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Cardinal Burke: interview à "Vida nueva"

"Nous ne pouvons pas aller dans les périphéries avec les mains vides. Nous y allons avec la Parole de Dieu, les sacrements"... (31/10/2014)

L'interview est présentée sur le site du journal, le texte complet est pour la version papier de Vida nueva.
Nous ne savons pas encore ce qu'a dit le cardinal, les quelques articles que j'ai vus sur le sujet mettent l'accent sur l'Eglise comme "navire sans gouvernail", qui n'est pas sans rappeler la "barque qui prend l'eau de toutes parts" du cardinal Ratzinger dans ses méditations de la Via Crucis, en 2005.

Voici le résumé de l'Agence italienne ANSA:

Le cardinal Burke: J'ai la sensation que l'Eglise est un navire sans gouvernail
31 octobre 2014
«Je ne suis pas contre le pape, mais beaucoup souffrent un peu du mal de mer»
(ASCA)
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Le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet de la Signature apostolique, l'un des chefs de file du front conservateur au récent synode extraordinaire sur la famille, formule à nouveau des mots d'inquiétude envers le Pape François:
«Beaucoup m'ont exprimé leur préoccupation,» dit le cardinal américain dans une interview au journal espagnol la Vida Nueva.
«A un moment tellement critique, où il y a un fort sentiment que l'Eglise est comme un navire sans gouvernail, peu importe la raison; ce qui est plus important que jamais, c'est d'étudier notre foi, avoir une direction spirituelle saine et donner un témoignage fort de la foi».

«J'ai tout le respect pour le ministère pétrinien - dit Burke - et je ne veux pas sembler être une voix contraire au Pape. Je voudrais être un maître de la foi avec toutes mes faiblesses, disant la vérité que beaucoup ressentent aujourd'hui. Ils souffrent un peu du mal de mer, parce que, selon eux, le navire de l'Eglise a perdu la boussole. Il faut mettre de côté la cause de cette désorientation, parce que nous n'avons pas perdu la boussole. Nous avons la tradition constante de l'Eglise, les enseignements, la liturgie, la morale. Le catéchisme ne change pas».

Le même Burke a dit à la presse que, par volonté du pape, il allait quitter la direction du dicastère du Vatican pour devenir le patron de l'Ordre Souverain Militaire de Malte.
«Le pape parle à juste titre de la nécessité d'aller dans les périphéries - dit encore le préfet de la Signature apostolique - La réponse des gens a été très chaleureuse mais «nous ne pouvons pas aller dans les périphéries avec les mains vides. Nous y allons avec la Parole de Dieu, les sacrements, avec la vie vertueuse de l'Esprit Saint. Je ne dis pas que le Pape le fasse [aille les mains vides], mais il y a le risque d'interprétation erronée de la rencontre avec la culture. La foi ne peut pas s'adapter à la culture, mais elle doit la rappeler la conversion. Nous sommes un mouvement contre-culturel, pas populaire.

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