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La pérestroïka du Vatican

Carlota a bien voulu traduire cet article long et touffu du journaliste espagnol Enric Juliana Ricart, directeur adjoint du quotidien dit de centre-droit La Vanguardia (8/10/2013).

L'auteur croit à une 'restructuration' de l'Eglise, et c'est en se référant à la "première" pérestroïka qu'il lit les premiers gestes du Pape.
Il va sans dire que la comparaison de l'Eglise - même comme institution - avec le Kremlin de l'ère soviétique, très prisée parmi les journalistes
(*), est pour moi totalement impensable... et j'avoue que, Benoît régnant, j'aurais réagi avec vigueur. Aujourd'hui, je préfère laisser d'autres s'en charger.


Enric Juliana Ricart est un journaliste espagnol (d’origine catalane, né à Badalona en 1957) qui a commencé son métier dans la presse en langue catalane à la mort de Franco. Il est actuellement le directeur adjoint de « La Vanguardia » (« l’avant-garde ») un journal né à Barcelone en 1881. Son nom : un manifeste de la modernité à l’ère industrielle et selon les critères de la bourgeoisie de Catalogne ? Diffusé dans tout le pays en castillan, ce n’est que 130 ans plus tard que « La Vanguardia » a commencé à avoir une double édition catalane. Ce journal qui appartient toujours à la famille de son fondateur est dit de centre droit mais est désormais bien catalaniste. Mais sans trop se tromper l’on peut dire que curseur de la tendance de ce périodique est celui du Système et de la grosse presse au service du social-capitalisme mondial.
Bref, je ne suis pas vraiment convaincue par le texte qui suit. L’auteur ne nous apprend rien sur le « pontificat informel » et le « message liquide » du Pape François, son éventuelle tactique ou stratégie, son absence ou non d’une politique de gouvernance, sa pastorale des gestes aux dépens de l’enseignement des dogmes, et la vision de son pontificat.
Je ne crois pas à la conversion de la médiacratie. Peut-être que je commencerai à y penser quand elle aura confessé publiquement les mensonges qu’elle a proférés pendant 8 ans contre Benoît XVI pour nuire à l’Église. Ce n’est pas en se prosternant, attendries, devant un Pape François enfin venu et à chacune de ces paroles « iconoclastes » que ces auto-proclamées élites-là me convaincront.

Enric Juliana Ricart a été journaliste correspondant en Italie et y a été décoré à l’occasion de l’ordre de l’étoile italienne (Ordine della Stella d'Italia).

Original ici : http://www.lavanguardia.com/internacional/20131006/54390561744/perestroika-vaticano-enric-juliana.html
(Carlota)

     

La perestroïka (1) du Vatican
Par Enric Juliana
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Mardi dernier j’ai eu l’occasion d’assister à Rome à un événement qui aide à expliquer l’idiosyncrasie italienne. Un événement très peu courant en Espagne. L’église Santa Maria in Trastevere, pleine à craquer, pour un débat religieux de tout premier plan entre des laïcs (des non croyants !) et des croyants, organisé par la Communauté de San Egidio, qui ces jours-ci célébrait dans la capitale italienne sa rencontre annuelle entre les principales religions du monde

La communauté de San Egidio est née précisément dans le quartier du Trastevere dans les années soixante-dix du siècle dernier, à l’initiative d’un groupe d’universitaires catholiques.
Ils ont créé un réseau d’assistance auprès des pauvres du quartier et se sont intéressés au dialogue entre les religions. Des années plus tard, grâce à leurs contacts internationaux, ils ont eu un grand succès comme médiateurs dans les entretiens qui mirent fin à la guerre civile au Mozambique. Et depuis lors son activité internationale parle en parallèle à la diplomatie vaticane. Ils connaissent bien Cuba. Et leur figure de référence est l’historien Andrea Riccardi. En Italie, San Egidio est considéré comme une expression du catholicisme de centre-gauche.

