, est entrée en convulsion du fait de l’homélie que l’évêque d’Alcalá de Henares (ndt à une trentaine de km à l’Est de Madrid), Monseigneur Reig Pla a prononcée le Vendredi Saint (6 avril 2012). Le fait que la cérémonie ait été retransmise par la télévision publique nationale a impliqué une répercussion médiatique beaucoup plus grande. Mais même ainsi, je soupçonne que la polémique aurait été également déclenchée (ndt elle a peut-être d’ailleurs été déclenchée parce que justement Mgr Reig Pla est un évêque qui dérange). Comme cela a l’habitude de se passer dans ces cas, de l’homélie l’on n’a repris que les parties considérées comme conflictuelles.

Les médias ne rapportent pas le fait que Mgr Reig Pla, le jour précédent, le Jeudi Saint, a prononcé une autre homélie dans laquelle il a présenté Jésus Christ comme le Soleil de Justice qui « nous donne une lumière qui ne se terminera jamais. Et il est un feu d’amour si intense, que sa combustion, quand elle arrive à nous produit le changement de vie et le changement de notre cœur ». […]

Monseigneur Reig Pla a parlé des conséquences du péché. Le péché qui affecte pareillement la santé spirituelle personnelle et les relations entre les personnes, tant à l’intérieur de la famille que dans la société.[…] : «Notre cœur est insatisfait de nos péchés…Des péchés qui sont à l’intérieur de nous et que personne ne connaît. Ton orgueil, ton avarice, ta convoitise, ton envie, tes mauvaises pensées continues. Ces choses qui rendent impossibles la coexistence des uns avec les autres. Des personnes que nous connaissons et qui sont prises par l’alcool. D’autres qui sont tombées dans le piège de la drogue ».

Cette homélie rentre dans les chemins que peut accepter ce secteur de la société qui a apostasié la foi dans laquelle il a été baptisé. Or, un bon évêque ne peut pas faire moins que de signaler la gravité de l’immoralité sexuelle. Surtout s’il le fait dans le contexte d’autres offenses à la sainteté de Dieu. C'est-à-dire, qu’il ne s’agit pas d’une obsession pour les péchés qui se commettent en dessous de la ceinture, même s’ils sont les conséquences du désordre du cœur et de l’esprit. Mais les ennemis de la lumière, ceux qui vivent dans les ténèbres, cela les gêne tout particulièrement qu’un pasteur de l’Église parle des péchés en relation avec le sixième commandement du Décalogue (« tu ne commettras pas d'impureté ni d'adultère.»). Msg Reig Pla donne un avertissement aussi sur la situation de ceux qui ont « un amour si désordonné qu’ils ne savent plus ce que c’est qu’aimer, ceux qui s’adonnent à la prostitution…les prostituées elles-mêmes ».

Il n’en est pas resté là. Mgr Reig Pla a continué à être clair: « Nous prétendons être libres, et nous le professons tous les jours, mais nous sommes enchaînés à nos propres vices. Nous sommes enchaînés par ce qui nous entoure, par la publicité constante qui nous agresse, par le consumérisme qui essaie de pénétrer jusqu’à la racine de notre âme », a-t-il dit. Mais cela, messieurs, cela ne vous intéresse pas non plus.

Msg. Reig Pla nous a rappelé que Jésus Christ le Juste « s’est fait chair comme nous. Il vient cheminer avec nous. Il a passé par toutes les épreuves de la souffrance que nous pouvons éprouver, même les plus extrêmes. Semblable à nous en tout sauf dans le péché ». Et si ce même Soleil de Justice s’était chargé de toi et était venu résoudre tous tes problèmes ? a demandé l’évêque. « Et bien c’est cela la sainteté du Jeudi Saint » a-t-il répondu. « Le visage du Jeudi Saint c’est que Dieu est venu s’agenouiller aux pieds des hommes. C’est incroyable. Cette combustion d’amour qu’est la Très Sainte Trinité s’est manifestée en Jésus Christ, le Fils du Père, qui vient montrer le vrai visage de Dieu… Lui il vient se charger de toute la souffrance humaine ». […]

