L'enfance de Jésus: honte aux journaux français(2)

L'article que j'ai publié hier sur ce sujet a suscité deux réactions remarquables... (26/11/2012)

cf. L'enfance de Jésus: honte aux journaux français!

On verra ailleurs (cf. Le boeuf, la mule... et les ânes ) qu'il est injuste d'incriminer les seuls journalistes français.
Carlota a enquêté en Espagne, et là-bas, c'est le boeuf et l'âne qui sont leur cible.
Comme si, des deux côtés des Pyrennées, les opérateurs des medias faisaient une compétition à qui écrirait le plus d'insanités.
Mais il serait trop simple de tout ramener à la simple ignorance crasse (qui est bien réelle). Il y a la volonté claire de ridiculiser la foi et de ramener l'Eglise à une institution hypocrite et fluctuante, tout juste capable d'accumuler gaffes et contradictions, et qui fonde cette même foi sur des fables pour enfants.

* * *

Christophe J.


Infidèle auditeur de différentes chaînes de radio, je n'avais jamais encore eu l'occasion d'entendre la journaliste dont il vous arrive de relater les exploits dans le domaine de la nullité concernant l'exposé élémentaire de sujets ayant trait au Vatican. Mais j'ai enfin eu l'opportunité de l'entendre ce matin ! C'est formidable tellement c'est bête! Et que dire du présentateur et/ou journaliste qui lui donnait la réplique? On aurait dit un sketch des "Inconnus" parodiant une émission ratéé de la télé régionale!

Nous sommes malgré tout devant un problème de taille: alors que rien ne tient dans le sketch, si ce n'est le grotesque, comment rétorquer finement et brièvement si, d'aventure, nous nous trouvons dans les conditions de répondre à, ou de commenter, directement ce type de pantalonade pour qui attendrait d'être éclairé par nous?

     

Monique T.


Les journalistes trouveront encore d'autres moyens de saccager cette merveille qu'est le livre du Pape.
Dans un livre sur l'enfance, J. Ratzinger était bien obligé de parler de la date de la naissance du Christ et de rappeler l'état actuel des connaissances à ce sujet. Le fait que cette date soit antérieure à l'an zéro de quelques années est archi-connu depuis longtemps et les journalistes devraient éviter de se ridiculiser en "révélant" que le Pape a "révélé" au public un fait que l'Eglise n'a jamais caché depuis que la recherche a permis de l'établir et que toute personne un peu cultivée connaît.
Ils croient que cette "révélation" va gêner (ils aiment ce mot) l'Eglise et que Benoît XVI a fait "une gaffe de plus".
On ne voit pas en quoi le déplacement de la date de naissance du Christ de quelques années à peine change la foi chrétienne mais les journalistes ne savent pas ce qui est important et leur but est toujours d'insinuer le doute chez les fidèles peu éclairés et le mépris du christianisme chez les autres.
C'est pour cela que Benoît XVI veut absolument qu'au cours de l'Année de la Foi, les fidèles approfondissent le contenu de leur foi. Il est lui-même un grand pédagogue, un des plus grands Papes-enseignants de l'histoire.

     

Pour répondre à la première de ces réactions (dont je salue l'humour rafraïssant!) je dirais hélas qu'il n'y a pas grand chose à faire, puisque nous n'avons pas les moyens de nous faire entendre face au rouleur-compresseur du nivellement médiatique. Tout au plus pouvons-nous faire marcher le bouche à oreille, en préparant des arguments convaincants au cas où ces grossières contre-vérités seraient proférées par des personne de notre entourage. C'est un peu ce que je tente de faire avec ce site, tout en étant bien consciente que ma démarche (comme celle des autres sites qui travaillent dans le même esprit que moi) est (hélas trop) auto-référentielle.