Santa Maria in Trastevere est l’une des plus belles églises de Rome. C’était l’église du Pape Innocent II (qui a eu un pontificat très agité, de 1130 à 1143), et aujourd’hui c’est la paroisse du Trastevere, le quartier d’origine médiévale le plus typique de Rome, le plus pittoresque, le plus bohème, le plus humble et le plus fréquenté par les touristes.

Une église pleine à craquer, vous disais-je, pour entendre un débat de tout premier plan entre des laïcs et des croyants. Rapporteurs: l’évêque et théologien Bruno Forte; l’ex-premier ministre socialiste Giulino Amato; Mgr Vicenzo Paglia, ex-évêque de Terni (aujourd'hui président du Conseil Pontifical pour la famille) et conseiller spirituel de la Communauté de San Egidio; et Eugenio Scalfari fondateur de la revue l’Espresso, et du journal La Repubblica, patriarche du journalisme de gauche en Italie. Plus de trois heures de débat. Des discours splendides. Un registre culturel de premier choix. La plus grande attention de la part du public et des gens debout au fond de l’église.

Eugenio Scalfari, quatre-vingt-neuf ans, est arrivé à Santa Maria in Trastevere, en lévitation. Ce jour-là le journal La Repubblica avait publié une de ses longues conversations avec le Pape François, résumée dans les premières cinq pages du périodique. Pour la première fois, un journaliste athée et de gauche avait la possibilité de s’entretenir avec le Pape de Rome sans aucune sorte de limitation ou de condition. Surprise générale. C’était le thème du jour en Italie, - et dans les circuits de l’information au niveau international, dépassant l’attention provoquée par l’échec de Silvio Berlusconi au gouvernement de grande coalition présidée par Enrico Letta, qui le lendemain était soumis à la [question de] confiance du Sénat.

Scalfari, fondateur en 1955 du Parti Radical, la formation politique la plus anticléricale de l’Italie moderne, avait obtenu le scoop de sa vie (je répète à 89 ans) et François lançait un nouveau message de rénovation de l’Église, à peine dix jours après l’entretien de 26 pages si commenté dans « La Civiltà Católica », la revue de référence de la Compagnie de Jésus. À suivre les titres principaux dans les pages de La Repubblica : «L’Église a le devoir de s’ouvrir à la modernité ». « Les jeunes sans emploi et les vieux seuls sont les grands maux de notre monde ». « Le Saint Siège a un défaut : c’est d’être trop vaticano-centrique ». « Le libéralisme sauvage rend les faibles plus faibles et les forts plus forts ». « je veux parler des femmes dans l’Église ». « Je ne veux pas d’une curie courtisane ». « La cour est la lèpre de la papauté ». « Moi aussi quand je vois un clérical, je me transforme aussitôt en anticlérical »…

Pas même dans ses meilleurs rêves, Scalfari, qui est un grand journaliste, un intellectuel notable et aussi un homme avec une très bonne idée de lui-même, n'aurait pu imaginer cinq pages comme celles-là. Le mardi, La Repubblica était épuisée dans les kiosques à Rome et dans d’autres villes de l’Italie (!!!).

Le nouveau Pape surprend le monde. Six mois se sont passés depuis son élection et François a réussi à arrêter les rafales de vent qui étaient sur le point de casser les vitres du Vatican. Nous pourrions presque parler de miracle à l’époque de la Médiatique. Je dirais, en moins de cent quarante caractères, nouvelle unité de mesure de la pensée électronique : Le Pape est en train de réussir à ce que le Vatican ne soit plus perçu comme le second Kremlin, 22 ans après la chute du premier. (J’ai réussi : 134 caractères). Et je pourrais encore le dire autrement : « François est en train de libérer le Vatican des griffes de Dan Brown, narrateur des mondes obscurs.

