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Benoît XVI et le chaton

Photo récente extraite d'une interviewe de Georg Ganswein sur RAI 1, le 11 février dernier (19/2/2014)

Merci à mes amies Raffa et Gloria (du Benedetto XVI forum)

     



Dans l'interviewe du 11 février 2014, Mgr Gänswein redit en gros ce que nous avons déjà lu dans d'autres interviewes que j'ai traduites par ailleurs: que Benoît XVI lui avait communiqué depuis un certain temps son intention, mais qu'il ignorait à quel moment il avait pris sa décision; que celle-ci n'a rien à voir avec les Vatileaks, et que l'unique motif était celui que le pape lui-même avait donné: qu'il n'avait plus le force de gouverner l'Eglise, mais que la prière est aussi une façon d'exercer le ministère. Il répète aussi que, aussi différents que soient les deux papes (je veux dire l'émérite, et l'actuel, bien sûr!!) comme hommes, il existe entre eux un bon "feeling". Sur ce point, aucun doute, l'accent de Mgr Gänswein est celui de la sincérité.

Il raconte avec beaucoup d'émotion la journée inoubliable du 28 février 2013, le moment où ils ont quitté le palais apostolique, ses larmes, le vol au-dessus de Rome (ils n'ont pas parlé, mais le silence était plus dense que les paroles) et l'instant très fort où le portail s'est fermé à Castelgandolfo, marquant symboliquement la fin du Pontificat. Si une époque s'est achevée, on verra, ajoute-t-il.
Il dit qu'après un moment où Benoît XVI n'allait pas très bien, il a repris des forces et qu'aujourd'hui, compte tenu de son âge, il va aussi bien que possible.
C'est à la fin de l'interviewe (vers 8') que vient l'inévitable question sur les chats. Ce sont des chats non apprivoisés qui vivent dans les jardins du Vatican, et, dit-il, ils daignent parfois les honorer de leur visite. Mais ce sont les chats libres, ce sont eux qui décident, ajoute-t-il dans un sourire.