Mort du card. Martini
Le cardinal Martini, archevêque émérite de Milan (le plus grand diocèse du monde) est mort le 31 août 2012.
Il avait l'âge du Pape, à un mois près.
Atteint de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années, il s'était retiré à Jérusalem. Arrivé au stade ultime de la maladie, il était revenu récemment dans son Italie natale... (la suite ici).
>>> Relire ce billet du Père Scalese, qui, comme très souvent, n'a pas pris une ride: Le Cardinal Martini, l'anti-pape? , 14/6/2009 (http://benoit-et-moi.fr/2009-II/ )
Personnellement je considère que dans l'Église il y a place pour discuter ce dont il est légitime de discuter; ce qui ne me convient pas, c'est que certains problèmes (réels), auxquels il est juste de chercher des solutions, soient idéologisés et deviennent des bannières de parti.
J'ai déjà rappelé dans un de mes précédents post que, lors de la sortie du livre de Benoît XVI, Jésus de Nazareth, le Cardinal Martini fit malicieusement remarquer que le Pape n'était pas un bibliste, mais un théologien dogmatique.
Il ne se rendait pas compte qu'on pouvait faire la même remarque sur lui: il est bibliste (ou, si l'on veut pinailler, chercheur en critique textuelle); il ne m'apparaît pas que les questions [du mariage des prêtres, de l'ordination des femmes et de la communion aux divorcés-remariés] aient un quelconque rapport avec les textes bibliques ; il s'agit tout au plus de questions ou dogmatiques ou morales ou disciplinaires. Tant qu'il était titulaire d'un siège episcopal, on pouvait encore encore justifier ses interventions ; mais maintenant, à quel titre les fait-il ? Il n'est pas expert en ces domaines; ce qu'il dit a la même valeur de ce que je dis moi; avec la différence qu'il est un Cardinal, et que les Cardinaux ont un lien spécial de soumission au Pape.