Mgr Luigi Negri rappelle Mario Palmaro

L'hommage de l'archevêque de Ferrare au grand chrétien disparu la semaine dernière (18/3/2014)

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(traduction benoit-et-moi)
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Mario Palmaro nous a laissés, emplissant nos cœurs de beaucoup de douleur, mais nous confirmant dans la certitude que le Seigneur sait ce qu'il permet et que donc ce qui aujourd'hui nous apparaît, et est, comme une perte irréparable, pourra avoir le visage d'une autre épreuve de maturation pour notre foi et notre action missionnaire.
Mario en effet a été un laïc, un laïc catholique, qui a vécu le statut de baptisé avec une pleine responsabilité et avec un dévouement total à la vie de l'Église et au bien du peuple. Son intelligence extraordinaire, qui lui permettait de maîtriser le contexte vivant de la doctrine sociale de l'Église et des dogmes qui s'y réfèrent, et aussi la capacité peu commune de pénétrer dans les questions de bioéthique sur lesquelles se joue l'avenir non seulement de notre Église, mais de la société toute entière, ont fait de lui une présence irremplaçable dans le chemin que notre Église a fait dans ces années tourmentées, mais aussi chargées de nombreuses promesses.

Il n'a jamais douté du dogme tout entier de l'Église, il n'a pas non plus choisi en lui ce qu'il sentait correspondre de façon plus immédiate à sa formation et à sa sensibilité. Il a servi le dogme de l'Eglise, sa morale, la doctrine sociale, de manière permanente, systématique et implacable.

Honneur à sa vie pleine de foi et pleine de charité ecclésiale et honneur à ce témoignage grâce auquel il a su poser quelqus-uns des problèmes graves auxquels la vie de l'Eglise est appelée à faire face, maintenant et à l'avenir.
A lui qui restera dans l'histoire de notre chrétienté comme un laïc généreux et engagé, capable de tout sacrifier, y compris ses intérêts personnels, jusqu'à sa propre vie, parce que jusqu'à ces derniers jours, malgré la maladie qui avait irrémédiablement miné son énergies physique, il a su servir l'Eglise et sa mission d'évangélisation et de culture de façon inestimable.

Nous aimons penser désormais à lui comme à un protecteur, depuis le ciel, d'un chemin chaque jour plus difficile, mais inéluctable.

Mgr Luigi Negri , archevêque de Ferrare-Comacchio et Abbé de Pomposa