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Le malheur du monde

Après le tragique typhon qui a dévasté les Philippines, la peine, les questions (Monique), et les polémiques déplacées (12/11/2013)

Monique m'écrit:

Je viens de relire la réponse de Benoît XVI à la petite Japonaise rescapée du tsunami (Questions sur Jésus (I) ).
On voit que même un Pape se sent bien petit et bien démuni devant le malheur du monde (1).
Je suis bouleversée par le sort des Philippins victimes du Typhon, et bien impuissante. La seule chose que nous puissions faire d'ici c'est un don à la CARITAS. L'aide internationale va se mettre en place. C'est terrible de voir ces gens qui errent à la recherche de leurs enfants, des gens déjà très pauvres qui ont perdu le peu qu'ils avaient pour survivre, qui ont perdu leur outil de travail, qui n'ont pas la moindre idée de la façon dont ils pourront redémarrer dans la vie. On ne sait pas par quoi commencer devant ce champ de ruines. Dans un premier temps, avant que l'aide n'arrive, que donner à boire et à manger à des enfants qui pleurent de soif et de faim? Je comprends que des gens perdent la foi en subissant ou en voyant de telles épreuves- où la liberté et la culpabilité de l'homme n'ont aucune part.

     

Honte aux médias

(1) C'est une pure coïncidence que j'ai publié hier la réponse du Pape Benoît à la petite japonaise qui l'interrogeait sur lla catastrophe du Japon. Cela fait une bonne dizaine de jours que j'avais mis ce sujet "en attente".

J'ajoute deux remarques désabusées concernant la couverture des médias (mais nous sommes habitués au pire).

1. Une fois de plus, ils profitent du malheur qui s'abat sur les gens pour faire avancer leurs théories frelatées. Aucune place à la commisération.
Après la catastrophe de Fukushima, ils avaient immédiatement lancé la polémique politicienne, donnant la parole aux anti-nucléaire, Cécile Duflot en tête (la brillante géographe qui situait le Japon dans l'hémisphère Sud!!). Aujourd'hui, ils reviennent avec leur théorie du réchauffement climatique, et de la faute de l'homme. Ils osent affirmer que plus personne ne met en doute son origine "anthropique" (un éditorialiste économique, sur Propagande1, a osé parlé hier des milliards de dollars que notre manque de conscience écologiste coûtait chaque année! pas un mot sur les vies humaines). Ils devraient lire l'éditorial de Fabio Spina sur la Bussola hier: Un ciclone catastrofico, ma non c'entra il Global Warming.

2. Ils ont eu l'indécence de mettre en avant les "pillages". Hier, j'ai vu à la télévision des images de gens désespérés qui "pillaient" (dixit le reporter) une station service, pour se fournir en précieuse essence. Si je comprends bien, les pauvres, dénués de tout, ont juste le droit d'attendre que les "riches" (les mythiques ONG) veuillent bien leur faire l'aumône.
Drôle de charité.

Et ce sont les mêmes qui, lorsqu'une "mère de famille" vole du saumon fumé ou du foi gras, ou du champagne dans un supermarché, pour "améliorer l'ordinaire" (!!) osent plaider "l'état de nécessité"!