Les agences de presse ne parleront pas non plus de ces phrases de l’évêque du diocèse d’Alcalá de Henares :
« Est Dieu celui qui ouvre les cieux… C’est lui qui vient nous donner la main pour que nous puissions atteindre par sa grâce pure ce qu’est l’exigence de notre cœur… C’est lui qui nous a rachetés au prix de son sang. Lui qui a payé très cher pour qu’aucun d’entre nous ne se perde ».
Ni de celles-là : « Il n’y a pas de salut, chers frères, s’il n’y a pas de changement de cœur, si ne rentre pas ici abondante l’explosion d’amour qu'est le corps et le sang du Seigneur… c’est le sang du Christ celui qui est venu purifier notre cœur… il est venu nous donner un cœur neuf pour que nous puissions aimer, pour que nous nous laissions aimer, pour que nous cessions d’être égoïstes, pour que cessions d’êtres des adultères, des menteurs, des voleurs. Pour que nous puissions vivre selon la dignité des fils de Dieu… Nous ne le pouvons pas seuls… Ici il y a un mystère de grâce, qui vient avec l’Incarnation du Seigneur…Et pour qu’il ne manque à personne les bagages nécessaires pour l’éternité, le Seigneur nous a laissé le mémorial de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, qui est l’Eucharistie. C’est le plus grand trésor qu’a l’Église ». […]

Dans son homélie du Samedi Saint (original ici), le prélat a repris de nouveau l’objet de son prêche des deux jours précédents . Et il redonne l’image de l’exode du peuple élu en partant de l’Égypte - cela nous le faisons dans le baptême, vers la Terre Promise : « Nous aussi, chers frères, nous sommes invités cette nuit à sortir de l’esclavage d’Égypte . Nous devons initier notre vocation comme des fils de Dieu en purifiant le cœur de nos péchés, en sortant de tous nos esclavages…Nous avons été invités par le Seigneur à sortir du péché pour pénétrer dans le désert, où l’on écoute la voix des prophètes. Cette voix qui rend le cœur plein d’amour ».

L’évêque nous exhorte tous : « Chères familles d’Espagne, rendez votre cœur au Seigneur. Chers peuples d’Espagne, chère Europe, retournes à tes racines chrétiennes. Sinon, tu ne pourras pas subsister…L’Espagne ne sortira pas de sa crise si elle n’écoute pas la voix du Seigneur. Nos familles ne seront pas fortes si elles n’écoutent pas la voix du Seigneur. Notre vie succombera si nous n’écoutons pas la voix du Seigneur qui nous dit : Revenez ».

Et encore :

« Dieu te parle à travers les évènements de ta vie…Jésus Christ est venu nous prendre en charge pour faire une nouvelle alliance, une alliance éternelle, définitive…Il a détruit la mort, il a ressuscité et c’est la grande nouvelle de cette nuit…Tout n’est pas perdu…. ».

Et :

«La mort a été vaincue, chers frères. Ta mort. Et déjà tout est possible…Le Christ nous donne la véritable justice qui est d’être délivrés de la mort…Ne donne comme définitivement fermée, cher frère, aucune situation. Ouvre-toi au principe de l’espérance. Tout est possible. La paix sociale c’est possible. La justice en Espagne c‘est possible. Refaire les mariages c’est possible. Reconstruire les familles c’est possible. Reconstruire notre peuple c’est possible. Reconstruire ta vie c’est possible, pour que tu chemines dans le repos de Dieu, pour que tu puisses t’abandonner dans Celui qui est venu et t’a aimé jusqu’à l’extrême ».

Eh bien ? quelque chose à objecter ? Quelque chose à reprocher à cet homme de Dieu ? La pure doctrine catholique. Je vous demande d’écouter les homélies entières de Mgr Reig Pla à l’occasion du Triduum Pascal .

