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Un drôle de calendrier

... et une douteuse propagande (18/12/2013)

>>> Voir aussi: Des récompenses embarrassantes

Ce matin, sur Propagande 1, la préposée à la revue de presse, après avoir brièvement fait allusion au prix attribué au Pape par la revue gay The advocate, a évoqué entre deux gloussements, un calendrier composée de photos de prêtres. Tous sublimes (dit-elle), et propres à donner aux gens l'envie de se ruer vers les Eglises.
Une rapide recherche sur Google m'a amenée sur cette page du Figaro:

Consacrer sa vie à Dieu n'empêche pas d'être séduisant et de donner envie (???) Chaque année, depuis 10 ans, le photographe vénitien Piero Pazzi publie un calendrier des prêtres romains, avec d'authentiques clichés d'hommes d'Église, rencontrés par hasard dans les rues de Rome et de Séville, en Espagne. Connu comme le calendrier des prêtres sexy, il est vendu sous le pudique nom de «Calendrier romain».

* * *

Pour la première affirmation, il suffit de regarder Mgr Gänswein, ou de nombreux prélats qui entourent le Pape (je parle pour le présent...) pour mesurer l'imbécillité de cette affirmation.

L'évocation du calendrier a fait "tilt" dans ma tête. De passage à Rome, en 2009, je l'avais acheté, par curiosité, et, disons, comme souvenir (nobody's perfect!). Pas très fière, je l'avais fourré ensuite dans un tiroir, dont je viens de le ressortir.

Les deux photos ci-dessous (au moins) m'inspirent les doutes les plus sérieux sur l'authenticité de la condition de prêtres de ces jeunes hommes.
Ils sont en soutane... mais l'un fait la pub pour Apple, et l'autre est assis dans un bistrot, lisant El Pais (journal en général pudiquement qualifié de "centre-gauche") devant une bouteille de wisky.
Si eux sont curés, moi je suis boxeur. Ou alors, ce sont de drôles de curés. Peut-être comme ceux qui étaient présentés dans un article tristement célèbre de l'hebdomadaire italien Panorama en juillet 2010 (cf. benoit-et-moi.fr/ete2010) .

On notera que le calendrier connaît une médiatisation mondiale au bout de 10 ans, juste en ce moment .
Quant à The Advocate, l'association faite par la meneuse de revue (de presse) n'est nullement dûe au hasard... Il suffit d'ailleurs de lire cet article sur le site de Libé pour s'en convaincre: next.liberation.fr/sexe.