J'ai reçu deux lettres...

Des lettres très belles, hommages à notre grand Pape, très aimé, même si certains s'acharnent jusqu'au bout à nous faire croire le contraire. Et aussi, d'une certaine façon, encouragement à continuer ce site (27/2/2013)

De Chrispohe J.

Chère Béatrice,

Merci à vous et à vos lecteurs pour tous les témoignages réconfortants de ces derniers jours.
Je voudrais aussi remercier le pape Benoît XVI, simplement et chaleureusement, mais les mots ne me semblent pas à la hauteur. Je veux quand même dire : « Merci, Très Saint-Père, pour votre discrétion et pour votre fermeté qui expriment celles du Semeur, venu dans ce monde pour semer, merci pour votre clarté et pour votre profondeur qui expriment celles du Verbe, Lumière né de la Lumière, merci pour toutes les pendules que vous avez remises à l’heure du Dieu vivant, sans mesurer votre temps ni vos fatigues, sans refuser les croix, spécialement celles des offenses de tel ou tel qui se plaignent quotidiennement de n’avoir que des pendules déréglées mais qui s’en prennent aussi et continuellement à celui qui les répare. Merci pour votre prière et pour votre réflexion qui vont continuer pour le bien de toute l’Église, y compris pour nous aider à apprendre à être vrais face aux détracteurs. »
De fait, à la suite de Monique, je voudrais dire à Jean-Pierre Denis et à tant d’autres dont l’attitude fut bien pire que la sienne : c’est très bien de reconnaître des errements dans votre appréciation de la discrétion, de la fermeté, de la clarté de Benoît XVI, de sa profondeur, de ses fatigues, de la croix qu’il a portée, mais que n’en tirez-vous les conséquences en cessant de lui attribuer des choses qui ne sont pas de son fait ! C’est vrai mesdames (tiens, te voilà Caroline !) et messieurs (tiens, Hans Kung, quand renonceras-tu, toi à ton lamentable service de déloyauté médiatique ?), combien avez-vous écrit d’articles, fait d’interventions, pour parler des difficultés du réparateur de pendules déréglées, et pour en parler à son détriment, et sans vous indigner contre les déréglés qui dérèglent les pendules, où sont vos enquêtes sur eux, sur les failles des structures qu’ils surent exploiter ? Nulle part ; rien est le mot qui synthétise le véritable contenu de vos articles et interventions, en particulier pour une raison : vous faites trop peu de cas des personnes, pas plus celle du pape que celles des autres personnes concernées par les affaires dont les véritables enjeux furent noyés dans votre baratin faute d’attention aux personnes.

Merci, Béatrice, pour toutes les années durant lesquelles vous avez informé et réconforté tant de personnes. Je suis triste à l’idée que le site puisse cesser ses activités et j’espère que vous pourrez continuer ; vous représentez un lien si important entre beaucoup de personnes, je pense particulièrement à celles et ceux qui pensent et agissent dans leur coin, avec plus ou moins de soutien, et qui « voient », grâce à vous, ce que peuvent donner leurs pensées ou actions auprès de leurs interlocuteurs.
Très cordialement.
C.J.

     

De Genevieve A.

Chère Béatrice,

... merci pour la somme d'informations que vous mettez sur votre site et qui, tout en faisant jaillir des larmes d'émotion, nous réchauffent le coeur en nous donnant l'impression d'être une grande famille réunie autour de notre Père ...

Quel magnifique hommage rendu par JEANNINE à Benoit XVI dans sa lettre que vous venez de publier.
Avec des termes justes, pleins de délicatesse et d'affection, elle traduit exactement ce que chacun a pu constater au fil de ces derniers mois, et l'émotion qui remplit le coeur de chacun d'entre nous ...

En effet, outre l'admiration et le profond respect que nous vouons au Chef de l'Eglise, au Chef de l'Etat du Vatican, au Pontife, nous avons une immense affection, un immense élan de tendresse pour l'homme qu'il est aussi et dont, par pudeur, par réserve et humilité, il n'a jamais dit grand-chose ...

Oui, Benoit XVI a été un Pape immense, un Pape de courage et de Foi, un Pape unique. Mais il est aussi un homme avec ses joies, ses peines, ses déceptions, ses plaisirs. Un homme dont le coeur bat comme le nôtre..
Un homme souvent blessé et qui a dû beaucoup souffrir. Un homme qui a ses pensées intimes et son jardin secret.
Qui sait sourire - o combien - et parfois même se réjouir franchement.
Un homme que l'âge et la lourdeur des responsabilités affaiblit peu à peu et que nous avons vu, malgré la force de son regard et de sa parole, devenir de jour en jour plus fragile et plus vulnérables, et tellement fatigué ! Un homme qui s'identifie à nous et nous donne le sentiment étrange mais très fort, qu'il est notre Père, notre Ami ....

Oui, que le Seigneur, ce Jésus qu'il aime et qu'il nous a appris à aimer, Que la Sainte Vierge, Saint Joseph son patron qu'il invoque, soient près de lui en ces moments si particuliers et forcément difficiles où se mêlent douleur et soulagement, et prière ... Qu'ils le protègent et veillent sur lui avec sollicitude, lui accordant un long temps de repos, un long temps heureux et toujours utile.
Qu'ils lui fassent la grâce d'être entouré de personnes aimantes, attentives, qui prennent soin de lui avec affection et lui facilitent la vie.

Et Vous, Très Saint Père, qui avez promis de rester proches de nous par la pensée et la prière, comprenez à travers la masse des témoignages que vous recevez et recevrez encore, tout l'amour qui monte de notre coeur vers vous, toute la tendresse que nous vous portons.

Nous vous aimons.
Nous prions pour vous.
Vous restez dans notre coeur.
Vous restez notre Père. Nous ne vous oublierons pas

Au revoir, Cher, Cher Saint Père.