Alors, qu’est ce qui a tant scandalisé ceux qui ignorent volontairement les enseignements de l’Église ? Quelles sont les phrases de l’Évêque d’Alcalá qui ont indigné les prophètes du paganisme régnant et ceux qui les suivent ? Il les a dites dans l’homélie du Vendredi Saint (voir ici). Après avoir parlé de la malice du péché, « qui détruit l’homme et la femme » et qui est « vraiment une ingratitude face à l’amour le plus beau, une véritable injustice, car nous avons payé le bien que Dieu nous a fait, en le portant à la Croix », il a donné quelques exemples :

« Une personne à son travail, mariée, connaît une autre femme qui n’est pas la sienne. Et avec le temps et la coexistence, s’éveille dans son cœur une attraction pour cette femme. Ou à l’inverse. Une femme à son travail…C’est un leurre, car ce n’est pas sa femme, ni ce n’est son mari. C’est une injustice parce qu’il a promis la fidélité à sa femme ou à son mari. Mais c’est ce qui le détruit. Cela détruit le couple et sa propre personne. Et s’ils ont des enfants, c’est une énorme souffrance pour eux ».

Un autre exemple:

“Mettons une jeune femme, ou une femme, elle est enceinte et cela lui amène un souci énorme, pour toutes sortes de raisons, et elle est séduite et elle est tentée. Et quand elle va avorter dans une clinique, elle sort détruite, parce qu’elle a détruit une vie innocente et qu’elle s’est détruite elle-même. Des années et des années plus tard, des femmes qui ont avorté portent la souffrance dans leur cœur…parce que le péché porte toujours comme paye la destruction de la personne ».

Vous croyez que l’évêque n’a pas ce qu’on appelle « la sensibilité sociale » ? Et bien regardez le troisième exemple :

« Actuellement il y a des entrepreneurs qui arrivent à la fin du mois et ne peuvent payer leurs employés. Et nous sommes tous préoccupés par cette situation. Une chose est de ne pouvoir payer la paie de ses ouvriers et une autre serait de profiter de ses ouvriers. La tentation de cupidité, l’avarice des biens, peut amener à abuser du salaire des ouvriers, qui non seulement méritent le soutien pour eux mais aussi pour leur propre famille ».

Le prélat a continué à parler de la réalité que nous connaissons tous :

« La vérité est qu’il y a des situations qui sont difficiles. Combien de personnes que je connais qui ont été entraînés vers le vice et le péché à cause d’une situation de précarité. Des femmes qui par la tromperie de leurs chefs, leur ont accordé des faveurs sexuelles pour garder leur emploi ou pour avoir une promotion… Des jeunes que tu vois avec les sacs de plastique, le vendredi et le samedi soir, chargés de bouteilles d’alcool, ils pensent qu’ils vont découvrir le paradis . Parmi les endroits que j’ai visités en Espagne, j’ai même vu une discothèque qui s’appelle Doux Péché . Je passais souvent les matins des dimanches. Si vous aviez vu comment ils sortaient… c’étaient des cadavres ambulants, des gamins détruits, imprégnés d’alcool et de drogue. Le péché n’est pas doux… ».

Il a aussi parlé des prêtres qui mènent une double vie, qui se corrompent eux-mêmes et qui font du mal à l’Église. Mais comme c’est bien dit avec Juan Antonio [ndt Msg Reig Pla] :

« Plus que la malice du péché, plus que la puissance destructrice du péché, c’est la grâce régénératrice de Jésus Christ… Il n’y a rien d’impossible pour Dieu et il n’y a rien qui soit à la marge, chers frères, de sa miséricorde… Jésus Christ est celui qui se charge de tes péchés et des miens ».

Et juste alors il a prononcé les mots qui ont causé tant de scandale : « On ne peut corrompre les personnes. Pas même avec des messages faux. Je voudrais dire un mot à ces personnes portées par toutes ces idéologies qui finissent par ne pas bien orienter ce qu’est la sexualité humaine. Ils pensent déjà depuis l’enfance qu’ils ont une attraction vers les personnes du même sexe que le leur et, parfois, pour le vérifier ils se corrompent et se prostituent ou vont dans des clubs de nuit pour hommes. Je vous assure qu’ils rencontrent l’enfer ».