Et je m’explique dans ce qui suit, car un télégramme électronique ne suffit pas. La succession de scandales et de nouvelles négatives pour le Saint Siège qui ont commencé à être dénoncés dans les actes jugés de pédérastie dans les paroisses, séminaires et autres institutions religieuses, principalement dans les pays de parler anglo-saxon, est arrivée à mettre l’Église catholique dans les cordes. Malgré les sincères efforts de Benoît XVI d’arrêter le problème et d’éviter des manœuvres de dissimulation, - permises par la curie vaticane durant le mandat du cardinal Angelo Sodano, comme secrétaire d’État-, la question avait blessé l’Église jusqu'au point l’extrême de l’asseoir sur le banc des accusés de la Société Médiatique.

Et le cardinal Sodano était l’un des principaux hommes de confiance de Karol Wojtyla. C’était un autre moment historique. Jean-Paul II était devenu l’un des plus grands leaders du monde et jouait un rôle très important dans l’alliance qui avait triomphé de la Guerre Froide. Au début des années 80, la désobéissance active du syndicat catholique Solidarité en Pologne avait ouvert une forte brèche dans le Rideau de Fer, en facilitant la glasnost en Europe de l’Est. Le leader réformiste soviétique Mikael Gorbatchev, un homme vraiment providentiel pour l’histoire de l’Occident, a tenté un troc, un retrait soviétique de l’Est de l’Europe en échange d’un appui financier occidental à la pérestroika soviétique. Il a accepté l’écroulement du mur de Berlin, mais les aides ne sont pas arrivées, tout au moins dans le volume espéré. Ronald Reagan, Margaret Tacher et les commandants de l’Otan voulaient la reddition sans conditions.
Le complexe militaro-financier d'Occident voulait que l’l'URSS soit abattue. Le Président socialiste français François Mitterand et peut-être le chancelier allemand Helmut Kohl, qui a immédiatement mis en route l'engrenage d’une rapide réunification de l’Allemande, auraient sûrement accepté une URSS graduellement post-soviétique. Nous sommes en train de parler d’un moment crucial de l’histoire contemporaine dont les effets perdurent encore, comme nous le savons bien nous les Européens du sud avec la monnaie euro dans le porte-monnaie.

Le Pape Karol Wojtyla ne s’est pas prononcé d’une manière très précise sur le dilemme final.
Jean-Paul II croyait que la déroute historique du communisme ouvrirait les portes de la renaissance chrétienne dans toute l’Europe et il voulait fouler la place Rouge de Moscou et entrer dans la cathédrale Saint Basile. Il ne l’a pas obtenu. Une fois dissoute l’URSS, le patriarche orthodoxe de Moscou s’est opposé à cette visite. Le Pape polonais est mort sans avoir foulé la Russie. L’Histoire est une dame qui a beaucoup de caractère. Le Pape n’a jamais foulé Moscou et le drapeau rouge fut descendu du Kremlin le 25 décembre 1991, jour de la Nativité Chrétienne (ndt je suppose que c’était en 1992, selon le calendrier orthodoxe). Le jour de l’étoile de Bethléem, l’étoile rouge a été désarmée.

Trame finale de la Guerre Froide. Le Pape polonais en première ligne. Dans ces circonstances les dénonciations de pédérastie ne sortaient pas dans les journaux nord-américains et l’administration vaticane préférait la loi du silence.
Dix ans plus tard, quand le monde n’était plus régi par la lutte entre les deux pôles, les dénonciations judiciaires pour les abus sexuels commis durant des années dans des institutions religieuses sont devenues l’un des thèmes préférés de la presse anglo-saxonne, avec une répercussion dans le monde entier. Réagissant encore d’une manière méticuleuse, sans revendiquer une juridiction spéciale pour les personnes affectées, le Vatican paraissait sur la défensive. Tout s’est aggravé quand le 23 mai 2012 on a su que le maître d’hôtel du Pape Benoît avait volé des documents de l’appartement du pontife, générant immédiatement la légende d’un terrible dossier dont la diffusion pouvait faire trembler la magnifique colonnade de la place Saint Pierre de Rome.

