Le choc d'une photo
A propos des violences en marge de la manifestation de dimanche 24 mars, à Paris (27/3/2013)
Je n'ai pas fait écho (moi non plus!) à la manifestation qui a rassemblé en ce dimanche des Rameaux plus d'un million de personnes (à propos, le ministère de l'intérieur avait promis un comptage précis pour hier soir, videos à l'appui... on l'attend encore) à Paris pour protester contre le mariage pour tous. Il y avait trop à dire, d'autres s'y sont consacrés avec passion (cf. Le Salon Beige), et je n'aurais rien pu ajouter, sinon ressasser mon indignation.
Ce que je retiens, c'est la réaction inouïe d'un gouvernement aux abois, et prêt à tous pour enrayer sa chute vertigineuse dans les sondages, faire oublier sa nullité absolue et ses échecs en cascade (aux dernières nouvelles, c'est le résultat d'un simple problème de... communication, et en plus, "au pauvre François Hollande, rien ne lui est épargné" - entendu à l'instant sur une radio !!), la brutalité de la police (en principe, elle a obéi aux ordres), et surtout la monstrueuse mauvaise foi des medias, qui auront tout essayé - et qui persistent - pour discréditer les manifestants, justifier les violences policières (un comble!) et surtout soutenir le gouvernement. Le mensonge et l'inversion pure et simple des faits ont définitivement pris la place de l'information.
Cela s'appelle de la propagande. Et cela fait froid dans le dos.
Cette photo, qui tourne en ce moment sur Internet, et qui m'a été transmise par un lecteur, est d'une grande puissance suggestive: elle dit tout.
Une fois n'est pas coutume: je salue "le choc des photos".
Qui a perdu sa ballerine rose?
Un petit soulier d'enfant
Taille 26 (4 ans). Les forces de l'ordre ont réussi à faire fuir la dangereuse extrêmiste venue les agresser.
