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Mgr Aillet et la "correction fraternelle"

Dans une lettre pastorale daté du 18 décembre, l'évêque de bayonne, cible d'une campagne de calomnies catho, relayée par le journal local, explique les sages principes de l'Evangile qui règlent les différends entre chrétiens. (24/12/2014)

Le 18 décembre dernier, Mgr Marc Aillet adressait une lettre pastorale aux catholiques de son diocèse de Bayonne, à la suite de la publication dans le journal Sud-Ouest du dimanche 7 décembre, d'un article intitulé « Le croisé de Bayonne ». On lira les explications sur le site Riposte Catholique.
L'épisode est tristement emblématique du climat de chasse aux sorcières qui cible les catholiques soupçonnés de sympathie pour la tradition, et voit les médias laïcistes alliés "objectifs" de la frange "progressiste". Un climat de tension et de division, que les propos et la personnalité du pape ne contribuent hélas pas spécialement à apaiser.

Un lecteur du blog Belgicatho attire mon attention sur une coïncidence: sans forcément voir des signes partout, on peut s'émerveiller que, précédant de 5 jours les "voeux" du pape à la Curie, la lettre apporte involontairement et indirectement des arguments à ceux qui n'ont pas compris que le pape ait ainsi étalé sur la place publique ses reproches à ses collaborateurs:

"La résolution des litiges au sein de l’Eglise répond à des critères précis tirés de l’Evangile : il y a l’enseignement de Jésus sur la « correction fraternelle » qui privilégie la rencontre « seul à seul » ou « avec deux ou trois témoins », dans un climat d’amitié bienveillante, avant toute dénonciation à l’Eglise de Dieu (cf. Mt 18, 15-18) ; et il y a la recommandation de l’Apôtre Paul aux chrétiens divisés de Corinthe de ne pas régler leurs litiges sur la place publique en prenant à témoin des gens qui ne sont pas chrétiens (cf. 1 Co 6, 1-11)."