Le cadre mental de Dan Brown était en train de gagner la bataille. Obscurité. Ténèbres. Conspiration. Le Vatican commençait à apparaître comme un second Kremlin face à une opinion publique séduite par le mythe contemporain de la transparence. Tout doit paraître transparent même si nous ne savons pas comment fonctionnent les mécanismes qu’il y a derrière le mur de méthacrylate (allusion au "verre" du Palais de l'ONU et du Bundestag). Tout doit laisser passer la lumière, même si autant de lumière est accompagnée de nouvelles zones d’ombre. La transparence est-elle le placebo qui nous rend moyennement confortable l’actuelle confusion du monde? Un des monuments modernes à la transparence comme nouveau dogme idéologique : les élégants édifices du Bundestag de Berlin rénové, épicentre du nouveau pouvoir politique européen .
Le monde situé à l’intérieur d’un grand palais de cristal n’accepte pas des structures hermétiques de l’intérieur. Illisibles, oui. Hermétiques, non.

C'est dans ce contexte que s’est produite la renonciation de Benoît XVI (28 février 2013) et vingt jours après, l’élection de François avec un clair mandat rénovateur (13 mars 2013).
Six mois ont passé et la perception du Vatican comme un second Kremlin se décompose dans le monde entier (cf l'analogie avec le Kremlin faite le journaliste italien Massimo Franco, brillant chroniqueur politique du Corriere della Sera, qui le printemps dernier a publié le livre "La crisi dell’impero vaticano", un bon essai sur les mois qui ont précédé le conclave, qui commence avec cette question : « Pourquoi l’Église s’est-elle transformée en un nouvel accusé à l’échelle planétaire ? »)

En six mois, François a commencé à retourner cette situation, avec une série de changements dont le premier moteur de propulsion est le langage.
François a mis en marche une perestroïka.

Quand le premier Kremlin a essayé de se réformer, il a lancé cette consigne pour définir le processus de changement en cours. Perestroïka : restructuration. J’imagine ce que penseront certains lecteurs: cette seconde perestroïka échouera aussi. Rien n’est écrit, mais je voudrais faire une observation : l’Église catholique est l’un des grands réservoirs de l’histoire de l’humanité. C’est une construction humaine colossale qui a accumulé une grande expérience historique. Elle sait comment fonctionne le monde. Elle sait comment sont les hommes. Et elle sait aussi comment fonctionne le pouvoir. Tout au long de l’histoire, l’Église de Rome a démontré une grande capacité à s’auto-modifier. Elle sait capter les temps nouveaux. Rerum novarum, était le titre de l’encyclique de Léon XIII sur l’avènement de l’époque industrielle. « Sur les nouvelles choses ».
Je crois que les locataires antérieurs du Kremlin, du vrai Kremlin, même s'ils ont mis en route un courant politique aux énormes proportions qui a secoué les consciences et les volontés, a armé des révolutions et a envahi des pays, en contribuant de manière décisive à la déroute du nazisme au cours de la seconde Guerre Mondiale, ne sont jamais arrivés à une telle accumulation d’intelligence. Quand sont apparus les ordinateurs, le marxisme reformulé par l’école russe d’échecs a commencé à s’effondrer. Seul le marxisme absorbé par la millénaire école de Confucius a survécu au choc télématique. Les grands réservoirs du savoir de l’homme sont millénaires. Le Vatican est l’un d'eux.

François prétend à un changement et a consacré ses premiers mois à la construction d’un langage du changement. Ce nouveau langage, je crois qu’il a deux ou trois caractéristiques fondamentales. Le Pape ne parle plus d’une manière préférentielle aux classes moyennes européennes, - avec le langage des classes moyennes européennes, aujourd’hui confuses et angoissées. Le langage de François met sur un pied d’égalité ce public européen, avec les catholiques des autres continents, en particulier d’Amérique latine, qui dans leur majorité sont des personnes pauvres. L’Église catholique est en train de cesser d’être euro-centrique (2).