[…]

Et bien, moi je demande et j’implore le Seigneur pour qu’il nous envoie beaucoup d’évêques comme Monseigneur Reig Pla. Nous avons besoin de pasteurs qui parlent clairement, qui n’ont pas peur d’être rejetés comme cela est arrivé au Seigneur Jésus Christ et à son prédécesseur. Les mêmes qui demandent la tête de Don Juan Antonio, ils demanderaient la tête de Saint Jean le Baptiste. Ceux qui aujourd’hui, et même depuis des chaires épiscopales prétendent désavouer l’évêque d’Alcalá, sont les mêmes qui en leur temps ont voulu faire taire notre Seigneur et ont dit : « Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière. » (Jn 11,50). À ceux qui croient qu’il convient à l’Église la crucifixion médiatique d’un bon évêque, et non que toute entière elle souffre de l’opprobre d’une société qui se refuse à écouter le message du salut, je ne peux que leur dire qu’ils sont les mêmes que ceux qui en leur temps ont dit : « crucifie-le, crucifie-le ».

Il n’y a personne qui puisse éteindre le feu d’une prédication ointe par l’Esprit Saint. Rien ni personne ne peut faire taire la voix de celui qui dit la vérité, de celui qui montre le vrai visage du péché et offre le salut par la grâce de Jésus Christ. Il y a des prêtres et des pasteurs qui au cours de leur longue vie ont été, sont et seront incapables de prêcher quelque chose ressemblant de très loin à ce qu’a prêché Monseigneur Reig Pla en cette Semaine Sainte. Et bien, s’ils ne peuvent, ne savent pas ou ne veulent pas prêcher ainsi, au moins qu’ils ne s’unissent pas au chœur de ceux qui cherchent à détruire la crédibilité de cet homme de Dieu.

Je termine ce texte avec les derniers mots de l’évêque dans son homélie du Vendredi Saint :

« Une fois que vous aurez imploré le Seigneur pour toutes les choses, vous devrez venir embrasser la croix. Je vous invite à le faire sans peur. Embrassez la Croix. C’est le signe du salut. Embrasser la Croix signifie : Seigneur, je ne peux te le dire d’une autre manière. Simplement avec un baiser. J’embrasse la Croix, j’embrasse ma croix. Donne-moi des forces pour que je continue à vivre comme un fils de Dieu…par la Croix, à la rédemption. La rédemption nous ouvre les portes du ciel. Qu’il en soit ainsi, chers frères, pour vous tous ».

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Notes complémentaires de traduction
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Ce déchainement contre la Vérité proclamée par l’Église est un signe. Celui qui a cru pouvoir régner sur terre et tout particulièrement au XXème et en ce début de XXIème siècle, voit que l’homme perdu dans les idéologies puis repu dans le consumérisme de toutes natures, commence à relever un peu la tête, grâce à des hommes d’église courageux. La photo de Monseigneur Reig Pla saluant le Saint Père et que l’on pouvait voir sur le site de son diocèse montrait bien le chemin. Heureusement, il faut noter que le lynchage médiatique est considéré aussi pour beaucoup comme une réaction laïciste qui tombe à pic et que dans les blogs des voix s’élèvent pour s’y opposer, de même des hommes d’église espagnols et des laïcs ont déclaré que Mgr Reig Pla n’avait fait que dire ce que l’Église enseigne.

Le sondage de religion en libertad (http://www.religionenlibertad.com/), certes depuis un portail catholique, est unanime, entre ceux qui applaudissent les évêques qui prêchent la vérité quoi qu’il en coûte, ceux qui pensent que l’évêque a bien fait de profiter de la télévision pour porter son message à plus de gens, et ceux qui se doutent que les injures vont pleuvoir sur lui mais qu’il faut le soutenir pour évangéliser sans peur: