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Saint Joseph

Avec le 19 mars, le 1er mai est aussi la fête liturgique du père adoptif de Jésus... et du Saint Patron du cher Pape émérite (1er/5/2014)

C'est le bienheureux Pie IX, qui en 1870 proclama saint Joseph « Patron de l’Eglise Universelle ».
Et Le Pape Pie XII institua en 1955, la fête de saint Joseph Artisan et en fixa la date au 1er mai.

Brigitte me rappelle la date, et la très belle homélie prononcée par Benoît XVI le 18 mars 2009 à Yaoundé, lors de son mémorable voyage en Afrique (pour mémoire, relire aussi celle qu'il avait prononcée le lendemain, et que je citais ici: Saint Joseph, encore ).

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Basilique Marie Reine des Apôtres au quartier de Mvolyé - Yaoundé
Mercredi 18 mars 2009


Chers Frères Cardinaux et Évêques,
Chers prêtres et diacres, chers frères et sœurs consacrés,
Chers amis membres des autres Confessions chrétiennes,
Chers frères et sœurs!

Nous avons la joie de nous retrouver ensemble pour rendre grâce à Dieu dans cette basilique Marie Reine des Apôtres de Mvolyé qui a été construite à l’endroit où fut édifiée la première église bâtie par les missionnaires spiritains venus porter la Bonne Nouvelle au Cameroun. À l’image de l’ardeur apostolique de ces hommes qui embrassait dans leurs cœurs votre pays tout entier, ce lieu porte en lui symboliquement chaque parcelle de votre terre. C’est donc dans une grande proximité spirituelle avec toutes les communautés chrétiennes où vous exercez votre service, chers frères et sœurs, que nous adressons ce soir notre louange au Père des lumières.

En présence des représentants des autres Confessions chrétiennes, à qui j’adresse mon salut respectueux et fraternel, je vous propose de contempler les traits de saint Joseph à travers les paroles de l’Écriture que nous offre cette liturgie vespérale.

À la foule et à ses disciples, Jésus déclare : « Vous n’avez qu’un seul Père » (Mt 23, 9). Il n’est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l’unique Créateur « du monde visible et invisible ». Il a cependant été donné à l’homme, créé à l’image de Dieu, de participer à l’unique paternité de Dieu (cf. Ep 3, 15). Saint Joseph illustre cela d’une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle. Il n’est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière. Être père, c’est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance. Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d’un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l’exil et la pauvreté qui en découle. Il a dû s’installer ailleurs que dans son village. Sa seule récompense fut celle d’être avec le Christ. Cette disponibilité illustre les paroles de saint Paul : « Le maître, c’est le Christ, et vous êtes à son service » (Col 3, 24).

Il s’agit de ne pas être un serviteur médiocre, mais d’être, un serviteur « fidèle et avisé ». La rencontre des deux adjectifs n’est pas fortuite : elle suggère que l’intelligence sans la fidélité comme la fidélité sans la sagesse sont des qualités insuffisantes. L’une dépourvue de l’autre ne permet pas d’assumer pleinement la responsabilité que Dieu nous confie.

Chers frères prêtres, cette paternité, vous avez à la vivre dans le quotidien de votre ministère. En effet, comme le souligne la Constitution conciliaire Lumen Gentium, « de leurs fidèles, qu’ils ont engendrés spirituellement par le baptême et l’enseignement, les prêtres doivent avoir, dans le Christ, un souci paternel » (n. 28). Comment donc alors ne pas revenir sans cesse à la racine de notre sacerdoce, le Seigneur Jésus Christ ? La relation à sa personne est constitutive de ce que nous voulons vivre, lui qui nous appelle ses amis, car tout ce qu’il a appris de son Père, il nous l’a fait connaître (cf. Jn 15, 15). En vivant cette amitié profonde avec le Christ, vous trouverez la vraie liberté et la joie de votre cœur. Le sacerdoce ministériel comporte un lien profond avec le Christ qui nous est donné dans l’Eucharistie. Que la célébration de l’Eucharistie soit vraiment le centre de votre vie sacerdotale, alors elle sera aussi le centre de votre mission ecclésiale. En effet, à travers toute notre vie, le Christ nous appelle à participer à sa mission, à être ses témoins, afin que sa Parole puisse être annoncée à tous. En célébrant ce sacrement au nom et en la personne du Seigneur, ce n’est donc pas la personne du prêtre qui doit être mise au premier plan ; celui-ci est un serviteur, un humble instrument qui renvoie au Christ lui-même s’offrant en sacrifice pour le salut du monde. « Que celui qui commande soit comme celui qui sert » (Lc 22, 26) dit Jésus.
Et Origène écrivait : « Joseph comprenait que Jésus lui était supérieur tout en lui étant soumis, et, connaissant la supériorité de son inférieur, Joseph lui commandait avec crainte et mesure. Que chacun y réfléchisse : souvent un homme de moindre valeur est placé au-dessus des gens meilleurs que lui, et il arrive quelquefois que l’inférieur a plus de valeur que celui qui semble lui commander. Lorsque celui qui est élevé en dignité aura compris cela, il ne s’enflera pas d’orgueil à cause de son rang plus élevé, mais il saura que son inférieur peut être meilleur que lui, tout comme Jésus fut soumis à Joseph » (Homélie sur St Luc XX, 5, S.C. p. 287).

Chers frères dans le sacerdoce, votre ministère pastoral demande beaucoup de renoncements, mais il est aussi source de joie. Dans une relation confiante avec vos Évêques, fraternellement unis à l’ensemble du presbytérium, et soutenus par la portion du Peuple de Dieu qui vous est confiée, vous saurez répondre avec fidélité à l’appel que le Seigneur vous a fait un jour, comme il a appelé Joseph à veiller sur Marie et sur l’Enfant-Jésus ! Puissiez-vous demeurer fidèles, chers prêtres, aux promesses que vous avez faites à Dieu devant votre Evêque et devant l’ensemble de la communauté ! Le Successeur de Pierre vous remercie pour votre engagement généreux au service de l’Église, et il vous encourage à ne pas vous laisser troubler par les difficultés du chemin. Aux jeunes qui se préparent à vous rejoindre, comme à ceux qui se posent encore des questions, je voudrais redire ce soir la joie qu’il y a à se donner totalement pour le service de Dieu et de l’Église. Ayez le courage de donner un oui généreux au Christ !

Vous aussi, frères et sœurs qui vous êtes engagés dans la vie consacrée ou dans des mouvements ecclésiaux, je vous invite à tourner votre regard vers saint Joseph. Lorsque Marie reçoit la visite de l’ange lors de l’Annonciation, elle est déjà promise en mariage à Joseph. En s’adressant personnellement à Marie, le Seigneur associe donc déjà intimement Joseph au mystère de l’Incarnation. Celui-ci a consenti à se lier à cette histoire que Dieu avait commencé d’écrire dans le sein de son épouse. Il a alors pris chez lui Marie. Il a accueilli le mystère qui était en elle et le mystère qu’elle était elle-même. Il l’aima avec ce grand respect qui est le sceau des amours authentiques. Saint Joseph nous apprend que l’on peut aimer sans posséder. En le contemplant, tout homme, ou toute femme, peut, avec la grâce de Dieu, être conduit à la guérison de ses blessures affectives à condition d’entrer dans le projet que Dieu a déjà commencé à réaliser dans les êtres qui sont auprès de lui, tout comme Joseph est entré dans l’œuvre de la rédemption à travers la figure de Marie et grâce à ce que Dieu avait déjà fait en elle. Puissiez-vous, chers frères et sœurs engagés dans des mouvements ecclésiaux, être attentifs à ceux qui vous entourent et manifester le visage aimant de Dieu pour les plus humbles, notamment à travers l’exercice des œuvres de miséricorde, l’éducation humaine et chrétienne des jeunes, le service de la promotion de la femme et de tant d’autres manières !

