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Quand Kasper renverse les rôles (II)

Le commentaire d'un lecteur, Thomas R. (19/9/2014)

>>> Cf.
Quand Kasper renverse les rôles

     

IL NE FAUDRAIT QUAND MEME PAS RENVERSER LES ROLES.
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Qui a tout de suite orienté les travaux du synode, avant même qu'ils aient commencé ? Le cardinal Kasper. Les thèses du cardinal Kasper sont-elles en accord avec la doctrine catholique ? Le livre "Demeurer dans la vérité du Christ", dont il est question ici, est-il un pamphlet contre le pape ? Contient-il des hérésies ? Est-ce interdit de faire la publicité d'un livre écrit par 5 cardinaux ? Etait-ce une simple anecdote lorsque lors de son premier Angelus, François a fait référence à un livre écrit par un de ses cardinaux, le cardinal Kasper, où il était question, déjà, de miséricorde ?

Le fait d’empêcher la présence du cardinal Burke au synode (puisque tel est bien l’effet de son écartement) ne pourrait-il pas être interprété comme un aveu de faiblesse, face à une construction que l’on sait bancale à l’avance ?

Le cardinal Burke n'a pas attaqué le pape: il a rappelé que le pape lui-même s'était situé comme un fils de l'Eglise.
On peut s'interroger pourquoi d'un côté François témoigne une certaine proximité aux thèses du Cardinal Kasper (comme s'il s'attendait à ce qu'elles ne génèrent pas de critiques, alors que lui-même avait souhaité un véritable débat !), alors que d'un autre côté, le cardinal Müller, qui n'est pas n'importe qui, ne pourrait pas manifester sa proximité avec un livre qui, jusqu'à preuve du contraire, ne contient aucune proposition contraire à la doctrine catholique. Difficile dans ces conditions de plaider pour l'unité des cardinaux.

Kasper d’un côté. Bonny de l’autre.
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Est-ce critiquer que de faire le constat que le récent manifeste de Mgr Bonny (1) n'a pas provoqué l'irritation du pape, alors qu'il circule déjà un peu partout, et spécialement à Rome?

Et j'aimerais savoir comment les médias auraient réagi si Benoît XVI avait invité à un synode sur la famille un homme épinglé par les médias pour ce qui demeure (qu'on le veuille ou non) une réponse désastreuse dans l'affaire de l'évêque de Bruges (le cardinal Danneels). C'est d'autant plus étonnant qu'un autre cardinal (qui se trouve précisément être en désaccord avec les thèses de Kasper) se retrouve, lui, écarté.

Que les réaffectations auxquelles on assiste surviennent précisément maintenant, et soient présentées ou comprises comme le fruit du hasard, dans un contexte aussi abondamment documenté, voilà qui me semble relever de la rêverie

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Note

(1) Dans un de ses derniers billets , Sandro Magister relate cette affaire, mettant en cause l'évêque d'Anvers:

Parmi les gens qui réclament un changement radical dans la pratique et la doctrine de l’Église en ce qui concerne le mariage, celui qui s’est exprimé le plus récemment est Johan Jozef Bonny, l’évêque d’Anvers, en Belgique.
Il l’a fait, au début de ce mois de septembre, sous la forme d’un mémorandum de trente pages, rédigé en plusieurs langues, qu’il a fait parvenir, entre autres, au pape François.
(…)
Mgr Bonny, avant d’être nommé en 2009 évêque du diocèse belge d’Anvers, a été un très proche collaborateur de Kasper au conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, que présidait ce cardinal. Et dans le mémorandum par lequel il réclame maintenant un changement non seulement dans la pratique mais également dans la doctrine de l’Église en ce qui concerne le mariage, les citations du pape François sont surabondantes. Et elles sont toutes interprétées dans un sens favorable au changement….

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