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Dominus Jesus

Une interviewe du cardinal Ratzinger au Frankfurter Allgemeine Zeitung, en octobre 2000. Elle avait été reproduite dans l'OR, pour répondre aux "critiques" (1/6/2013)

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Sur la prédication de François
¤ Sur la prédicaton de François (2)

     

Lors de sa publication en août 2000, la déclaration Dominus Iesus avait suscité "de profonds remous chez ceux qui étaient plus directement concernés par la visée première de la déclaration, les chrétiens engagés dans le dialogue interreligieux, mais plus encore parmi les chrétiens de confessions chrétiennes diverses engagés dans la dynamique œcuménique, et aussi, semble-t-il, dans la communauté juive". (source)

Le quotidien allemand ("libéral") « Frankfurter Allgemeine Zeitung » avait invité le Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, à répondre, dans un entretien publié le 22 septembre 2000, aux principales objections soulevées contre la Déclaration « Dominus Iesus » (cf. www.vatican.va )
L’Osservatore Romano (numéros 2644, 2645 et 2646 17, 24 et 31 octobre 2000) avait publié une traduction partielle de cet entretien, laissant de côté ce qui concernait plus particulèrement la situation allemande.
Version complète de l'article de l'OR ici.
C'est un long texte, le préfet semble constamment mis sur le gril.
On notera la surabondance de formes interrogatives négatives: ne faut-il pas, ne pourrait-on pas, etc..
J'en ai extrait pas mal d'échanges, ceux qui sont le plus directement accessibles aux gens qui, comme moi, n'ont pas une formation théologique spécifique, mais veulent néanmoins savoir ce que l'on reprochait alors au Cardinal Ratzinger, et qui a certainement laissé des traces dans les huit années de son Pontificat douloureux.

     

La pluralité des confessions ne relativise pas l’exigence de la vérité
Le Cardinal Ratzinger répond aux objections soulevées contre la Déclaration « Dominus Iesus »
- Monsieur le Cardinal, êtes-vous à la tête d’une structure dans laquelle « existent des tendances à l’idéologisation et à la pénétration excessive d’éléments de foi étrangers et fondamentalistes ? » Le reproche est contenu dans une communication diffusée la semaine dernière par la section allemande de la Société européenne pour la théologie catholique.

Je dois confesser que je suis très ennuyé par ce type de déclarations. Je connais par coeur depuis très longtemps ce vocabulaire, dans lequel les concepts de fondamentalisme, centralisme romain et absolutisme ne manquent jamais. Je pourrais formuler certaines déclarations tout seul, sans même attendre de les recevoir, car elles se répètent chaque fois, indépendamment du thème qui est traité.
Je me demande pour quelle raison ils n’inventent pas quelque chose de nouveau.

- Vous voulez dire que les critiques sont fausses parce que trop souvent répétées?

Non, toutefois, dans ce type de critique prédéfinie, les divers thèmes ne sont pas traités.
Certains formulent des critiques avec beaucoup de facilité parce qu’ils considèrent tout ce qui vient de Rome du point de vue de la politique et du partage du pouvoir, et qu’ils n’affrontent pas les contenus.

- En effet, les contenus sont assez explosifs. Peut-on vraiment s’étonner du fait qu’un document dans lequel on prétend que seul le christianisme est le dépositaire de la vérité et où l’on méconnaît le statut ecclésial aux anglicans et aux protestants, rencontre une opposition aussi forte?

Tout d’abord, je désire exprimer ma tristesse et ma déception, car les réactions publiques, à part certaines exceptions louables, ont complètement ignoré le véritable thème de la Déclaration. Le document commence par les paroles « Dominus Iesus »; il s’agit de la brève formule de foi contenue dans la Première Épître aux Corinthiens, verset 12, 3, dans laquelle Paul a résumé l’essence du christianisme: Jésus est le Seigneur.
Par cette Déclaration, dont il a suivi la rédaction pas à pas, le Pape a voulu offrir au monde une grande et solennelle reconnaissance de Jésus-Christ comme Seigneur au moment culminant de l’Année Sainte, en apportant ainsi avec fermeté ce qui est essentiel au centre de cet évènement, toujours sujet à des manifestations extérieures.

- Le ressentiment de nombreuses personnes concerne précisément cette « fermeté. » Au moment culminant de l’Année Sainte, n’aurait-il pas été plus opportun d’envoyer un signal aux autres religions au lieu d’autoconfirmer sa propre foi?

Au début de ce millénaire, nous nous trouvons dans une situation semblable à celle décrite par Jean à la fin du sixième chapitre de son Evangile: Jésus avait expliqué clairement sa nature divine dans l’institution de l’Eucharistie. Dans le verset 66, nous lisons: « Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. » Aujourd’hui, dans les discours généraux, la foi dans le Christ risque de s’affadir et de se perdre en discussions. Avec ce document, le Saint-Père, en tant que Successeur de l’Apôtre Pierre, a voulu dire: « Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 68 sq). Le document veut être une invitation faite à tous les chrétiens à s’ouvrir à nouveau à la reconnaissance de Jésus-Christ comme Seigneur et à conférer ainsi à l’Année Sainte une signification profonde.
Cela m’a fait plaisir que M. Kock, Président des Églises protestantes d’Allemagne, dans sa réaction, par ailleurs très contenue, ait reconnu cet élément important du texte et qu’il l’ait comparé à la Déclaration de Barmen, avec laquelle, en 1934, la « Bekennende Kirche », à ses débuts, refusa l’Église du Reich créée par Hitler. Le professeur Jüngel, de Tübingen, a trouvé lui aussi dans ce texte – malgré ses réserves sur la partie ecclésiologique – un souffle apostolique, semblable à la Déclaration de Barmen. En outre, le Primat de l’Église anglicane, l’Archevêque Carey, a manifesté son soutien reconnaissant et ferme au thème véritable de la Déclaration. Pourquoi la majeure partie des commentateurs, en revanche, l’ignore-t-il? J’aimerais connaître la réponse.
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- Mais alors, ne devrait-on pas dire: il n’existe pas une Église unique. Elle est partagée en divers fragments?

En effet, de nombreux contemporains la considèrent ainsi. Il existerait seulement des fragments ecclésiaux et il faudrait chercher le meilleur des divers morceaux. Mais s’il en était ainsi, on couronnerait le subjectivisme: chacun devrait alors se composer son propre christianisme et, à la fin, le goût personnel résulterait déterminant.
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- Revenons en arrière... On est frappé par la sémantique singulière parfois présente dans les documents ecclésiaux. Vous avez vous-même souligné que l’expression « éléments de Vérité », qui est centrale dans le débat actuel, n’est pas vraiment opportune. L’expression « éléments de vérité » ne trahit-elle pas une sorte de concept chimique de la vérité? La vérité comme système périodique des éléments? L’idée de pouvoir séparer par des théorèmes la vérité de ce qui est faux ou de la vérité partielle, n’est-elle pas un tant soit peu autoritaire, à partir du moment où certains théorèmes prétendent réduire la réalité complexe de Dieu à un modèle dessiné au compas?

La constitution ecclésiale du Concile Vatican II parle d’« éléments nombreux de sanctification et de vérité » qui se trouvent hors de l’organisme visible de l’Église (I, n. 8); le décret sur l’oecuménisme cite certains de ces éléments: « La Parole de Dieu écrite, la vie de grâce, la foi, l’espérance et la charité, d’autres dons intérieurs du Saint-Esprit et d’autres éléments visibles » (I, n. 3). Peut-être existe-il un meilleur terme qu’« éléments », mais la signification réelle est claire: la vie de la foi, au service de laquelle se trouve l’Église, est une structure multiple et on peut y distinguer divers éléments qui sont à l’intérieur ou même à l’extérieur de celle-ci.

- Malgré cela, n’est-il pas surprenant que l’on veuille rendre intelligible, à travers des théorèmes, un phénomène qui échappe à toute vérification empirique comme celui de la foi religieuse?

En ce qui concerne la foi et le fait qu’elle soit compréhensible à travers des théorèmes, on déforme le dogme si on le considère comme un ensemble de théorèmes: le contenu de la foi s’exprime dans sa profession, qui trouve son moment privilégié dans l’administration du Sacrement du Baptême, et qui fait donc partie d’un processus existentiel. Il est l’expression d’une nouvelle orientation de l’existence que, cependant, nous ne nous offrons pas tout seuls, mais que nous recevons en don. Cette nouvelle orientation de l’existence signifie dans le même temps sortir de notre moi et de notre individualisme pour entrer dans cette communauté de fidèles qui s’appelle l’Église. Le point central de la formule du Baptême est la reconnaissance du Dieu trinitaire. Tous les dogmes successifs ne sont autres que des précisions de cette profession et font en sorte que son orientation de fond, le don de soi au Dieu vivant, reste inchangée. Ce n’est que lorsque l’on interprète le dogme de cette façon qu’on le comprend d’une manière juste.
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- On est également frappé par la facilité avec laquelle, dans son propre domaine ecclésial, on est enclin à se déclarer « blessé » ou « plein de douleur » face à des définitions concernant le contenu de la foi. Comment expliquez-vous un telle moralisation de l’affrontement intellectuel, qui apparaît désormais comme une constante pour les théologiens?

