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Quelle nouvelle!!!

De plus en plus "normal", le pape François a décidé d'abolir le cérémonial qui imposait au président italien de se présenter à lui vêtu d'un frac. Dixit "Le Point". Grotesque! (8/6/2013)

Lu sur le site du Point:
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Du correspondant à Rome, DOMINIQUE DUNGLAS
Le pape François continue sa révolution tranquille. Recevant samedi Giorgio Napolitano, première visite officielle du pontificat d'un chef d'État étranger au Saint-Siège, le souverain pontife a aboli le lourd cérémonial qui imposait au chef d'État de se présenter à lui vêtu d'un frac et d'arborer les insignes de sa présidence. Napolitano sera reçu en costume sombre.
Pape Francesco (sic!...) entend ainsi envoyer un signe d'humilité et normaliser les relations entre le Vatican et les institutions politiques.

     

Une fois de plus (cf. De bonnes nouvelles de Benoît XVI (2)), c'est une information qui peut sembler dérisoire.
Des dizaines (ou des centaines) de chefs d'Etat, et les différents "premier" italiens (Prodi, Berlusconi, Monti) se sont succédés chez Benoît XVI, en simple costume de ville, parfois complet noir, chemise blanche et cravate sombre, parfois costume, cravate et chemise de couleur, comme Nicolas Sarkozy en décembre 2007.
Giorgio Napolitano a lui même rencontré Benoît XVI (les deux s'appréciaient beaucoup, et étaient même amis, en dépit des différences culturelles) à de multiples reprises, toujours en costume de ville.
L'auteur de l'article, prétendu spécialiste du Vatican est peut-être mal informé? peut-être confond-il le chef d'Etat avec l'huissier, ou un gentilhomme de la Maison Pontificale? Je plaisante à peine...
Personnellement, je trouverais normal que l'on se mette en grande tenue pour rencontrer le Successeur de Pierre, c'est une question de respect, et ce respect est dû non à lui, mais à son ministère.
Mais tel n'a pas été le cas, en tout cas sous cette forme, durant le Pontificat de Benoît XVI.
J'ai d'ailleurs du mal à imaginer que le "Vatican" puisse imposer ses règles de protocole à la République italienne.
Donc: pourquoi mentir?
Et à quoi tout cela rime-t-il?
Peut-être la réponse réside-t-elle dans cette insinuation: normaliser les relations entre le Vatican et les institutions politiques.