Pietro de Paoli serait... Christine Pedotti

(30/8/2012)

Information transmise par Y... dont je suppose qu'il souhaite rester anonyme ici.
Attention: la dernière chose que je voudrais faire à l'un et à l'autre, c'est de la publicité.

Pietro de Paoli serait... Christine Pedotti
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C'est du moins ce qu'on peut lire sur la notice wikipedia du premier, qui cite à l'appui de son scoop le bulletin de l'Amicale des Retraités de l'Enseignement Catholique de la Sarthe de juin 2011.

Est-ce vrai?
Eh bien, c'est assez crédible, encore qu'il soit à mon avis douteux qu'elle ait pu écrire certains livres toute seule (mais il y a des "documentalistes" pour cela).
Le cas échéant, il lui sera très facile de démentir.

Si c'était avéré, il serait d'autant plus scandaleux que cette dame, très en cour à La Croix ( "Pietro De Paoli" publie régulièrement dans la page "Forum" du journal "La Croix", nous dit wikipedia), et auprès de certains évêques (voir cette notice sur le site du diocèse d'Arras , qui parle, à propos de Vatican 2035, d'"Un récit formidable, plein d'émotion et de rebondissements; une belle invitation à la réflexion et à l'espérance") ait vu ses derniers livres (en particulier son "histoire du Concile") aimablement recensés sur le site de radio Vatican en français .
Je préfère croire qu'il s'agit d'une distraction des responsables, et pas d'une "infiltration" en pleine conscience, puisque Madame Pedotti, qui rêve du grand soir au Vatican, ne cesse de clamer sur tous les toits (en termes violents, et souvent grossiers !!) en quelle piètre estime elle tient le Saint-Père et son entourage, allant jusqu'à évoquer récemment la "Curie d'Augias" (cf. benoit-et-moi.fr/2012(II)) !!!

Et, toujours si l'information s'avère exacte, la modestie de madame Pedotti n'a rien d'évangélique.
Son livre-phare, Vatican 2035, publié en 2005 chez Plon, est flanqué de cet avertissement de l'éditeur:

Sous le nom de Monsignore Pietro de Paoli se cache une personnalité qui, en raison de sa position dans l'Eglise, ne désire pas révéler son nom.

Evidemment, il n'y a pas écrit "éminente personnalité", ni "haute position", mais le message, même subliminal, était bel et bien là: car qui imaginerait qu'un sous-fifre "ne souhaite pas révéler son nom" pour être publié? Revendiquer un anonymat mystérieux imposé par la célébrité est au contraire un excellent moyen pour l'être - et un grand classique. Or, en 2005, Madame Pedotti était une illustre inconue, ce n'est que par la suite qu'utilisant la technique typiquement gauchiste de l'agit'prop, elle s'est fait une petite notoriété, avec la complicité des medias toujours partants lorsqu'il s'agit de démolire l'Eglise, à travers le comité de la jupe et la conférence des baptisés - le tout en minuscules, comme il se doit.

Dernier point: Ses "Lettres à un jeune prêtre" (2010) sont préfacés par Mgr di Falco. Dommage pour ce dernier, qui aurait pu s'épargner (et à nous) ce douteux parrainage.

Et dire que cela fait tout juste 40 ans que le pape Paul VI dénonçait "les fumées de Satan qui, par une fente, étaient entrées dans l'Eglise" (cf. La prophétie de Paul VI )
Mais surtout, qu'il disait: "Que n'est-il pas entré dans l'âme et le cerveau de beaucoup de personnes, pourtant bonnes et honnêtes, en entendant retourner en critiques tous les biens qu'ils ont reçus de l'Église institutionnelle? S'il n'y avait pas cette Église du Christ ainsi constituée, qu'en serait-il aujourd'hui de tant d'âmes?" (cf. Quand Paul VI s'en prenait aux médias ).


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