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Pré-Synode (suite)

Précisions sur la synthèse de la CEF, transmises par Monique T (22/2/2014)

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Pré-Synode

Sur La Croix en ligne du 22/02/2014 (http://www.la-croix.com), on peut lire quelques précisions d'ordre méthodologique concernant la synthèse publiée par la CEF.
Il en ressort que cette courte synthèse est destinée au public (on peut noter au passage que le thème de la "cohabitation" n'apparaît pas) tandis que la véritable synthèse complète a été envoyée à Rome confidentiellement, conformément à la consigne.
On remarque que chaque pays a sa méthode.
Monique T.

     

LA FRANCE PUBLIE QUATRE PAGES DE SYNTHÈSE

En France, le conseil permanent des évêques a lui aussi décidé, après discussion, de ne pas rendre publique la synthèse envoyée à Rome des quelque 2000 pages envoyées par les 83 diocèses, groupes et mouvements. « Cette consultation n’est pas un sondage et les pères synodaux ne sont pas la caisse d’enregistrement de l’opinion majoritaire », justifie Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du conseil Famille et société, soulignant par ailleurs que les attentes exprimées sur l’accueil des homosexuels, des divorcés remariés, sur la contraception ou encore la cohabitation avant mariage « n’ont de toute façon rien d’un scoop ».

Le site Internet de la CEF a toutefois mis en ligne quatre pages de synthèse rédigées par son vice-président, Mgr Pierre-Marie Carré. Manière de couper la poire en deux, entre application de la consigne vaticane et souci de transparence maximale comme à Belfort ? Dans ce diocèse de l’Est, les réponses au questionnaire ont carrément fait l’objet d’une exposition à l’espace diocésain jusqu’au 21 février. « Contrairement à l’Allemagne, partagée entre traditions catholique et protestante, nous n’avons pas chez nous la même culture du débat », souligne un évêque de l’Hexagone.

Plus attendu, les évêques italiens envisagent « pour le moment » de ne rien publier, ni résumé, ni statistiques. « Chacun des 126 diocèses a procédé à sa manière, ce qui rend difficile toute approche globale », explique à La Croix Stefano Proietti, porte-parole de la conférence épiscopale italienne (CEI), en soulignant tout de même que les autres pays, comme l’Allemagne ou l’Autriche, n’ont pas à composer avec la proximité du Vatican. « Statutairement, la CEI est dans une phase de transition jusqu’au mois de mai. D’ici là, je ne prévois pas de changement », conclut-il.

Samuel Lieven (La Croix)