Les pourrisseurs de la jeunesse

"Mais si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer" (Matthieu, 18:6). Un article lu aujourd'hui sur la Bussola, qui fait écho aux polémiques actuelles autour du mariage gay en France: les pourrisseurs de la jeunesse n'aiment pas que l'on marche sur leurs plate-bandes (7/1/2013)

     

C'est ainsi que je comprends les menaces du Ministre de l'Education Vincent Peillon contre l'école libre, "coupable" de vouloir organiser dans ses murs des débats sur le mariage gay.
Personnellement, l'idée d'instrumentaliser les enfants, et même les adolescents, me fait horreur (il semble d'ailleurs que telles n'étaient pas les intentions de l'école catholique).
Mais certains sont particulièrement mal placés pour faire la leçon aux autres.
Quant aux medias, la prochaine fois (elle ne saurait tarder, enfin, pas avant quatre ans, en principe) qu'il y aura des mouvement lycéens et qu'ils tendront complaisamment leurs micros à des marmots syndiqués au CAL et autres pouponnières de l'extrême-gauche, défilant derrière des banderoles révolutionnaires, ce serait bien que certains leur rappellent que «l'école est un sanctuaire», et qu'il ne suffit pas de les faire descendre dans la rue pour régler le problème.

Voici un article que j'ai trouvé ce matin sur La Bussola, qui montre bien les pratiques des pourrisseurs, avançant masqués sous de nobles motivations.
Le site Planned Parenthood of Nothern New England devrait permettre, aux sceptiques, même à travers une consultation rapide, et même avec une pratique approximative de l'anglais, de se faire une opinion sur l'opération planétaire de subversion qui est en cours.
Ça (ne)se passe (qu')aux Etats-Unis (vraiment?)... Je n'en dirais pas plus

     

L'éducation sexuelle se fait avec le sado-maso
http://www.lanuovabq.it/
Lorenzo Schoepflin
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Beaucoup connaissent le Planned Parenthood (planning familial) - la puissante branche américaine de l'International Planned Parenthood Federation, une véritable mutinationale de l'avortement et de la contraception - déguisant sous son engagement dans le domaine de la 'santé reproductive' un pur et simple business à l'échelle industrielle lié à l'avortement.
Un autre gros effort, peut-être moins connu, mais qui se concrétise sous une forme et un contenu tout aussi digne d'attention pour quiconque se soucie de la dignité de la personne humaine, est fourni en permanence sur l'éducation sexuelle.

Ce qu'entend Planned Parenthood par éducation sexuelle est vite résumé, en observant les propositions qui sont faites dans ce domaine. Le dernier en date est sur le site du siège local de la New England du Nord la région des Etats-Unis qui comprend le Maine, le New Hampshire et le Vermont, où l'on trouve un lien vers une vidéo dans laquelle une jeune femme présente et décrit les pratiques sexuelles sadomasochistes comme un «jeu» entre deux personnes consentantes. Non pas un abus (le sadomaso crée la «confiance» et se base sur elle, dit la jeune fille), mais un divertissement, fruit d'un accord entre les participants. Parmi les conseils pour une bonne pratique, le partage des sentiments, peut-être associés à la juste dose de «câlins», après avoir fait quelque chose de très «intense» qui pourrait avoir provoqué «un peu de sensations difficiles».

Ce n'est évidemment pas la première fois que Planned Parenthood s'engage dans ce type de propagande. En Septembre l'année dernière, sur sa page Facebook dédiée aux adolescents, l'association a publié une vidéo dans laquelle un jeune homme, sous les traits d'un professeur devant le tableau noir, faisait la promotion de la promiscuité sexuelle comme un comportement normal, voire souhaitable. Le mot «salope» (dans la vidéo, en anglais, le jeune type utilise le terme très coloré, «slut») revêt un sens positif, et il ne devrait être utilisé que dans ce sens, car il montre une «confiance dans sa propre sexualité».

En mai, la section de la Floride, en souhaitant à tout le monde un «heureux mois de la masturbation» à travers Twitter, proposait des informations utiles sur le sujet, définissant la masturbation comme une «activité normale et courante à la fois pour les hommes et les femmes».

Ce type de culture est exporté par Planned Parenthood aussi dans les écoles. Il y a un an, après vingt ans de collaboration, le personnel de l'association a été chassé d'une institution de l'État de New York à la suite des plaintes des parents. A leurs enfants, tant au collège qu'à l'école primaire, on apprenait l'utilisation des préservatifs et le sexe oral, présenté comme une forme d'«abstinence».

Ce ne sont que quelques épisodes d'une série mettant en évidence le danger de l'activisme de Planned Parenthood, non seulement dans le domaine de l'avortement, mais aussi dans celui du pansexualisme sauvage proposé aux jeunes dès l'adolescence.

A quel point le danger est énorme, à quel point Planned Parenthood est puissant d'un point de vue financier et donc médiatique, on peut le comprendre à partir des chiffres en jeu quand il s'agit d'argent public destiné à l'organisation. Rien qu'aux États-Unis, du milliard de dollars qui apparaît sous la rubrique «recettes» du budget de Planned Parenthood pour l'exercice financier terminé en Juin 2010, près de la moitié (487 millions de dollars) provient de débours de l'Etat: un argent qui, tiré de la poches des citoyens, finit par financer tout ce qui tourne autour de l'avortement, la contraception, la stérilisation et l'"éducation sexuelle" (à ce stade, les guillemets sont de mise).

Certes, une si énorme quantité d'argent dont bénéficie l'association est aussi le fruit de l'indéniable feeling qui existe avec le président américain Barack Obama. Planned Parenthood a dépensé plus de trois millions de dollars pour financer la campagne d'Obama, juste pour la diffusion de vidéos dans l'Ohio et de la Virginie, deux États qui étaient "en balance" (swinging states) selon les sondages pré-électoraux. Contre Romney, l'adversaire républicain de Barack Obama qui s'était déclaré, lors des débats, opposé au financement public substantiel garanti au Planned Parenthood, celui-ci avait investi 800 000 dollars dans des spots radio.

Si la tendance se confirme - il n'y a aucune indication du contraire, vue l'appréciation publique exprimée à plusieurs reprises par le locataire de la Maison Blanche pour le travail de Planned Parenthood - au cours des quatre prochaines années de la présidence d'Obama, l'organisation encaissera de l'État près de 2 milliards de dollars pour fournir des «services» qui, en plus de la diffusion de la promiscuité sexuelle, provoqueront plus d'un million de morts: dans la seule année allant de Juillet 2009 à Juin 2010, il y a eu en effet 330 000 avortements pratiqués dans des cliniques de cette parfaite machine à avortement.