Accueil

La "damnatio" vaticane de Gotti-Tedeschi

Dernières informations, par Sandro Magister (3/8/2014)

On trouvera des éléments d'explication ici: benoit-et-moi.fr/2012(II) .
Et un article du même Sandro Magister, le 12 juin 2012: chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350266?fr=y
* * *
Il est clair que Sandro Magister est impliqué personnellemnt, et qu'il est un ami d'Ettore Gotti-Tedeschi (je dis cela à l'adresse des gens qui pourraient avoir des doutes sur son impartialité).
Mais les faits qu'ils rapportent sont... des faits, justement, et s'il n'était pas là, ils n'auraient aucun écho dans les médias, si prompts à s'ériger en tribunal et à traîner dans la boue ceux qui sont en conflit avec leur agenda, mais absents lorsqu'il s'agit de rectifier.

     

Articles récents reliés sur mon site

     

UNE AUTRE REVANCHE DE GOTTI TEDESCHI.
LE PSYCHIATRE QUI AVAIT DIAGNOSTIQUÉ DES TROUBLES MENTAUX CENSURÉ
Settimo Cielo
31 juillet 2014
(ma traduction)
-----

En Février dernier, il a été acquitté à l'unanimité par des magistrats romains qui en ont en revanche traduit en justice pour délits graves ses ennemis à l'IOR.
Il y a quelques jours, il est sorti totalement blanchi de l'enquête de Finmeccanica qui lui avait valu la saisie de toutes les papiers en sa possession.
Mais aujourd'hui, l'ancien président de la «banque» du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi a également obtenu justice à propos du diagnostic injurieux formulé à son insu et à ses dépens, peu de temps avant son éviction au printemps 2012, par le psychothérapeute Peter Lasalvia, sur mandat de Paolo Cipriani, alors directeur général de l'IOR.

C'est ce qu'a communiqué à Gotti Tedeschi, le 31 Juillet, la direction de l'ordre des médecins de Rome.
Ayant examiné l'affaire, l'ordre a en effet imposé au Dr Lasalvia «la sanction de la censure» (je ne sais pas à quelle sanction cela correspond en France: un blâme? la radiation?)
En accord avec les adversaires de Gotti Tedeschi à l'IOR, Lasalvia avait formulé un diagnostic désastreux sur l'état de de la santé mentale du président de l'institut, sur la seule base d'une observation à distance de ce dernier, advenue au cours d'un "pot" entre lui et les employés de la «banque» du Vatican pour les voeux de Noël de 2011.
Ce diagnostic funeste avait été annexé aux autres accusations calomnieuses qui visait à justifier l'expulsion de Gotti Tedeschi de la présidence de l'IOR.
Et comme il se doit, une fois accompli le méfait, il fut également publié dans son intégralité dans la presse. On peut encore le lire en pleine page sur le site de Il Fatto Quotidiano du 9 Juin 2012.

Justice est faite, alors?
Pas du tout.
Parce que de l'autre côté du Tibre, la "damnatio" qui a frappé Gotti Tedeschi continue à rester en vigueur.
La commission "ad hoc" instituée par le pape François pour étudier la réforme de l'IOR a terminé ses travaux sans même interpeler une seule fois l'ancien président de l'institut.
Et même les deux lettres que Gotti Tedeschi a adressées personnellement au Pape pour demander une entrevue continuent de rester sans réponse.

  © benoit-et-moi, tous droits réservés