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C'est du moins ce qu'affirme Jean-Marie Guénois, sur le Figaro d'aujourd'hui. (14/4/2012)

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Nous en parlions ce matin: Lefebvristes: vont-ils rentrer au bercail?



La nouvelle figure en première page du Figaro daté du 14-15 avril, sur un quart de page, avec côte à côte une photo récente du Pape, en tenue d'évêque de Rome et une photo de Mgr Fellay... aussi en tenue d'évêque - choisies avec art - qui ont certainement leur signification.
En la lisant dans la vitrine d'un kiosque à journaux de Strasbourg, je me suis frotté les yeux.... avant d'acheter le Figaro!

Jean-Marie Guénois affirme:

La signature d'un document fixant les relations entre le Saint-Siège et les disciples de Mgr Lefebvre est une question de jours.

...

Benoît XVI pousse l'Église à se réconcilier avec elle-même
Les uns derrières les autres, Benoît XVI a abattu, de toute son autorité de pape, les obstacles qui empêchaient une pleine réconciliation avec les disciples de Mgr Marcel Lefebvre.

Et si un accord final est annoncé dans les jours qui viennent, l'essentiel du travail a déjà été fourni par ce pape.
- Rétablissement en 2007 - comme rite «extraordinaire» dans l'Église catholique - de la messe dite en latin, c'est-à-dire, selon le missel de Jean XXIII en vigueur avant le concile Vatican II.
- Levée des excommunications, en 2009, qui frappaient les quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre.
- Lancement des discussions doctrinales entre le Saint-Siège et la fraternité Saint Pie X, la même année, à propos du concile Vatican II.

L'échec apparent de ces dernières, il y a un an, avait donné l'impression d'un échec total de la négociation.
Le désaccord doctrinal entre les lefebvristes et Rome à propos du concile Vatican II est effectivement abyssal (ndlr: est-ce si vrai que cela? cf. Lefebvristes: vont-ils rentrer au bercail? ) . On avait simplement oublié que l'objet de ces échanges n'était pas de trouver un accord, mais d'établir la liste des différences et de leur pourquoi.
C'est donc en parfaite connaissance de cause, et donc sans aucune ambiguïté, que Rome entend sceller cette unité retrouvée avec Ecône, fief des lefebvristes en Suisse.
Elle passera probablement par l'attribution d'un statut spécial - une «prélature personnelle» - déjà expérimentée par l'Opus Dei. Cette structure donne une véritable autonomie d'action dès lors que la foi catholique est partagée. Son supérieur rend compte directement au pape et non aux évêques.

Mais la vraie «révolution» que Benoît XVI cherche à laisser aux yeux de l'histoire de l'Église catholique est ailleurs. Elle touche non pas des aspects périphériques de l'Église catholique. Ceux-ci font d'ailleurs déjà bondir les groupes opposés à cette réconciliation. Lesdits «progressistes» de l'Église conciliaire qui voient les «acquis» du concile Vatican II remis en cause. Lesdits «ultras» des rangs lefebvristes qui voient là une trahison et une compromission avec la Rome moderniste.

Cette révolution a pour ambition une vision élargie de l'Église catholique. Le théologien Benoît XVI n'a jamais admis qu'en 1962, la bimillénaire Église catholique se coupe de la culture et de la force de son passé. Plus qu'une réconciliation avec les lefebvristes, il vise donc, par ce geste, une réconciliation de l'Église catholique avec elle-même.

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A lire en entier ici: http://www.lefigaro.fr/