Il ne s’agit pas seulement d’une moralisation, mais également d’une politisation: le Magistère est considéré comme un pouvoir auquel opposer un autre pouvoir. Déjà, au siècle dernier, Ignaz Döllinger avait exprimé l’idée que dans l’Église, l’opinion publique devait s’opposer au Magistère et que dans celle-ci, les théologiens devaient jouer un rôle déterminant. Toutefois, les croyants s’éloignèrent alors en masse de Döllinger et soutinrent le Concile Vatican I. Je considère que la dureté de certaines réactions s’explique également par le fait que les théologiens se sentent menacés dans leur liberté académique et veulent intervenir en défense de leur mission intellectuelle. Naturellement, un rôle déterminant est également joué par le climat alimenté par la culture séculière, qui peut davantage s’accorder avec le protestantisme qu’avec l’Église catholique.

- Je sens une certaine ironie quand vous parlez de la mission intellectuelle des théologiens. Mais alors, qu’en est-il de la liberté académique des théologiens catholiques? Insister sur une ecclésialité de la théologie fidèle à la doctrine n’est-il pas un conditionnement? Et lorsque l’on confère le droit d’enseigner la doctrine ecclésiale (nihil obstat) la transparence ne fait-elle pas souvent défaut?

Pour la théologie, adhérer à la foi de l’Église n’est pas une soumission à des conditions étrangères à la théologie. La théologie est, de par sa nature, destinée à comprendre la foi de l’Église, qui est le présupposé de son existence. En outre, dans certains cas, les responsables ecclésiaux évangéliques ont dû priver les professeurs de la mission d’enseigner car ils avaient abandonné les fondements de leur mission. En ce qui nous concerne et à propos du nihil obstat, nous devons tout d’abord nous rappeler qu’une chaire d’enseignement n’est un droit pour personne. Les Facultés de théologie ne sont pas obligées de communiquer à chaque candidat le motif pour lequel ils n’ont pas été choisis et de motiver leur décision. Nous communiquons à nos évêques pour quelle raison, selon nous, on ne peut pas accorder le nihil obstat à un type de candidat. Il revient ensuite à l’Evêque de décider de quelle façon le communiquer. Dans un certain nombre de cas, un échange épistolaire a été entamé avec les candidats, dont les explications ont souvent permis de transformer une décision négative en une décision positive.
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- Revenons une fois de plus au document de votre Congrégation qui fait l’objet de discussions. On reproche souvent à la Déclaration « Dominus Iesus », plus qu’un manque de contenu, une forme peu diplomatique qui irrite les interlocuteurs des autres religions et confessions. Le Cardinal Sterzinsky, Archevêque de Berlin, a déclaré que dans la formation théologique, on demande de ne pas oublier dans les sermons le « quand, comment et où. » Dans les documents romains, il semble en revanche que cela ait été oublié. Et l’Évêque de Mayence, Mgr Lehmann, a affirmé qu’il aurait désiré « un texte rédigé dans le style des grands textes conciliaires » et il se demande jusqu’à quel point la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a collaboré avec les autres autorités de la Curie dans la formulation du document. A ce propos, il fait référence au Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux et au Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité de Chrétiens. ale (nihil obstat) la transparence ne fait-elle pas souvent défaut?

En ce qui concerne la collaboration avec les autres autorités de la Curie, le Président et le Secrétaire du Conseil pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, le Cardinal Cassidy et Monseigneur Kasper, sont des membres de notre Congrégation, ainsi que le Président du Conseil pour le Dialogue interreligieux, le Cardinal Arinze. Ils ont tous eu la possibilité de s’exprimer au sein de la Congrégation, comme moi. En effet, le Préfet n’est que le premier parmi ses pairs et il a la responsabilité du déroulement ordonné du travail. Les trois membres de notre Congrégation que je viens de citer ont participé activement à la rédaction du document qui a été présenté plusieurs fois lors de la réunion ordinaire des cardinaux et une fois lors de la réunion plénière, à laquelle participent tous nos membres étrangers. Malheureusement, le Cardinal Cassidy et Monseigneur Kasper, en raison d’autres engagements, n’ont pas pu prendre part à certaines séances, dont les dates leur avaient cependant été communiquées longtemps à l’avance. Toutefois, ils ont reçu toute la documentation et leurs voeux écrits, et détaillés ont été communiqués aux participants et discutés de façon approfondie.

- Ont-ils été entendus?