La contribution spirituelle apportée par les personnes consacrées est aussi significative et indispensable à la vie de l’Église. Cet appel à suivre le Christ est un don pour l’ensemble du Peuple de Dieu. Selon votre vocation, en imitant le Christ chaste, pauvre et obéissant, totalement consacré à la gloire de son Père et à l’amour de ses frères et sœurs, vous avez pour mission de témoigner devant notre monde qui en a tant besoin, du primat de Dieu et des biens à venir (cf. Vita consecrata, n. 85). Par votre fidélité sans réserve à vos engagements vous êtes dans l’Église un germe de vie qui grandit au service de la venue du Royaume de Dieu. À tout moment, mais d’une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, saint Joseph vous rappelle le sens et la valeur de vos engagements. La vie consacrée est une imitation radicale du Christ. Il est donc nécessaire que votre style de vie exprime avec justesse ce qui vous fait vivre et que votre activité ne cache pas votre identité profonde. N’ayez pas peur de vivre pleinement l’offrande de vous-mêmes que vous avez faite à Dieu et d’en témoigner avec authenticité autour de vous . Un exemple vous stimule particulièrement à rechercher cette sainteté de vie, celui du Père Simon Mpeke, dit Baba Simon. Vous savez combien « le missionnaire aux pieds nus » dépensa toutes les forces de son être dans une humilité désintéressée, ayant à cœur de secourir les âmes, sans s’épargner les soucis et les peines du service matériel de ses frères.

Chers frères et sœurs, notre méditation sur le parcours humain et spirituel de saint Joseph, nous invite à prendre la mesure de toute la richesse de sa vocation et du modèle qu’il demeure pour tous ceux et toutes celles qui ont voulu vouer leur existence au Christ, dans le sacerdoce comme dans la vie consacrée ou dans divers engagements du laïcat. Joseph a en effet vécu dans le rayonnement du mystère de l’Incarnation. Non seulement dans une proximité physique, mais aussi dans l’attention du cœur. Joseph nous livre le secret d’une humanité qui vit en présence du mystère, ouverte à lui à travers les détails les plus concrets de l’existence. Chez lui, il n’y a pas de séparation entre la foi et l’action. Sa foi oriente de façon décisive ses actions. Paradoxalement, c’est en agissant, en prenant donc ses responsabilités, qu’il s’efface le mieux pour laisser à Dieu la liberté de réaliser son œuvre, sans y faire obstacle. Joseph est un « homme juste » (Mt 1, 19) parce que son existence est ajustée à la Parole de Dieu.

La vie de saint Joseph, vécue dans l’obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l’unité de l’Église. Son exemple nous incite à comprendre que c’est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l’homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule ‘ecclesia’.
Chers amis membres des autres Confessions chrétiennes, cette recherche de l’unité des disciples du Christ est pour nous un défi majeur. Elle nous conduit d’abord à nous convertir à la personne du Christ, à nous laisser toujours plus attirer par Lui. C’est en lui que nous sommes appelés à nous reconnaître frères, enfants d’un même Père. En cette année consacrée à l’Apôtre Paul, le grand annonciateur de Jésus-Christ, l’Apôtre des Nations, tournons-nous ensemble vers lui, pour écouter et pour apprendre « la foi et la vérité » dans lesquelles sont enracinées les raisons de l’unité parmi les disciples du Christ.
En terminant, tournons-nous vers l’épouse de saint Joseph, la Vierge Marie, « Reine des Apôtres » puisque tel est le vocable sous lequel elle est invoquée comme patronne du Cameroun. Je lui confie la consécration de chacun et de chacune de vous, votre désir de répondre plus fidèlement à l’appel qui vous est adressé et à la mission qui vous est confiée. J’invoque enfin son intercession pour votre beau pays.
Amen .



