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Un calembour douteux pour une série mettant en scène des séminaristes, programmée sur Arte à l'automne prochain (27/6/2012)



Quand la télévision utilise l'Eglise pour faire le spectacle...

Il s'agit d'une série en huit épisodes qui sera diffusée sur Arte à l'automne prochain.
Rien que le titre - un calembour douteux - incite à la réserve.
Selon le site d'Arte:

Entre lumières de la foi et embrasements du monde, une série événement qui met en scène le parcours de cinq jeunes séminaristes.
Cinq candidats à la prêtrise entrent au séminaire, dirigé par le charismatique père Fromanger. Pourquoi ce choix de Dieu? Entre espoirs, doutes et épreuves quotidiennes, les voies du Seigneur croisent les paroisses désertes et les couloirs chuchotant du Vatican. Une immersion passionnante dans cinq univers secrets.


Générique ici.

Faisant une recherche sur internet, je constate que "La Vie" en a déjà parlé, en avril dernier.
L'article est mi-figue mi-raisin ("Hormis des erreurs grossières"...), mais pas non plus négatif ("la série est indéniablement documentée. On lui doit des moments de grâce"...), et évoque même "un scenario fouillé".
Après tout, c'est "La Vie".
On y apprend que Michel Duchaussoy y joue son dernier rôle (il est mort en mars dernier), celui du président de la Conférence des évêques "menant grand train dans son rutilant palais épiscopal".
On aurait aimé que ce dernier rôle d'un grand acteur ne soit pas une telle caricature.
L'article de La Vie évoque aussi le "magnifique personnage... [du] directeur du séminaire... sexagénaire qui jadis participa aux débats de Vatican II, icône d'une Église en prise avec le monde et donc tête de turc des tenants d'un cléricalisme pré-conciliaire".

Un internaute répond à l'auteur de l'article:

La série étant en partie tournée dans notre diocèse, j'ai eu la primeur de lire le synopsis des 4 premiers épisodes. Je ne partage pas votre optimisme... même si cela aurait pu être pire. Mais l'Eglise, notamment dans sa hiérarchie, est caricaturale. Les pauvres séminaristes sont tous soit amoureux de leur belle soeur, terrorisé pour avoir cassé une statue, empêché de vivre leur appel... bref je comprends que pour faire de l'audience il faille mettre du piquant, mais on dépasse les bornes. ..


A suivre...