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Le Pape qui est descendu du trône

C'est l'avis d'Isabelle de Gaulmyn, que je partage - pour une fois! (18/6/2013)

On attire mon attention sur un billet du blog de la Croix "Une foi par semaine", intitulé « Frère » François.

Mes conclusions ne sont pas les mêmes que celles de l'auteur, qui prend acte - comme tout le monde - que "depuis le mois de mars, l’affluence lors des célébrations, angélus et audiences, ne cesse d’augmenter".
Mais que ce soit pour s'en réjouir, ou pour s'en lamenter, elle a raison, quand elle écrit:

En vivant dans la chambre 201 de l’hôtel Sainte Marthe, une bonne auberge de confort, mais sans luxe, en allant prendre son café au distributeur qui se trouve dans le hall en bas, en papotant avec les laïcs de l’accueil, en prenant son repas dans le grand self, le pape François fait plus qu’être simple : il renonce aux attributs symboliques du pouvoir....

Le nouveau pape est descendu de son trône.
Et en cette époque qui se méfie de tout ce qui est puissant, riche, de tout ce qui peut représenter l’institution, qu’elle soit ecclésiale ou politique, le signe plait.

Je crois qu'en effet, c'est la clé pour comprendre à la fois la "papamania" populaire, et la "pax mediatica", qui sont deux faits bien disctincts.
Les gens simples sont séduits par la proximité du Pape, ou ce qu'ils perçoivent ainsi.
Mais surtout, les médias, c'est-à-dire les intérêts qu'ils représentent, espèrent qu'en la banalisant, il va contribuer à saper l'Institution de l'intérieur.