En cherchant une illustration pour cette page, je suis tombée sur ce site consacré à Saint Joseph www.saintjosephduweb.com , qui semble une véritable mine.

J'y ai trouvé cette pépite, une citation de John Henry Newman, qui écrivait en 1865 à son ami Pusey, resté protestant:

JH Newman
Il y avait des saints plus rapprochés de Notre Seigneur que les apôtres et les martyrs; mais comme si ceux-là avaient été perdus dans le rayonnement de sa gloire... pendant longtemps ils furent l’objet de moins d’attention.... Puis, à mesure que succédèrent des temps relativement calmes... se levèrent dans le firmament de l’Église ces astres lumineux, plus importants, plus augustes que tout ce qui les avait précédés, et qui se levaient tard précisément parce qu’ils rayonnaient d’une splendeur particulière... Saint Joseph en est l’exemple le plus frappant... Proclamé saint par l’Évangile, père nourricier de Notre Seigneur, il fut dès le commencement un objet de foi absolue et universelle pour le monde chrétien; et cependant la dévotion envers lui est relativement récente. Quand elle commença, les hommes s’étonnèrent qu’on n’y eût pas songé plus tôt.

J'ai aussi trouvé cet hommage à Benoît, datant du 28 février 2013, le jour de son départ.
On y trouve un portrait qui peut paraître paradoxal, qui est aujourd'hui encore à contre-courant, mais combien juste sur "Benoît, grand communicateur" - ce qu'il fut vraiment, et l'auteur de l'article explique pourquoi. La communication telle que l'entend le système médiatique de ce début du XXIe siècle passera comme du sable balayé par le vent, celle inventée par Benoît XVI restera.

Benoît XVI, l'homme juste et saint Joseph : hommage au Pape.
Vacance du siège et période de décision : l'exemple de saint Joseph

Josefa Petersky
28 février 2013
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Dans son dernier livre sur Jésus, L'enfance de Jésus, Benoît XVI est revenu longuement sur la figure de saint Joseph. On sait maintenant que le pape était en train de discerner et de méditer sa décision de renoncer à la charge pétrinienne, tout en méditant longuement sur Joseph, celui dont les décisions ont toujours été guidées par Dieu.
A une période où les vaticanistes se demandent quelles doivent être les qualités d'un pape, voici quelques citations :

«Le psaume 1 (*) offre l'image classique du "juste". Nous pouvons donc pratiquement le considérer comme un portrait de la figure spirituelle de saint Joseph. Juste, selon ce Psaume, est un homme qui vit dans un contact profond avec la parole de Dieu; qui "trouve sa joie sans la loi du Seigneur"». (L'enfance de Jésus, p 63, Flammarion)

Un pape, homme juste, «c'est un arbre qui, planté le long des cours d'eau, porte constamment du fruit»:

«C'est un arbre, qui planté le long des cours d'eau, porte constamment du fruit. Avec l'image des cours d'eau dont il s'abreuve, on entend naturellement la parole vivante de Dieu, dans laquelle le juste fait plonger les racines de son existence». (Jésus de Nazareth Tome III, page 62 à 67)

Pensons au synode des évêques sur la Parole de Dieu (cf. exhortation apostolique Verbum Domini), devenu un texte fondamental du pontificat de Benoît XVI.