En plus de s’attaquer à une série de réformes intérieures qui ne seront pas faciles à mener à bien, le nouveau Pape est en train d’essayer d’éloigner l’Église catholique de l’Imperium, la conjonction complexe de pouvoirs qui domine le Palais de Cristal dont les dernières convulsions ne sont pas lisibles pour la majorité de la société et qui sont en train de causer des torts importants aux anciens et aux jeunes. Je ne crois pas que nous soyons face à un virage à gauche de l’Église dans le sens classique de l’expression. L’Église simplement s’éloigne de l’Imperium et prétend être plus près des sinistrés, parce qu’elle a capté le divorce tendu entre les élites du monde et les gens du commun (3). Ainsi, le nouveau Pape tente de mener à bien une évangélisation davantage basée sur l’exemple que sur la doctrine, et sur ce point je crois qu’il va y avoir plus de résistance à l’intérieur de l’Église elle-même.

L’ouragan François plait à la majorité des catholiques, mais il en a déconcertés quelques uns. Il fascine les médias, étant donné que les médias ressentent de la fascination devant le changement, et il déconcerte beaucoup de gens de gauche, en particulier du secteur de la gauche espagnole qui avait consacré l’anticléricalisme comme une de ses principales marques d’identité.

Scalfari lors du débat de Sainte Marie du Trastevere a dit: « Je suis stupéfait devant le nouveau Pape, il me semble qu’il n’y aura pas un François II » (???)

Je ne sais si je dois lui donner raison. Cela me semble prématuré.

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(1) La perestroïka (« перестройка » en russe, pour reconstruction, restructuration ; avec un péré- = re (nouveau)-, et stroïka = construction) fut le nom donné aux réformes économiques et sociales menées par Mikhaïl Gorbatchev en URSS d'avril 1985 à décembre 1991.
Le problème c’est que Mikhaïl Gorbatchev n’avait pas voulu comprendre ou admettre que la reconstruction d’un pays ne passe par l’économique et le social mais par le spirituel…Ce que Poutine a compris…
Les journalistes le comprendront peut-être avec le successeur ou les successeurs de François. Pour l’instant leurs réflexions ne semblent s’arrêter qu’à des gestes pontificaux bien matériels. Je ne crois pas que cela soit suffisant.

(2) C’est vraiment l’idée à la mode et très « théologie de la libération » des médias et d’une inculturation qui doit être tout sauf européenne, comme si le catholicisme avait une origine qui fallait renier…. Heureusement que dans l’Europe dévastée de la fin de l’Empire romain, ceux qui ont maintenu la civilisation dans les monastères, ont donné du pain à ceux qui avaient faim, mais leur ont aussi appris à cultiver la terre, à soigner les vignes, et mêmes à lire, écrire, et construire des merveilles de pierre polychromes, selon des techniques qui avaient aussi une origine, et avec des illustrations visibles par tous, riches comme pauvres, benêts comme étudiants des premières universités (donc catholiques) pour expliquer ce qu’étaient le péché, la luxure, l’enfer, la balance des âmes au jugement dernier, etc. Un terrible romano-centrisme, c’est vrai…

(3) Comme si elle ne l’avait pas capté depuis deux mille ans, de qui se moque-t-on en nous disant cela !

NDLR

(*) Dans un entretien avec La Stampa en mars 2010 (benoit-et-moi.fr/2010-I), au beau milieu des affaires de pédophilie, voilà ce qu'écrivait John Allen:
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" Pour ceux qui observent de près le Vatican, il ne fait aucun doute que Ratzinger est le véritable héros de cette bataille au sein de l'Eglise. Mais le fait demeure que, pour ceux qui observent de l'extérieur, Ratzinger n'en fait pas assez, il hésite, devrait être plus énergique et ainsi de suite".

- C'est ce qui a été dit lorsque Mikhail Gorbachev a commencé la Perestroïka en URSS ...
" Oui, il existe un parallèle entre les deux situations car il s'agit de faits qui se déroulent à l'intérieur de systèmes difficiles à pénétrer. Mais avec une différence: je ne pense pas que l'Eglise catholique va s'effondrer comme cela est arrivé à l'Union soviétique".

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Cher John Allen Jr, est-ce vraiment la seule différence?