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Juste avant de partir se reposer à Castelgandolfo, le Saint-Père renouvelle sa confiance à son Secrétaire d'Etat. (5/7/2012)

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Image ci-contre: Vacances aux Combes, juillet 2009 (http://benoit-et-moi.fr/2009-II)

     




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L'Agence Tm News (d'après
Raffa) commente la nouvelle en ces termes:

Si l'objectif des corbeaux était de hâter le départ à la retraite du cardinal Tarcisio Bertone, le résultat a été l'exact contraire.
Les fuites de documents confidentiels du Saint-Siège commencées en Janvier dernier - les Vatileaks - ont semblé à beaucoup d'observateurs vouloir cibler le principal collaborateur de Benoît XVI. Et ces dernières semaines se sont effectivement multipliées les «rumeurs» sur un changement de garde à la tête de la Secrétairerie d'État. Mais le pape est intervenu aujourd'hui en personne avec la publication inhabituelle d'un lettre dans laquelle il a confirmé sa confiance en son «Vénéré et Cher Frère» Bertone.



Au Vénéré et cher frère,
Monsieur le Cardinal Tarcisio Bertone
À la veille de mon départ pour Castel Gandolfo, je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance pour votre discrète proximité et pour votre conseil éclairé qui ont été d'une aide toute particulière ces derniers mois.

Ayant relevé avec amertume les injustes critiques qui ont été émises à votre encontre, j'entends vous renouveler l'expression de ma confiance personnelle que j'avais déjà eu l'occasion de vous témoigner dans la lettre du 15 janvier 2010 dont le contenu reste inchangé.

En confiant votre ministère à l'intercession de la bienheureuse Vierge Marie,
Aide aux Chrétiens, et des Saints Pierre et Paul, je suis heureux de vous adresser en plus d'une salutation fraternelle, la bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 2 juillet 2012

Benoît XVI

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Une fois de plus, le Pape confirme que c'est lui qui commande, et qui assume le poids des décisions et leurs conséquences. Il en donne ici une nouvelle preuve, après la nomination de Mgr Müller qui, même si elle fait grincer quelques dents, à droite et à gauche, est un choix longuement pesé (cf. JL Restan: Müller déménage pour Rome) et totalement personnel.

1. Il n'entend se laisser dicter sa conduite par personne, pas plus sur une prétendue démission que sur le choix de son Secrétaire d'Etat.
2. Il est parfaitement capable de communiquer directement, en disant les choses lui-même, sans passer par le canal d'un spin doctor. Sans parler de sa Lettre aux évêques, après le scandale Williamson (benoit-et-moi.fr/2009-I), et de la Lettre aux catholiques d'Irlande (benoit-et-moi.fr/2010-I), après celui des affaires de pédophilie dans l'Eglise, il l'a encore fait récemment à l'issue de la catéchèse du 30 mai dernier (Vatileaks: mise au point Papale)

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Une dernière remarque: en relisant, quelques semaines après les faits, certains commentaires de journalistes autour du cardinal Bertone (en particulier dans la presse italienne, et encore plus en particulier dans la Repubblica), et de ses relations avec le Pape, si j'étais à la place de ceux qui les ont écrits, mais plus encore de ceux qui les ont répandus - y compris en France - comme si c'était l'Evangile (enfin, la leur!), le rouge de la honte me monterait au front, et j'envisagerais sérieusement d'aller exercer mes talents dans une autre profession. Mais heureusement pour eux (et malheureusement pour nous) les lecteurs ont la mémoire courte. Et de toutes façons, la calomnie aura fait ses ravages, que les mises au point ne pourront pas effacer entièrement.