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Un pape sachant communiquer ?
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Les médias de tout bord auront retenu (??) et rendu visible (??) le talent de Benoît XVI pour la communication.
Même les plus acharnés, ceux à qui les raisons spirituelles échappent, et qui réclament un pape médiatique selon leurs critères de communication "virtuelle", doivent s'incliner devant les faits : des audiences tous les mercredi noires de monde, des livres vendus à des milliers d'exemplaires et qui s'achètent dans les gares comme dans les librairies religieuses- pensons au succès des trois tomes de Jésus de Nazareth), des livres de théologie étudiés dans le monde entier, car le pape Benoît XVI a développé un tel art de la communication que les fidèles lambda grâce à lui se passionnent pour la théologie et trouvent un accès limpide, accessible, fiable et enthousiasmant dans l'oeuvre du "Mozart des théologiens"...quelle est la source de cet ars communicandi, qui passe aussi bien par le latin, les langues vernaculaires et les médias modernes, de Twitter à Vatican News ?

«La volonté de Dieu n'est pas pour lui une loi imposée de l'extérieur, mais la "joie". La loi lui devient spontanément "Evangile", bonne nouvelle, parce qu'il l'interprète dans une attitude d'ouverture personnelle et pleine d'amour envers Dieu, et il apprend ainsi à la comprendre et à en vivre de l'intérieur". (idem op.cit)

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Le pape de l'année de la Foi, petit message au successeur.
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«Si le psaume 1 (*) considère comme caractéristique de "l'homme heureux" le fait de demeurer dans la Torah, dans la Parole de Dieu, le texte parallèle en Jérémie 17, 7 appelle "béni" celui "qui se confie dans le Seigneur et dont le Seigneur est la foi. Ici apparaît plus fort que jamais dans le Psaume le caractère personnel de la justice - la confiance en Dieu, une attitude qui donne l'espérance à l'homme. Même si les deux textes ne parlent pas directement du juste, mais de l'homme bienheureux ou béni, nous pouvons cependant les considérer, avec Hans Joachim Kraus, comme l'image authentique du juste vétérotestamentaire et ainsi, à partir de là, apprendre ce que Matthieu veut nous dire quand il présente Joseph comme un "homme juste". ( idem)

Le pape-théologien-moine se retire pour prier pour son successeur et pour l'Eglise dans un couvent du nom de Marie, Mater Ecclesiae. Ce pape qui portait aussi le prénom de Joseph, qui a porté dans un don total de lui-même et vraiment sacerdotal - pensons à l'année sacerdotale et à la foule anonyme des prêtres qui ne font pas scandales mais servent fidèlement et humblement - la charge pétrinienne et qui maintenant la remet sans crainte à son successeur, ce pape rappelle dans son livre que Joseph, fils de David, était garant de la promesse faite à David :

«Joseph est interpellé explicitement comme fils de David ( par l'ange), et par là lui est indiqué en même temps le devoir qui dans cet événement lui est assigné : en tant que destinataire de la promesse faite à David, il doit se porter garant de la fidélité de Dieu. "Ne crains pas" d'accepter cette tâche qui peut vraiment susciter la crainte. "Ne crains pas", c'est ce que l'Ange de l'Annonciation avait dit aussi à Marie. Avec la même exhortation de l'ange, Joseph est désormais impliqué dans le mystère de l'Incarnation de Dieu ». ( idem)

Le successeur de Benoît XVI fêtera certainement le 19 mars sa première grande solennité publique, puis le 25 mars, l'Annonciation. Puisse Saint Joseph l'asssister dans cette tâche qui implique la continuité de la promesse du Christ à saint Pierre et à son Eglise !

(*)

Psaume 1
1 Heureux l'homme qui ne marche pas dans le conseil des impies, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs et qui ne s'assied pas dans la compagnie des moqueurs,
2 mais qui a son plaisir dans la loi de Yahweh, et qui la médite jour et nuit.
3 II est comme un arbre planté près d'un cours d'eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas: tout ce qu'il fait réussit.
4 II n'en est pas ainsi des impies: ils sont comme la paille que chasse le vent.
5 Aussi les impies ne resteront-ils pas debout au jour du jugement, ni les pécheurs dans l'assemblée des justes.
6 Car Yahweh connait la voie du juste, mais la voie des pécheurs mène à la ruine.
Psaume 1