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La colombe déchirée et les "signes"

Retour sur l'épisode du lâcher des colombes, hier, Place Saint-Pierre. Un article d'Antonio Mastino (28/1/2013)

>>> Cf. Les colombes de la paix
>>> Images en grand format ici: www.dailymail.co.uk/news/article-2546218/Birds-released-Vatican-gesture-peace-immediately-attacked-vicious-seagull-crow

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Il s'est passé quelque chose d'insolite dimanche (26 janvier) après la prière d'Angelus, au moment du lâcher des colombes de la paix...
Pour beaucoup, évidemment, y voir un présage, ou y déchiffrer un message divin, est irrationnel, voire tient du délire superstitieux.
Je ne suis pas superstitieuse, mais je ne m'interdis pas de "lire les signes". Benoît XVI lui-même l'a fait, j'ai rappelé hier l'épisode de l'alouette dans la cathédrale de Freising, mais plus récemment, comment oublier l'arc-en-ciel d'Auschwitz, auquel il a fait lui-même allusion lors des voeux à la Curie romaine de 2006 (beatriceweb.eu/Blog06).
Comme moi, Monique a trouvé les images très troublantes:

J'y verrais - écrit-elle - l'image de Benoît XVI (la colombe), attaqué par les ennemis de l'intérieur (le corbeau) et de l'extérieur (le goéland), ou idem pour l'Eglise ou les efforts de paix torpillés par des forces démoniaques... Il ne devrait pas s'agir de François, que personne n'attaque, en apparence, à moins que des forces obscures ne travaillent contre l'Eglise à son insu...

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J'ai traduit l'article de "Il Mastino" sur son blog "Papale papale". Il est illustré d'images éloquentes, dont je reproduis quelques une ici.

Article original ici: www.qelsi.it/2014/corvi-e-rapaci-uccidono-le-colombe-del-papa-presagio-nefasto/

     

Des corbeaux et des rapaces tuent les colombes du pape. Mauvais présage?
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(...) Les murs du Saint-Siège, du Palais apostolique, de l'appartement privé des Pontifes romains, ces murs-là sont bénis par la présence, par l'antique souffle quotidien de cet homme infortuné appelé à tour de rôle à être le Vicaire du Christ.
Ces murs imprégnés des soupirs douloureux de tant de papes, bénéficient d'une protection spéciale. De Là-Haut.
Même les éléments, les animaux semblent s'en apercevoir...

Ces murs-là, depuis presque un an, sont des murs comme tous les autres, la grâce semble les avoir abandonnés. Avec le Pape.
Le Pape n'est plus là, et ce qui était là avant, est désormais ailleurs.
Là encore, les éléments, les animaux, symboliquement, semblent s'en apercevoir.
C'était triste, très triste de voir la colombe déchirée... à un moment, les larmes me sont venues ... mais commençons par le commencement.

Passons sur le retour de cette bannière démoniaque, sur la Place Saint-Pierre, qui est la soi-disant «bannière de la paix», celle arc en ciel, la «paix» selon le monde et l'esprit du monde (c'est-à-dire Lucifer), bien sûr, pas selon le Christ; emblème de l'apostasie et de la rébellion contre la vie, synthèse du renversement du monde dans son ordre naturel; bannière d'abord des communistes, aujourd'hui de l'idéologie libérale-radicale du gender. Toutes raisons pour lesquelles Benoît XVI l'avait bannie des lieux saints et de toutes les rencontres de la communauté chrétienne. Passons, donc. Et venons-en au fait: les colombes, et pas les drapeaux de la paix.

Vous l'avez vu au JT, le vol des colombes (de la paix) depuis la fenêtre de l'Angelus ou plutôt depuis la fenêtre qui était autrefois celle du bureau du Pape, et qui, comme nous le savons, est aujourd'hui désespérément inhabitée. Eh bien, faisons comme si tout était normal. Le vol des colombes du pape avec deux enfants de l'Action catholique romaine, et d'habitude, un des enfants fait s'envoler l'une, et le pape l'autre; depuis que Paul VI a commencé cette tradition, le pape a fait s'envoler cet oiseau ...

On a ainsi presque toujours assisté à des vols acrobatiques amusants et expressifs, et souvent vu une colombe, ou les deux, retourner dans l'appartement papal... suscitant rires et plaisanteries sympathiques du pape, comme la fois où après le retour de la colombe qui lui avait fait tomber la calotte, Jean-Paul II disait: «Le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe revient pour vérifier que le pape fait tout bien». Pareil avec Benoît XVI: «On voit que le Saint-Esprit veut être avec le pape, mais il trouvera le chemin pour sortir». Jusqu'à l'année dernière, lorsque certains observateurs ont assisté, le souffle suspendu, à un spectacle troublant: on a remarqué pour la première fois une mouette se jeter sur la colombe du pape, laquelle, cependant, a trouvé refuge derrière le volet de la fenêtre de la chambre papale, et le Père Lombardi a dit, «la colombe a été sauvée»

Cette année, c'était différent, et à dire vrai, il n'y a eu aucun suspense: le Pape n'a pas lancé de colombe (ndt: ce sont en effet les deux enfants qui l'ont fait), il n'y a eu aucun retour dans l'appartement, comme pour souligner l'abandon de ce qu'on appelait les «sacre stanze» (pièces sacrées) et la mouette a fait un nouvel essai, cette fois apparemment avec succès, tuant une colombe en vol. Il semble que la colombe (de la paix) n'ait pas trouvé d'abri et la photo la montre dans le bec de la mouette. La fenêtre de la chambre du pape était fermée: là, plus personne n'habite. Nulle grâce, aucun abri.

La vidéo de l'Angélus se termine par la prise de vue d'une unique colombe, peut-être la seule survivante. Il y a en outre, un autre «signe» - du moins est-ce ainsi que je le vois : à la mouette, cette fois, s'est joint cet autre oiseau de proie qu'est le corbeau, essayant d'attraper la colombe survivante. Pour dire la vérité, toujours dans le sens de la métaphore, il y avait aussi un corbeau l'année dernière, sous forme humaine, à déchirer le doux Vicaire du Christ comme, en effet, une colombe.

Corbeaux et rapaces sur les colombes «du pape»: pour ceux qui sont habitués à lire les «signes», eh bien, c'est un mauvais présage.

Toutefois, si une colombe a été tuée, l'autre colombe, celle attaquée par le corbeau, est toujours en vie ...
Non prevalebunt!