Synode des évêques: pas de pessimisme!

Le message final a été présenté aujourd'hui. Premiers éléments (26/10/2012)

Le Message final du Synode des évêques consacré à la nouvelle évangélisation a été présenté aujourd'hui à la Salle de Presse du Saint-Siège.
Le bulletin VIS en propose une synthèse (ici: visnews-fr.blogspot.fr/2012/10/message-final-du-synode.. ).

Y sont abordés les thèmes de la famille, «comme le lieu naturel de l’évangélisation [qui] doit être soutenue par l’Eglise, par la politique et par la société»; de l'accès à la communion des divorcés remariés «confirmant la discipline relative à l’accès aux sacrements... [mais insistant sur le fait que] ces personnes ne sont pas abandonnées par le Seigneur, et que l’Eglise est une demeure accueillante pour tous»; de la vie consacrée et de la formation des prêtres et des religieux; des jeunes; du dialogue nécessaire de la foi avec l'éducation, la science, l'art, le monde de l'économie; du dialogue inter-religieux et de la condamnation du fondamentalisme.

Le document se termine par un message adressé aux Eglises des différentes parties du monde.
A l'Europe, il est rappelé que «bien que marquée par une sécularisation parfois agressive et blessée par les régimes passés, [elle] a créé une culture humaniste capable de donner un visage à la dignité de la personne et à l’édification du bien commun; les chrétiens européens ne doivent pas se laisser abattre par les difficultés du présent, mais ils doivent les percevoir comme un défi».

Encouragement que l'on retrouve dès la très belle introduction:

«... Les évêques évoquent le passage évangélique de Jean qui raconte la rencontre de Jésus avec la Samaritaine.
C’est l’image de l’homme contemporain, tenant une cruche vide, qui a soif et nostalgie de Dieu, et vers qui l’Eglise doit aller pour rendre présent le Seigneur. Comme la Samaritaine, celui qui rencontre Jésus ne peut pas ne pas devenir le témoin de l’annonce de salut et d’espérance de l’Évangile.
...
Conscients du fait que le Seigneur est le guide de l’histoire et que le mal n’aura pas le dernier mot, les évêques invitent les chrétiens à vaincre la peur par la foi et à regarder le monde avec courage et sérénité car, bien que rempli de contradictions et de défis, ce monde demeure celui que Dieu aime.

Pas de pessimisme.
La mondialisation, la sécularisation et la nouvelle donne de la société, les migrations, avec toutes les difficultés et les souffrances qu’elles comportent, doivent représenter des opportunités d’évangélisation.
En effet, il ne s’agit pas de trouver de nouvelles stratégies pour diffuser l’Evangile comme un produit de marché, mais de découvrir comment les personnes approchent Jésus»
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