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.... et pendant ce temps-là, le programme socialiste prévoit de mettre dans la Constitution le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat... Un très bel article de Jean des Cars, dans Présent (27/1/2010)

Sur la Hongrie


J'avais vu dans le n° de Présent d'avant-hier un très beau texte signé Jean des Cars (voir plus bas).
Le même jour, Marco Respinti, écrivait sur la Bussola:

* * *

Un nombre énorme de citoyens hongrois, directement proportionnel à l'électorat qui, au printemps de 2010, a envoyé au gouvernement le Premier ministre Viktor Orbán avec une écrasante majorité parlementaire, ne croit pas du tout que le pays Magyar est en train de prendre un pli autoritaire. Et pour le dire avec clarté au monde, ce nombre énorme de Hongrois est descendu dans les rues de Budapest samedi 21 Janvier. Sauf qu'une grande partie du monde a détourné les yeux (1).
On a parlé d'un million de personnes dans les rues pour ce qu'on a appelé, avec une simplicité désarmante, "Marche pour la paix". C'est peut-être une exagération. Mais même la moitié de ce nombre serait suffisant pour mettre dans un coin les manifestations anti-Orban organisées par les gauches et incapables de mobiliser plus de quelques milliers de personnes.


J. des Cars: La Hongrie défend ses vraies valeurs

La couronne de Saint-Etienne

J'apporte un témoignage vécu sur l'origine de l'ostracisme politique dont la Hongrie est victime, ourdi par les technocrates de Bruxelles
Le vendredi 30 décemhre dernier, dans l'après-midi, animant et dirigeant un nouveau voyage à Budapest pour une vingtaine de personnes, j'ai commenté une visite du Parlement. J'ai signalé que, le matin même, les députés, à une écrasante majorité, avaient voté d'une part l'abandon de l'expression "La République de Hongrie", remplacée par "La Hongrie", et d'autre part, le retour à la référence aux valeurs chrériennes de ce pays qui fut, entre autres, martyrisé par la terreur communiste comme on le sait.
La splendide Couronne de Saint-Etienne, aver sa légendaire croix oblique, a été extraite du musée où la dictature soviétique l'avait remisée, une façon de dire après 1945 que la Hongrie d'avant Staline était morte. Aujourd'hui, cette Couronne - et les joyaux qui l'accompagnent -, est honorée au centre du Parlement hongrois, sous sa coupole principale. Une impressionnante garde (deux soldats impeccables) lui rend en permanence les honneurs, relevée toutes les deux heures au cours d'un cérémonial sans faille.
Ainsi, la colère de Bruxelles a, entre autres, pour véritahle cause la révolre hongroise contre le lavage de cerveau systématique dont les nations européennes sont victimes. La Hongrie est ainsi le premier pays à oser se souvenir, à revendiquer ses véritahles et très anciennes origines, sa foi. Bruxelles veut nous imposer une Europe sans mémoire, sans passé, sans racines, sans âme. Même l'euro (que la Hongrie n'a pas adopté) ne porte sur ses billets aucune référence, fût-elle infime, à une gloire européemne ou à un monumenr historique prestigieux de notre continent. Et comme le gouvernement de M. Viktor Orban est de droite, il a tous les défauts! La manifestation de soutien en sa faveur vient de prouver sa qualite de dirigeanr non amnésique. Une réalité qui est partagée par le peuple hongrois.

Jean des Cars.

* * *

Note:
(1) Il faut dire que les medias se sont surpassés.
Mais qu'en attendre, sinon le marteau-piqueur du mensonge et de la propagande?
Voici un exemple. Sur Europe 1, Elkabach (JPE) recevait hier matin à 8h20 Cohn-Bendit (DCB).
J'ai retranscrit leur échange final, dans sa syntaxe approximative. Une vraie leçon de "démocratie" revisitée à la sauce de Bruxelles.

- JPE: Tout le monde a apprécié au parlement de Strasbourg (*) votre violente algarade avec le premier ministre de Hongrie Viktor Orban, je sais pas si c'est de nature à le convertir à la démocratie, mais c'était bien que vous le fassiez, comme ça, devant nous tous en direct.
- DCB: Ben il faudrait que les gouvernements français, les gouvernements européens aussi, prennent (???) Orban, et surtout que Monsieur Sarkozy , parce qu'Orban fait partie de la droite européenne dans le même parti, dans le même groupe parlementaire, qu'ils excluent le parti populaire européen...
- JPE: Mais on l'a désormais dans le viseur, Daniel Cohn-Bendit!...

* * *

(*) A lire cet article de l'Express, intitulé Des eurodéputés bâillonnés accueillent Viktor Orban
http://www.lexpress.fr/
Les députés européens sont les grands démocrates du parti vert. Les mêmes qui ont boycotté le Pape au Bundestag.

Et cet autre article, remarquable, de Bruno Gollnish (il répond à DCB, et il peut, d'autant plus qu'en 1968, ce dernier était son condisciple à Nanterre, en sociologie): http://www.gollnisch.com/