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Résistance

A propos de l'interview du cardinal Burke à France 2, voici ce que rappelle le rédacteur du blog "That the bones you have crushed may thrill"

>>> Voir aussi:

¤ Le Cardinal Burke sur France 2
¤ Le cardinal Burke sur France 2 (suite)
¤ Quand devrions-nous résister au Pape?

thatthebonesyouhavecrushedmaythrill.blogspot.co.uk
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Le Cardinal Raymond Leo Burke a créé une certaine onde de choc en déclarant catégoriquement que si la situation le justifie, il «résistera» à François.
Le mot «résister» est très émotionnel. Ce n'est pas, cependant, «rébellion» ou «révolution».
A quoi ressemble «résister» à un pape, cela va être intéressant, mais comme le dit le cardinal Burke, c'est aussi inquiétant.
Évidemment, le cardinal Burke ne souhaite pas avoir à résister à l'enseignement d'un pape, mais il est prêt à le faire pour le Seigneur Jésus-Christ et pour le bien des âmes.

Donc, sans s'exciter trop sur le verbe «résister», je suis sûr que le cardinal Burke a juste donné sa position actuelle, une position publique bien précise. Il y a une limite au pouvoir papal et une ligne que le pape ne peut pas franchir sans trahir l'Eglise et son divin Fondateur, plaçant les âmes dans un péril accru. Je m'attends à ce que la «résistance» du cardinal Burke soit un peu comme son attitude actuelle, toujours respectueuse et digne envers le Pape. C'est-à-dire s'exprimer publiquement contre toute dilution ou altération de la doctrine de l'Église, même via «la pratique pastorale», afin de ne pas refuser aux catholiques aujourd'hui et aux générations futures de catholiques, ainsi qu'au reste de l'humanité, la plénitude de la vérité, toute entière, pour le salut de l'humanité.

Bien que dans le climat actuel d'aujourd'hui à Rome, le cardinal Burke semble faire quelque chose qui pour un cardinal nécessite une bravoure découlant d'un héroïsme surnaturel, défendre - même au prix de son sang - l'enseignement de l'Eglise est en fait ce que chaque cardinal et évêque, prêtre et même laïc est tenu de faire. C'est, en fait, le «job» de chaque évêque. Se lever pour le Christ a toujours eu un prix particulièrement élevé. Ce n'était pas bon marché pour les premiers chrétiens.

Nous devons fidélité avant tout au Seigneur Jésus et nous devons aux Apôtres et à tous ceux qui sont venus avant nous, et tous ceux qui viendront après nous, ainsi qu'à tous les catholiques vivants aujourd'hui la vérité de Jésus Christ et de son Evangile, tout entier. Nous devons fidélité au Souverain Pontife qui, indépendamment de ses dons, ses talents, ou sa personnalité, ne devrait jamais, en vertu de la Personne divine à la place duquel il se trouve, mettre les fidèles dans une position telle qu'ils sentent qu'ils doivent choisir entre l'enseignement du Christ et l'enseignement du Pape. Le Pape est le vicaire du Christ et le Successeur de saint Pierre, avec toute l'autorité et le pouvoir investis dans la personne qui occupe cet Office. Le Pape n'est toutefois pas Dieu tout-puissant et ne peut pas davantage inverser ou modifier ce que le Christ a dit, ou ce que l'Église enseigne dans Sa doctrine en Son nom, qu'il peut inverser ou commencer le Temps ou créer l'univers à partir de rien. Priez pour François. Priez pour le cardinal Burke. Cette confrontation peut être évitée, si Sa Sainteté choisit la fidélité à Jésus-Christ et la loi de Dieu, au-dessus de tout et et de tous.

Personne , pas même le pape lui-même, ne peut altérer les paroles de Dieu incarné ou agir de telle manière qu'elles cessent de dire ce qu'elles disent, ou sont jugées ne plus convenir à l'homme moderne. De même, les évêques et cardinaux d'abord et avant tout, mais aussi tous les catholiques, ne peuvent consentir ou resteer silencieux ou être complices si la famille, le mariage et la doctrine de l'Eglise sont attaqués de l'intérieur de l'Église, même si c'est par le Pape lui-même. A un pape qui se ferait le rival ou l'adversaire du Christ, au lieu de son Vicaire, on doit sûrement résister jusqu'à la mort.



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