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Il parle très librement du Concile Vatican II, et "des groupes qui agissent aux marges de l'Eglise". Résumé par un site italien (5/7/2012)

     



Mgr Müller:
La tâche du préfet est très claire: aider le Magistère du Pape, qui est le maître de l'Eglise universelle.

Interviewe sur Radio Vatican en allemand.
4 Juillet 2012
ASCA (d'après Raffa)
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«Les groupes qui agissent aux marges» de l'Eglise doivent mettre de côté leur résistance à s'ouvrir «avec confiance» à la proposition de réconciliation de Benoît XVI, dans la conscience que «l'on peut être catholique seulement si l'on reconnaît pleinement la foi de l'Eglise, ce qui inclut «le Magistère» dans lequel le Concile Vatican II a «un rôle particulièrement important».
Propos de Mgr Gerhard Müller, le nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans un entretien au programme allemand de Radio Vatican.
Interrogé sur les négociations avec les traditionalistes lefebvristes, où il aura un rôle de premier plan en tant que président également de la Commission pontificale Ecclesia Dei, l'ancien évêque de Ratisbonne répond: «L'objectif est toujours unité de l'Église et des fidèles avec l'Église. On ne peut être catholique que si on reconnaît pleinement la foi de l'Église».

Ceci inclut le Magistère, et dans le Magistère, le Concile Vatican II a aussi un rôle particulièrement important.
«Il est important - ajoute-t-il - de surmonter les blocages internes présents dans certains groupes aux marges, et que l'on s'ouvre avec confiance à notre Saint-Père Benoît XVI et à tous ceux qui agissent en son nom. Il ne s'agit pas de contraindre ou d'obliger de quelque manière les autres, il est important de reconnaître la liberté de la foi et la liberté des enfants de Dieu, mais aussi la plénitude de la révélation de Dieu, confiée à l'Eglise, et donc à son magistère , pour une interprétation fidèle. Par conséquent, j'exhorte de tout coeur tous ceux qui ont du mal à avoir confiance, et à chercher l'unit de l'Église et la vérité de la foi. L'unité de l'Eglise et la vérité de la foi sont les deux faces d'une même médaille».

Dans une interview à l'Agence autrichienne Kathpress, Mgr Müller ajoute qu' «il faut s'ouvrir à la tradition vivante» mais que celle-ci «ne s'arrête pas à un moment donné - par exemple, en 1950 - mais se poursuit au-delà».

Mgr Müller se penche également sur les relations du dicastère gardien de l'orthodoxie catholique avec ceux qui sont critiques envers l'autorité de l'Eglise. Pour le néo-préfet, on ne peut dialoguer avec eux que si «nous considérons dans sa totalité la recherche de l'homme vers Dieu et la vérité». Dieu ne peut pas «jamais être une question secondaire. Si nous mettons Dieu et Jésus Christ au centre de notre réflexion», alors nous pouvons réduire certaines tensions dans l'Eglise. La même chose vaut pour les malentendus».

«L'unité de l'Église de Dieu - ajoute-t-il - ne peut pas être rompue par des idéologies qui, de manière sectaire, à la fois à droite et à gauche, collaborent de façon surprenante et finissent par faire du tort à l'Église. Ces groupes ont, malheureusement, une résonnance médiatique bien plus grande que les millions de croyants qui suivent le chemin de la suite du Christ Jésus et font beaucoup de choses bonnes pour la construction de l'Eglise».

Mgr Müller a les idées très claires sur ce que sera sa nouvelle tâche:
«La tâche du préfet est très claire: aider le Magistère du Pape, qui est le maître de l'Eglise universelle, confiée à Pierre et aux Apôtres. Nous vivons une époque qui n'est pas toujours facile et nous souffrons tous un peu à cause du sécularisme, mais nous ne devons pas oublier la dimension transcendante, l'orientation vers Dieu de même - et c'est très important pour moi - que l'engagement à favoriser un climat de familiarité dans toute l'Eglise, et aussi ici, dans la Curie romaine, en particulier dans l'Eglise de Rome».
Müller n'a pas caché l'importance de parler la même langue que le pape, mais il a ajouté que dans l'Eglise « cela ne fonctionne pas comme dans le football où l'on se réjouit quand c'est son équipe qui gagne. Nous sommes la grande famille de Dieu».