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Malheureusement, y'a Bonino

L'ex-commissaire européen à la pêche et à la consommation, pasionaria de l'avortement et de toutes les déviances de civilisation, se retrouve ministre des Affaires étrangères du gouvernement - dit d'"union nationale" - Letta. Inquiètant, et emblématiqiue. (3/5/2013)

Il faut lire (même pas en les lignes!) la notice wikipedia de cette tricoteuse: fr.wikipedia.org/wiki/Emma_Bonino .

Nos media qui n'en finissent pas de transformer le mal en bien, de promouvoir toutes les déviances et de semer la confusion dans "l'opinion" par leurs "décryptages" si mal nommés, ont accueilli comme une grande avancée de la démocratie l'arrivée au pouvoir, en Italie, d'un gouvernement accouché dans la douleur, mais capable de constituer avec la "France normale" de qui l'on sait, un front contre l'arrogance (économique, nous dit-on) teutonne.
Un gouvernement mené, comme il se doit pour bénéficier d'un brevet de respectabilité, par un premier ministre de centre-gauche (!!!) un certain Enrico Letta, à ne pas confondre, nous enjoint-on sévèrement, avec son oncle, le "très catholique" (sic!) Gianni Letta, "d'extrême-droite" (re-sic!) - en fait membre du dernier gouvernement Berlusconi, auquel il servait de courroie de transmission avec Benoît XVI
Enrico Letta serait catholique (forcément de gauche!), mais en réalité rabbiquement cathophobe comme en témoigne la présence à ses côtés d'Emma Bonino, aux Affaires étrangères, ex-commissaire européenne, dont le cv fait froid dans le dos.
Ce n'est qu'au "sacrifice" du vieux Président Napolitano que l'on doit qu'elle n'ait pas été élue Président de la république (un rôle méconnu à l'étranger, car sans impact sur la scène mondiale, quoi que..., mais très important en Italie, où il est loin d'être seulement honorifique).
La Bussola a déjà publié plusieurs articles, pour dénoncer cette nomination ministérielle.
Voici le dernier en date, un tribune signée du mouvement catholique "Les juristes pour la vie".
La culture de mort, en Europe, a de beaux jours devant elle, et l'avis du peuple est, une fois de plus, foulé aux pieds.

Article en vo ici: http://www.lanuovabq.it/it/articoli-bonino-ministrouna-sceltainaccettabile-6384.htm
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Bonino ministre . Un choix inacceptable
Les juristes pour la vie

En même temps que d'autres sites, La Nuova Bussola publie et souscrit au document de l'association des Juristes pour la vie, qui conteste durement la nomination d'Emma Bonino en tant que ministre des Affaires étrangères.

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Les juristes pour la vie rejettent fermement le fait que dans le gouvernement dirigé par Enrico Letta siège également la radicale Emma Bonino. C'est elle qui représentera l'Italie à l'étranger.
Dans la galaxie des mouvements radicaux, Mme Bonino est justement identifiée comme étant la quintessence, le symbole paradigmatique, la marque authentique de la culture de mort qui déferle sur le tissu social de notre pays d'une manière systématique et généralisée, grâce à des initiatives politiques qui semblent de plus en plus l'expression d'un nouveau Kulturkampf.

Le divorce libre, l'avortement provoqué, la contraception abortive, la stérilisation, l'idéologie homosexuelle, l'euthanasie, le suicide assisté, la légalisation des drogues, la manipulation et l'expérimentation génétiques, la promotion de l'idéologie du genre, sont toutes les formes d'un même concept anthropologique qui est contraire à l'homme.

Confier à Emma Bonino la tâche de représenter l'Italie à l'étranger signifie décider d'offrir au monde une image qui ne représente pas notre pays, notre culture, notre civilisation. Et même, on peut affirmer que - malgré le spectaculaire processus de sécularisation en cours - Emma Bonino, Marco Pannella et le Parti Radical représente la négation systématique justement de l'identité nationale italienne.

Mais surtout, ce choix signifie que notre gouvernement adoptera sur la scène internationale les positions d'Emma Bonino en matière de politiques démographiques, de droit à la vie de l'enfant à naître et du malade en phase terminale, de rapport avec la dimension religieuse de l'homme.

Sur le plan politique, d'autre part, soulignons combien est inexplicable le fait que le ministère des Affaires étrangères ait été attribué au représentant d'un parti qui lors des dernières élections a obtenu à peu près 0,19% des voix, soit 64 709 voix, tout en restant totalement hors du Parlement.

On dit depuis quelque temps que les institutions républicaines doivent être respectés et leur autorité réaffirmées. Nous nous demandons comment ce souhait peut être concilié avec le choix d'Emma Bonino, qui est entré au Parlement pour la première fois en 1976 dans le sillage de la renommée conquise quand elle a aidé les femmes à avorter contre l'interdiction pénale alors en vigueur. Une pratique qu'elle décrit ainsi dans une interview:

«Les avortements sont effectués avec une pompe à vélo, un dilatateur en plastique et un pot dans lequel on fait le vide et où finit le contenu de l'utérus. J'utilise un bocal d'un kilo qui avait contenu de la confiture. Les femmes ne se soucient pas de ce que je n'utilise pas un vase acheté dans un magasin de santé, c'est l'occasion d'une bonne rigolade».

Il ne semble pas que Mme Bonino ait jamais répudié ces actions et ces jugements.
Il nous semble que, devant Emma Bonino ministre des Affaires étrangères, il n'y a pas de quoi rire.