"le Président au Mali" : Notre chef de guerre

(Monique T.). Cela fait immanquablement penser à un scenario de film hollywoodien (15/1/2013)

Evidemment, le contexte est très différent, et le film, qui renvoie aux frasques sexuelles de Bill Clinton, est une pochade politiquement correcte! Et surtout, tout laisse supposer qu'hélas, ce ne sera pas une guerre "pour rire!" et des français y laisseront leur vie, sans parler du risque d'attentat terroriste sur notre sol.
Mais les similitudes sautent aux yeux:

Pour sauver le candidat président des Etats-Unis... ses conseillers décident, pour détourner l'attention des électeurs, d'inventer une guerre dans quelque coin obscur de la vieille Europe. Satire implacable des relations incestueuses entre la classe politique et les médias.

     


Je laisse la parole à mon amie Monique T., qui a participé à la Manif pour tous:


Il paraît évident que le choix de la date du 13 janvier pour le déclenchement de la guerre au Mali n'est pas innocent.
En route pour la manif dimanche matin, je m'attarde sur les titres des journaux, aux arrêts de l'autoroute et je constate ce que j'avais prévu. Tous les journaux 'de gauche' titrent sur la guerre avec des photos et des lettres ÉNORMES. Sur certains un entrefilet minuscule sur la manif ou même aucune mention. Pareil aujourd'hui.
Passons sur l'incohérence de cette politique étrangère: on combat les islamistes au Mali mais on les finance et on les soutient en Syrie! Quand ces derniers seront au pouvoir, ils massacreront les chrétiens en masse (c'est déjà commencé) en toute impunité et ni Hollande le grand ni Obama n'interviendront.
Au Mali le succès n'est pas assuré; nous risquons de nous embourber dans une guerrilla d'où nous ne saurons pas comment sortir, après avoir fait tuer de nombreux soldats pour rien.
Hollande veut aussi faire passer un message. Il est un président à poigne, déterminé à pourfendre ses adversaires de l'intérieur et de l'extérieur. Il ne cèdera pas. Mais en face de lui, il y a une insurrection qui ne cèdera peut-être pas non plus.
Un printemps parisien en perspective.

Monique T.

     

On objectera, bien sûr, qu'une opération de cette ampleur se prépare longtemps à l'avance, et que la situation la justifie (??)
Peut-être (enfin, ce n'était pas à deux ou trois jours près).
Mais la coïncidence de dates est quand même une "divine surprise" pour un régime clairement aux abois.