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François au parlement de Strasbourg

La salle de presse du Vatican confirme que la visite aura lieu le 25 novembre prochain. Où l'on voit que les temps ont bien changé, depuis Benoît XVI... (11/9/2014)

>>> Ci contre: Martin Schulz présente au pape l'invitation officielle, le 11 octobre 2014

Visite du Pape au parlement de Strasbourg
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Cité du Vatican, 11 septembre 2014 (VIS): Confirmant l'annonce faite ce matin par le Président du Parlement Européen M. Martin Schulz, le P. Federico Lombardi a déclaré que le Saint-Père avait accepté l'invitation à se rendre à Strasbourg le 25 novembre. Il prononcera un discours devant les parlementaires réunis en session solennelle.

     

Rappels
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L'invitation avait été lancée dès le lendemain de l'élection du 13 mars 2013 par le président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, de passage au Vatican pour la messe d'intronisation du pontificat.
« Je suis impatient d'accueillir le pape François, qu'il nous transmette un message européen et universel, plus nécessaire que jamais, sur nos valeurs fondamentales » avait-il alors affirmé (quelles valeurs?), ajoutant: « Le pape François a toujours (??) été un homme du peuple, proche des pauvres, de ceux dans le besoin. Il représente un espoir, aussi bien pour les croyants que pour les non-croyants ».
Le 11 octobre 2013, Martin Schulz était reçu en audience au Vatican, et l'invitation était cette fois officielle, le Pape réservant toutefois sa réponse.
La Croix apportait ces précisions:

«Sans attendre une hypothétique visite, le pape François et Martin Schulz – ce dernier s’exprimant en allemand et le pape, en espagnol – ont discuté durant trente minutes des graves problèmes sociaux affectant aujourd’hui l’Europe, le chômage des jeunes et l’accueil des migrants, dont la tragédie de Lampedusa du 3 octobre montre l’urgence.
Ces deux thèmes étaient au centre d’une tribune de Martin Schulz en Une du quotidien du Vatican, L’Osservatore Romano, publiée ce 11 octobre, intitulée "UNE EUROPE AU SERVICE DES PLUS FAIBLES" ».

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Nous nous réjouissons très sincèrement qu'un Pape ait enfin l'occasion, 26 ans après Jean Paul II, venu le 11 octobre 1988, de s'exprimer devant l'auguste Assemblée pour y dire quelques fortes paroles, et défendre des "valeurs" qui sont celle du christianisme, et devraient donc être très différentes de celles brandies par cette Europe-là, dans laquelle beaucoup de catholiques (et pas seulement) ne se reconnaissent vraiment pas: espérons seulement que cette fois, il sera question d'autre chose que de l'accueil de l'étranger...

Au risque de me répéter, je constate cependant - une fois de plus! - que les temps ont bien changé. Comme en témoigne cet article de John Allen que j'avais traduit en mai 2007: BENOÎT XVI "INDÉSIRABLE" À STRASBOURG? (beatriceweb.eu/Blog)
Au mois de mars précédent, le président du parlement Européen de l'époque, Hans-Gert Pöttering, de passage à Rome avait en effet officiellement invité le Saint-Père. Immédiatement, des associations d'extrême-gauche, soutenues par des ONG, avaient écrit au Président pour s'opposer à sa venue.


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