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Il raconte à des enfants la journée de Benoît XVI (16/3/2012)

     



Lors du voyage du Saint-Père à Malte, en Mai 2010, don Xuareb, lui-même maltais, qui venait de succéder au polonais don Mietek comme second secrétaire du Pape, répondait aux questions de l'OR, et j'avais traduit le très bel échange ici: http://benoit-et-moi.fr/2010-II/ .

Cette fois, en visite dans une paroisse de la région de Turin, il a répondu aux questions des eenfants.

Si ceux-ci lui ont vraiment posé la question - évoquée ci-dessous - «Cela a-t-il été difficile pour Benoît XVI de recueillir l'héritage de 'Papa Wojtyla' et de son grand charisme?», il s'agit d'un symptôme inquiètant de la catastrophe qu'a représenté la présentation du Pape par les medias, dès le jour de l'élection, toujours pas éclaircie à ce jour, et du conformisme idéologique inculqué aux plus jeunes.
Heureusement, le secrétaire répond avec panache.
L'entretien, "dans son jus" est ici: www.nichelino.co , et je le traduirai demain.
En attendant, voici le compte-rendu de l'Agence italiene ANSA, par Giovanna Chirri (traduction):

     

Le second secrétaire du Pape, le père Alfred Xuareb, raconte aux enfants la journée de Benoît XVI et comment ce dernier a recueilli l'héritage de Wojtyla.
Giovanna Chirri (ANSA)
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Comment 'Papa Ratzinger' a-t-il vécu le difficile héritage de la succession de Jean-Paul II?.
«Cela a-t-il été difficile pour Benoît XVI de recueillir l'héritage de Papa Wojtyla et de son grand charisme? ».

«Le Seigneur - répond le second secrétaire de Papa Ratzinger, le maltais don Alfred Xuareb - demande à chacun quelque chose de particulier. Papa Ratzinger a eu le courage et la capacité de rester lui-même. Je l'admire pour cela aussi ».
«Benoît XVI - poursuit le récit de don Alfredo - est serein, il est soutenu par une très grande foi. C'est un homme qui continue à vivre l'Évangile d'une manière simple ».

Le récit de don Alfred a pris place au cours d'une rencontre de ce dernier avec quelques enfants d'une paroisse piémontaise, à Nichelino, une petite ville proche de Turin, et ils sont rapportés sur le site internet de Nichelino.

Don Alfred répond à plusieurs questions, à la fois sur la journée du pontife, sa relation avec ses collaborateurs ou les personnes proches de lui.
Les jeunes demandent, et le Secrétaire répond, racontant quelques détails de sa journée avec le Pape:
«Mon service - explique-t-il - commence à six heures du matin et se termine à environ neuf heures du soir. Presque tous ls jours, le pape reçoit des gens; le mercredi il y a toujours la foule pour l'audience ouverte au public. Moi et don Georg, nous préparons les documents pour les audiences; de la Secrétairerie d'État arrivent tous les jours une grande quantité de correspondance ».

Du récit, il ressort aussi que Benoît XVI, comme son prédécesseur, recueille les intercessions qui lui sont adressées et les insère dans ses prières.
«Une de mes tâches - explique don Alfred - consiste à recueillir et à compiler une liste de demandes de prières qui arrivent au Pape. Ce sont les demandes de malades, de personnes qui vivent des moments de difficulté et de souffrance.
Je mets cette liste sur le prie-Dieu dans la chapelle où le pape se recueille en prière...
La chose qui m'impressionne le plus - dit don Alfred - c'est que lui, parmi les nombreuses choses qu'il a à faire, il se rappelle des personnes: après des jours, il s'informe et pose des questions sur des situations individuelles ».

Une relation humaine et paternelle que Benoît XVI a aussi avec ses collaborateurs les plus directs.
«Quand je téléphone à Malte - a également révélé le second secrétaire - il me demande des nouvelles de ma maman ».