Presque toutes les propositions des deux personnes citées ont été accueillies, car naturellement, dans cette matière, l’opinion du Conseil pour l’Unité était très importante pour nous. En outre, je peux bien comprendre que les Évêques allemands soient particulièrement sensibles aux difficultés dues au contexte de notre pays. Toutefois, il existe également un autre revers de la médaille.
Par exemple, ces jours derniers précisément, en rentrant chez moi, j’ai rencontré deux hommes dans la fleur de l’âge qui sont venus vers moi et m’ont dit: « Nous sommes missionnaires en Afrique. Nous attendions ces paroles depuis tellement longtemps! Nous rencontrons des difficultés constantes et les missionnaires sont toujours moins nombreux. » La gratitude de ces deux personnes qui sont sur le front de la prédication de l’Évangile m’a profondément ému. Il s’agit seulement d’une des nombreuses réactions de ce type. La vérité gêne toujours et n’est jamais facile. Les paroles de Jésus sont souvent terriblement dures et formulées sans beaucoup de précautions diplomatiques. Walter Kasper a dit à juste titre que le bruit suscité par le document cache un problème de communication, car le langage doctrinal classique, tel qu’il est utilisé dans notre document pour être en continuité avec les textes du Concile Vatican II, est totalement différent de celui des journaux et des moyens de communication sociale. Mais alors, le texte doit être traduit et non rejeté.
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- La même question revient sous un autre aspect: la question de la profession religieuse est-elle en rapport avec celle du salut personnel? Pourquoi la mission, pourquoi un affrontement sur la « vérité » et pourquoi les documents du Vatican si, à la fin, l’homme peut parvenir à Dieu à travers toutes les voies?

Le Document ne reprend absolument pas la thèse subjectiviste et relativiste selon laquelle chacun peut devenir saint à sa façon. Il s’agit d’une interprétation cynique, dans laquelle je perçois du mépris pour la question de la vérité et de l’éthique juste. Le Document affirme, avec le Concile, que Dieu donne la lumière à chacun. Celui qui cherche la vérité se trouve objectivement sur la voie qui conduit au Christ et donc également sur la voie vers la communauté, dans laquelle il reste présent dans l’histoire, c’est-à-dire dans l’Église. Chercher la vérité, écouter la conscience, purifier sa propre écoute intérieure, telles sont les conditions du salut pour tous. Dans celles-ci existe un lien intime et objectif avec le Christ et avec l’Église. C’est dans ce sens que l’on dit alors que, dans les religions, il existe des rites et des prières qui peuvent jouer un rôle de préparation évangélique, des moments ou des itinéraires pédagogiques dans lesquels le coeur des hommes est incité à s’ouvrir à l’action de Dieu. Mais on dit également que cela n’est pas valable pour tous les rites. Il en existe en effet certains (quiconque connaît un peu l’histoire des religions ne peut être que d’accord), qui éloignent l’homme de la lumière. Ainsi, la vigilance et la purification intérieures s’obtiennent à travers une ouverture qui, à la fin, signifie appartenance intérieure au Christ.
C’est pourquoi le Document peut affirmer que la mission reste importante dans la mesure où elle offre cette lumière dont les hommes ont besoin dans leur recherche de la vérité et du bien.

- Mais la question demeure: si le salut, comme vous l’avez dit, peut être obtenu à travers toutes les voies tant que l’on vit en suivant sa conscience, alors la mission ne perd-t-elle pas de son urgence théologique? En effet, la thèse « de la liaison intime et objective » de voies du salut non catholiques avec le Christ ne signifie rien d’autre, si ce n’est que le Christ lui-même rend superflue la distinction entre vérité de salut « plein » et « déficitaire », car s’Il est présent comme instrument de salut, Il l’est toujours et logiquement de façon « pleine. »

Je n’ai pas dit que le salut pouvait s’obtenir à travers toutes les voies. La voie de la conscience, conserver le regard fixé sur la vérité et sur le bien objectif, est une route unique, même si elle prend de nombreuses formes en raison du grand nombre de personnes et de situations. Toutefois, le bien est unique et la vérité ne peut pas être contredite. Le fait que l’homme ne rejoigne pas l’une ou l’autre, ne relativise pas l’exigence de vérité et de bien. C’est pourquoi, il n’est pas suffisant de poursuivre la religion dont on a hérité, mais il est nécessaire de rester attentifs au vrai bien et être ainsi également capables de surmonter les limites de sa propre religion. Cela ne possède un sens que si la vérité et le bien existent vraiment. On ne pourrait pas être sur la voie du Christ s’il n’existait pas. Vivre en gardant les yeux du coeur ouverts, se purifier intérieurement, chercher la lumière, sont des conditions indispensables pour le salut de l’homme. Annoncer la vérité, c’est-à-dire laisser resplendir la lumière (« non sous le boisseau mais sur le lampadaire »), est absolument nécessaire.