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François nominé pour le Nobel de la paix

Les signes d'appréciation du monde se multiplient à un rythme accéléré... et troublant (5/3/2013, mise à jour le 6/3)

Même si je me souviens de la belle initiative de la veillée de prière pour la Syrie, qui n'est certainement pas la raison retenue par le comité de sélection (et qui est même la seule qu'il ne peut prendre en ligne de compte, tout en étant la seule que les catholiques peuvent objectivement compendre), je n'arrive pas à me réjouir de cette "nomination".... et cela n'a rien à voir avec une quelconque nostalgie pour Benoît XVI (qui aurait lui aussi mérité le prix Nobel de la paix... mais qui n'avait pas le profil requis).

Si François gagne (ce qui est plus qu'une hypothèse réaliste), il ne sera pas forcément en bonne compagnie (souvenons-nous d'Obama..).
Je note que le lauréat sera désigné le 10 octobre. Le Synode sur la Famille doit avoir lieu du 5 au 19 octobre. Simple coïncidence, sans doute.

     

Le Pape parmi les candidats pour le Nobel de la paix
Vatican Insider se fait l'écho de l'annonce du directeur de l'Institut Nobel à Oslo, Geir Lundestad, présentant une liste de 278 noms choisis parmi les milliers de personnes habilitées à déposer leurs candidatures.
Poutine est aussi candidat pour son rôle dans la crise syrienne, mais il est plus que probable que le Comité Nobel évaluera aussi son intervention dans la situation en Ukraine.
Le lauréat sera désigné le 10 Octobre à Oslo.

Vatican Insider poursuit:

Ainsi, pour couronner une sensationnelle première année de pontificat du Pape Bergoglio, arrive cette candidature.
« Je pense que c'est l'une des personnes les plus qualifiées pour recevoir une telle reconnaissance», dit Mgr Enrico dal Covolo (1), recteur de l'Université pontificale du Latran et expert de premier plan au Vatican sur le thème de la paix: «Avec le message du 1er Janvier 2014, pour la Journée Mondiale de la Paix le Pape François a développé de manière originale le concept de paix en le liant au thème de la fraternité entre les hommes (et qu'avait fait Benoît XVI?): une paix fondée sur la foi en un Dieu qui est père. Voilà d'où naît le fait que nous soyons frères... Bien sûr, il faut également considérer l'attention montrée par le pape envers les derniers qui sont depuis toujours parmi les principales victimes de la guerre. La guerre qui, ne l'oublions pas, vient souvent de la misère (une analyse plus qu'à nuancer...). Et puis, les gestes innombrables de François: non des moindres, la veillée pour la Syrie».

Sur la même longueur d'onde, le père Carlo Cecchitelli, ex-Custode de Terre Sainte et qui travaille depuis 60 ans entre Israël et la Palestine, qui a déclaré dans une interview à ANSA: «Le Pape François mérite de gagner le prix Nobel de la paix, il a tant fait pour le dialogue et nous sommes confiants que quand il viendra ici en Terre Sainte en mai, il nous aidera beaucoup à améliorer le dialogue entre Israéliens et Palestiniens (...) Du 24 au 26 mai, Bergoglio visitera les villes de Hamman, Bethléem, Betjala, Betsahour et Jérusalem. Avec son caractère si espansif et extraverti, il va conquérir le cœur de tous, attirera la sympathie de tous et inspirera confiance. Et nous sommes sûrs qu'il donnera sa précieuse contribution pour reprendre le dialogue... D'ailleurs, il a déjà empêché l'attaque de l'Amérique en Syrie, appelant le monde à la prière; une attaque qui aurait provoqué l'intervention de la Russie et de la Chine, déclenchant une guerre mondiale...»

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(1): Dal Covolo s'était déjà signalé par son attitude de courtisan et ses déclarations mesquines sur Benoît XVI (voir ici: Déclarations mesquines )