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Noëls à Rome

Urbi et orbi. 2012 semble si loin, que je propose à mes lecteurs de relire des pages de l'an dernier. Ou d'avant, via le moteur de recherche (25/12/2013)

A revoir

François a prononcé ses premiers voeux de Noël "Urbi et orbi" (une expression qui fait fantasmer les journalistes par son côté "ésotérique"), très attendus, nous a-t-on dit. En réalité, il y avait déjà eu ceux de Pâques 2013, et ceux-là ne pouvaient donc pas nous réserver de grosse surprise.

Ses propos ont été très classiques, ne se démarquant pas de ceux de ses prédécesseurs à la même occasion.
La seule différence par rapport à 2012, déjà visible à Pâques, résidait non pas dans l'affluence, toujours énorme (que la Via della Conciliazione ait été remplie jusqu'au Tibre n'était en rien une nouveauté) mais dans la sobriété vestimentaire du Pape, et surtout le fait qu'ait été abandonnée la belle tradition des saluts dans les différentes expressions linguistiques.
J'imagine aussi que les medias vont intrumentaliser un passage:

Tu Signore della vita.... Fa’ che i migranti in cerca di una vita dignitosa trovino accoglienza e aiuto. Tragedie come quelle a cui abbiamo assistito quest’anno, con i numerosi morti a Lampedusa, non accadano mai più!

[Toi, Seigneur de la vie... fais que les migrants à la recherche d'une vie digne trouvent accueil et aide. Que des tragédies comme celles auxquelles nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n'arrivent jamais plus].

Mais c'est au fond un propos qui ne s'écarte pas de la doctrine de l'Eglise, sinon qu'un des premiers actes du Pape a été de se rendre en personne à Lampedusa